L'unique tante d'Andrew était atteinte d'un cancer très avancé. Elle ne reconnaissait pratiquement plus personne. La voisine qui s'occupait de Carrie appela Andrew. Sa tante devait, désormais, être hospitalisée. Elle ne pouvait plus rester chez elle.
Andrew et sa femme, Jamie, décidèrent d'aller voir tante Carrie, pour la faire hospitaliser. Ils envisageaient de reprendre la maison. Jamie ne connaissait pas du tout tante Carrie. Elle fut surprise de l'étonnant accueil que celle-ci leur fit. de plus, la maison était encombrée de tout et de rien.
Profitant d'une sieste de Carrie, Jamie visita la maison et monta au grenier. C'était la caverne d'Ali Baba pour Jamie, qui était décoratrice. Tante Carrie avait gardé toute sa garde-robe, bijoux, chapeaux… de sa jeunesse. Soudain, Jamie trouva un sac avec beaucoup d'argent à l'intérieur, ainsi qu' un portefeuille. En l'ouvrant, elle trouva un permis de conduire au nom d'une certaine Cecily. Jamie se rappela que c'était la mère d'Andrew. Il lui avait dit qu'il n'avait jamais connu sa mère, car elle avait été tuée à la sortie d'un magasin l'année de sa naissance. Mais pourquoi tante Carrie avait les papiers d'identité de sa soeur ?
Carrie la surprit dans son grenier. Elle n'aimait pas que l'on fouille dedans. Quand Jamie lui fit voir les papiers de Cécily, celle-ci devint très pâle. Puis, Carrie se retrancha dans son passé, comme elle le faisait très souvent, trop souvent. Elle parla d'une femme qui lui prenait toujours tous ses vêtements, et qui ne lui rendait jamais. de plus, cette femme avait eu ce que Carrie n'avait jamais eu.
Mais que s'était-il passé le jour de la mort de sa soeur ? Jamie devait-elle parlé de sa découverte et de ses soupçons à son mari ?
Nouvelle qui nous laisse sur notre faim. A savoir si Andrew et Jamie habiteraient vraiment dans la maison de tante Carrie, comme ils le projetaient. On attends comme une suite.
Sinon, cette nouvelle est superbement bien ficelée, et le sujet aurait pu faire l'objet d'un super roman. Ce mini roman policier est sûrement l'un des premiers écrits de
Patricia Macdonald, qu'elle avait gardé, et l'a édité entre ses nombreux succès.