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EAN : 9782824607146
296 pages
City Editions (03/02/2016)
3.5/5   36 notes
Résumé :
Londres, 1888. Sherlock Holmes est déprimé après une enquête désastreuse. Même son fidèle Watson ne parvient pas à le sortir de la léthargie dans laquelle l’enquêteur de choc s’enfonce. Jusqu’au moment où une lettre lui parvient depuis la France. Elle est signée de Mademoiselle La Victoire, une star de cabaret, qui a besoin de l’aide de Holmes. Le fils illégitime qu’elle a eu avec un lord anglais vient en effet d’être enlevé. A Paris, Holmes découvre que cet enlèvem... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
3,5

sur 36 notes
Depuis que les emblématiques personnages de Conan Doyle sont entrés dans le domaine public, n'importe quel auteur peut écrire un roman avec comme protagoniste le célèbre détective avec son deerstalker sur la tête, sa pipe calebasse dans la main et son fameux «élémentaire mon cher Watson». Bonnie MacBird, écrivain mais surtout scénariste de films et grande passionnée de Sherlock Holmes s'y est essayé et c'est assez bien réussi. Même si elle imagine Sherlock Holmes et il Docteur Watson sous l'apparence de Robert Downey Jr et Jude Law, « Une affaire de sang » rend justice aux personnages de Doyle.

Sherlock reçoit une lettre de Mademoiselle La Victoire, jeune et belle vedette de cabaret à Paris, qui lui demande d'enquêter sur la disparition de son fils qu'elle a eu avec un lord anglais. La disparition de l'enfant n'est que la partie émergée de l'iceberg. L'enquête mènera nos deux héros à Paris, Londres et dans le comté de Lancashire au nord de l'Angleterre.

Comme Bonnie MacBird a voulu faire croire au début de son roman, on pourrait penser que c'est un manuscrit d'Arthur Conan Doyle qui a été retrouvé tout récemment. le style, les codes et la façon dont l'auteur développe l'énigme sont un bel hommage à Arthur Conan Doyle tout en ajoutant de la modernité. Les puristes seront peut-être scandalisés qu'on puisse s'approprier de leurs héros pour écrire de nouvelles aventures. On le fait bien pour le cinéma ou la BD! L'important c'est de rester fidèle à l'oeuvre de Sir Arthur Conan Doyle.
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Voici une nouvelle aventure de Sherlock Holmes. Je dois avouer que je ne suis pas une spécialiste du personnage, je n'ai lu qu'une ou deux enquêtes écrites par Arthur Conan Doyle.

Mais il me semble, avec ma petite et humble expérience du personnage que les puristes, y trouveront leur compte.

L'auteur a su nous faire retrouver ce personnage si complexe et particulier, un homme qui au final apparaît comme quelque peu torturé, il est accroc à la cocaïne mais surtout accroc à l'aventure, au mouvement.





Je suis toujours admirative de l'esprit de déduction de cet enquêteur et on retrouve ici tout ce qui fait de le charme de l'homme et de la narration de ses aventures.

C'est son fidèle ami Watson qui nous raconte une grande partie de l'histoire, même si sur la dernière ligne droite du livre les narrateurs s'alternent.

Toujours cette grande amitié qui lie Sherlock et Watson, et elle va encore leur être nécessaire, car en débutant ce livre, vous ne pouvez imaginer où il va vous emmener, ni le dénouement de celui-ci.

Des touches d'humour et de légèreté parsèment le début de cette enquête, mais bien vite les choses vont changer et se remplir de noirceur.

Un très bon roman, qui m'a tenu en haleine d'un bout à l'autre, des personnages rendus vivants par l'auteur et une enquête qui avec les moyens de 1888( ce qui a je l'avoue un charme fou), nous emmène de Londres à Paris en passant par la campagne Anglaise.

Mis à part un début un peu inquiétant où l'on se demande si on nous livre une pâle copie de notre détective, j'ai retrouvé le fin limier qu'est Sherlock ainsi que le raisonnable mais non moins intéressant Watson.

Une magnifique couverture ne fait que renforcer la force de ce livre.
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Nombreux sont les auteurs à réutiliser le personnage de Sherlock Holmes, certains avec talent, d'autres moins. Cette enquête inspirée par le personnage de Sherlock Holmes n'est pas mal du tout.
On y retrouve un Sherlock qui ne va pas bien, l'ennui le poussant à se réfugier dans la drogue.
Mais une nouvelle affaire va attirer son attention et, en compagnie de son ami Watson, il va se rendre à Paris où une chanteuse de cabaret a besoin de son aide pour retrouver son fils.
L'enquête va finalement être beaucoup plus complexe que prévue, il sera aussi question d'oeuvres d'art volées et de la disparition d'enfants orphelins employés dans la filature d'un homme réputé intouchable.
Sans être très développée, la psychologie des personnages est intéressante, il y a de l'action et une intrigue plaisante.
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Lorsque j'ai vu que Babelio proposait de chroniquer UNE AFFAIRE DE SANG lors de son opération Masse Critique, je l'ai tout de suite sélectionné car je ne résiste pas quand je vois le nom de Sherlock Holmes écrit sur la couverture.

Londres, 1888. le Docteur Watson, fraîchement marié, est appelé en urgence au 221 B Baker Street par Madame Hudson : Sherlock Holmes vient de mettre le feu à l'appartement ! Lorsqu'il arrive sur les lieux, Watson découvre un logis saccagé mais, pire que tout, Sherlock est totalement déprimé. Amaigri et taciturne, il refuse de s'alimenter. Watson apprend par Madame Hudson que Sherlock vient de sortir de prison ! Sherlock refuse d'en parler et se montre léthargique jusqu'à ce que - miracle ! - la lettre d'une jeune chanteuse parisienne lui parvienne. La belle a besoin de ses services car son fils a été enlevé. Ni une ni deux, Sherlock se réveille et embarque Watson pour Paris.

La crainte que j'ai lorsque je lis un pastiche des aventures de Sherlcok Holmes est de ne pas retrouver le caractère particulier des personnages. Que l'on situe l'action à l'époque victorienne ou de nos jours, ce qui compte le plus pour moi c'est que Sherlock soit celui d'Arthur Conan Doyle. Dès les premières pages, j'ai eu de bons a priori car non seulement Bonnie MacBird fait de Watson le narrateur de l'histoire mais en plus, les personnages sont bien croqués.

On retrouve ce Sherlcock Holmes dérangé du ciboulot dès qu'il s'ennuie, excité comme une puce à la survenue d'une enquête qui s'annonce difficile et bien évidemment accroc à la cocaïne et à l'adrénaline. le Docteur Watson est également tel que dans les aventures du canon : heureux en mariage, soucieux du bien être de son ami et ravi de pouvoir lui apporter son aide.

Aussi je me suis sentie un peu décontenancée lorsque Holmes tombe sous le charme de sa cliente qui est loin d'être une Irène Adler et lorsqu'il commet des bourdes dignes d'un débutant. Il est vrai que, même dans le canon, il arrive que l'esprit de Sherlcock se grippe et s'égare un temps mais pas à ce point-là. À ce moment de l'histoire, j'ai craint que le roman ne parte en sucette mais, heureusement, les choses ont fini par reprendre un cours plus normal. Comprenez par là que Sherlock a retrouvé ses facultés intellectuelles pour mon plus grand plaisir.

Quoiqu'il en soit, même ces quelques pages où mon détective avait perdu de sa superbe ne m'ont pas fait sortir du récit car on trouve une multitude de références au canon. le thé brûlant, la solution de cocaïne à 7%, les initiales VR sur le mur du 221 B, le cognac en guise de médicament, etc. Tous ces détails (insignifiants aux yeux des non initiés) m'ont permis de me prendre au jeu. J'ai eu le sentiment de lire une véritable enquête de Sherlock Holmes qu'Arthur Conan Doyle n'aurait pas reniée.

J'ai également beaucoup aimé l'atmosphère dans laquelle baigne le roman. le Londres de l'époque victorienne en plein hiver sous la neige et le grésil. Mais aussi le Paris de la Belle Époque avec ses cabarets, ses spectacles de French cancan, ses artistes (on y croise même Toulouse Lautrec) et un détective enjôleur du nom de Jean Vidocq, vrai faux descendant d'Eugène Vidocq (à ce propos la présentation d'Eugène Vidocq par Bonnie MacBird ne me semble pas exact, je n'ai pas le souvenir qu'Eugène était un meurtrier. Voleur et faussaire, là d'accord, mais je ne crois pas qu'il ait tué qui que ce soit).
On baigne aussi dans une ambiance de campagne anglaise puisqu'une partie de l'intrigue se déroule dans le Lancashire dans une grande bâtisse aussi mystérieuse que ses habitants.
L'auteur n'est pas avare de détails concernant les lieux et les décors ce qui confère réalisme et naturel au récit.

Enfin, concernant l'enquête proprement dite, il y a de nombreux rebondissements et fausses pistes. Bien malin celui qui dénouera les fils de l'intrigue. Si au départ, l'enquête semble relever du fait divers, le dénouement est d'une grande noirceur. Je ne m'attendais pas à quelque chose d'aussi monstrueux, probablement parce qu'il y a beaucoup d'humour dans le roman. Aussi lorsque le coupable et son mobile sont dévoilés, j'en ai eu des frissons.

Vous l'aurez donc compris, j'ai beaucoup aimé UNE AFFAIRE DE SANG que je recommande autant aux holmésiens qu'aux amateurs de polars.

Un grand merci à Babelio et City Éditions pour cette agréable lecture !
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C'est avec humour que Connie MacBird se place sous le patronage de Nicholas Meyer pour nous proposer Une affaire de Sang, un roman qu'elle est sensée avoir découvert, oublié dans une monographie de médecine. le ton est déjà donné : nous avons affaire à un texte apocryphe qui se veut sérieux !

Dommage toutefois que cette piste ne soit pas davantage exploitée. Au vu d'une péripétie (assez théâtrale) elle aurait pu avoir de la matière. Bien que l'auteur fasse parler Watson, le style est assez éloigné de celui de Conan Doyle. Bien qu'indirect, le récit donne curieusement l'impression d'être extrêmement actif, trop ancré dans le présent. Difficile de lui reprocher d'avoir composé une intrigue riche et mouvementée, cela dit…

Le roman n'est pas long et l'on ne s'ennuie pas à un seul instant. Les lecteurs français seront comblés par une escapade holmsienne à Paris. Les commentaires de Watson sur la tour Eiffel et les Français sont assez amusants (à condition d'aimer le second degré). L'escapade au chat noir et la participation de deux personnages récurrents viennent atténuer cette impression de rivalité anglo-française (qui ne joue pas en notre faveur).

L'histoire offre de nombreux rebondissements et des révélations assez surprenantes. Pour être franc, il est difficile de prévoir la chute. Voilà la preuve d'un bon travail ! L'auteure s'est amusée à surprendre son lectorat et l'effet est réussi !

Une affaire de sang est donc assez éloignée du canon mais se révèle être une bonne pioche, tout particulièrement pour le lectorat francophone et parisien !
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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
On notait une certaine arrogance dans sa façon de se mouvoir, mélange de suffisance, de snobisme et d’énergie diffuse, caractéristique des pires hommes de sa classe. Son visage était un masque de dédain et ses gestes nonchalants avaient quelque chose de suprêmement irritant. Ou était-ce simplement mon estomac qui criait famine ?
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Lautrec continuait de l'observer.
- Ces pommettes saillantes, et ces yeux ! Monsieur Holmes, il faut vous poser pour moi, dit-il.
Holmes ne répondit pas.
- Vous un homme tourmenté, dit Lautrec en le fixant intensément du regard. Mais quels fantômes hanter vous ?
- Je ne crois pas aux fantômes ! rétorqua Holmes en s'arrachant soudain à sa rêverie.
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Une grimace, véritable masque de terreur, déformait ses traits délicats. Elle avait les yeux exorbités, et sa langue saillait hors de sa bouche. Planté profondément dans sa poitrine, un coupe-papier en argent avait répandu des gouttelettes de sang sur son corsage rose.
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Rasé de frais et vêtu d'un élégant costume de voyage gris et noir, Holmes était redevenu l'imposante figure des grands jours.
Bien que déçu de constater que cette rapide transformation était due à l'excitation que lui procurait une nouvelle enquête, et non à un quelconque traitement prodigué par mes soins, je m'exhortai à me réjouir de cette résurrection de mon ami.
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- On dirait que ces enfants ont été... jetés aux ordures !
J'avais du mal à trouver mes mots.
Les traits de Holmes se durcirent. Il donnait souvent l'impression d'être une machine à raisonner, mais ce n'était qu'un leurre. Holmes était en réalité un homme sensible, mais capable de dissimuler ses sentiments quand la situation l'exigeait.
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