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EAN : 9782251380896
232 pages
Les Belles Lettres (14/03/2008)
3.67/5   3 notes
Résumé :
Quels étaient les sentiments des évêques des premiers siècles de l'Église quand il s'agissait de voter sur la définition de Dieu et sur la vraie foi? Quel était leur comportement lorsqu'ils ne s'accordaient pas sur ces questions? Il leur arrivait souvent de crier, de s'agiter, de recourir à la violence pour régler leurs désaccords. Sortant des sentiers battus, Ramsay MacMullen étudie minutieusement comment les premières doctrines devinrent la doctrine officielle de ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
L'étude de Ramsay MacMullen me semble unique en son genre : il y étudie les premiers conciles de l'église chrétienne, de 253 à 553, d'abord en les replaçant dans la tradition antique du débat démocratique, puis en pointant ce qui, dans ces assemblées, annonce une autre civilisation chrétienne. Il retrace ensuite de manière passionnante les principaux conciles, dans leurs aspects les plus concrets (lieux, temps, placement) aussi bien que dans le contenu des débats. Ce livre court, léger mais profond, renouvelle l'idée que l'on se fait des débuts de l'empire romain chrétien. Le lecteur trop habitué aux découpages chronologiques sera surpris de constater qu'il existe une continuité du débat, de l'art oratoire, de la délibération, nés à Athènes avec la démocratie, et toujours vivants sous les règnes des empereurs romains et byzantins. Ce livre précieux ouvrira la voie à l'ouvrage remarquable où Anthony Kaldellis décrit les pratiques politiques dans la "théocratie" byzantine, "The Byzantine Republic". La continuité de la tradition grecque du débat est vraiment une chose surprenante.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
(Ephèse) Deux rangées de trônes pouvaient être disposées le long de chaque côté pour les évêques, tandis que le bas clergé restait debout derrière eux et qu'un espace à l'extrémité était réservé aux dignitaires et aux témoins. Il aurait été difficile ou impossible pour ceux du fond d'entendre tout ce que les protagonistes disaient ou lisaient à haute voix, mais les paroles d'un orateur habitué à la chaire auraient pu arriver jusqu'à ces oreilles.
(...)
Il n'est pas possible d'imaginer une participation intelligente d'un millier de personnes dans un débat, c'est-à-dire la capacité d'entendre ce qui était dit de manière suffisamment claire pour suivre et réagir, soit par des acclamations appropriées soit par un acquiescement interne ; et une si grande masse de gens ne pouvait qu'intimider quiconque se levait pour prendre la parole.

pp. 114-115
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