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EAN : 9782755617672
164 pages
Hugo Publishing (15/10/2015)
3.39/5   19 notes
Résumé :
Florence a 52 ans, est journaliste dans la presse féminine et mène une vie sentimentale décousue. Elle a peu de relations avec sa famille, mais elle va devoir s’occuper de sa mère, atteinte de la maladie de Parkinson. Hospitalisée, il y a longtemps qu’elle ne sait plus où elle est ni qui elle est. Mais, régulièrement, elle hurle, terrorisée : » La gestapo ! Ils vont me prendre ma petite fille ! « … Elle mourra bientôt dans cet hôpital. Lors son enterrement, Florenc... >Voir plus
Que lire après Je n'ai jamais eu de petite robe noireVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Ne pas avoir de petite robe noire, selon l'éducation reçue par l'héroïne, c'est la preuve qu'elle est très loin de la femme parfaite. Celle dont la vie est formidablement ordonnée, qui mène tous ses chantiers professionnels et sentimentaux de main de maître, celle qui alimente les pages des magazines et fait rêver la ménagère... Joli titre et joli sujet pour un roman qui malheureusement ne m'a pas convaincue. Trop direct, trop premier degré. Il y a des thèmes qui méritent un peu plus de légèreté si l'on veut éviter l'indigestion.

A cinquante ans, Florence a un passé affectif plutôt chargé. Est-ce le manque d'affection de son enfance, entre un père d'une dureté qui frôle le sadisme et une mère obsédée par l'infidélité de son mari qui explique ses relations amoureuses compliquées, souvent avec des hommes déjà engagés ailleurs ? Alors que sa mère vient de mourir et qu'elle noue enfin une relation tardive avec son père en allant lui rendre visite dans sa maison de retraite, Florence se trouve confrontée à une sorte de bilan de la cinquantaine qui la fait se pencher sur les secrets de famille volontairement enfouis et examiner avec un peu plus de lucidité l'état lamentable de sa propre vie où vient s'ajouter un licenciement.

J'ai d'abord été intriguée par la construction du livre qui alterne les moments présents et les incursions dans le passé à plusieurs niveaux, jusqu'à ce que le procédé m'apparaisse comme trop facile et les ficelles trop évidentes. On comprend très tôt que ce père est un salaud et que sa conduite pendant l'occupation a eu des conséquences désastreuses dans sa propre famille et est à l'origine du climat horrible qui y règne. On veut bien admettre le déséquilibre affectif de cette femme mais... impossible de se sentir proche d'elle ou de compatir. Il y a quelque chose de trop personnel dans tout ça (impossible de comprendre le rapprochement avec son père) et cette sensation de déballage a fini par me déranger et enfin me déplaire.

L'auteur se livre ici à un exercice compliqué, utilisant a priori une bonne dose d'autobiographie (l'héroïne semble être son double professionnel alors pourquoi pas personnel ?), pour un résultat qui m'a laissée totalement froide. Je n'ai ressenti aucune empathie, aucune émotion avec pourtant des thèmes porteurs, et malgré une écriture agréable qui m'a évité l'abandon avant la fin. Reste à espérer que la rédaction lui a été bénéfique, et que d'autres seront plus sensibles que moi à cette histoire.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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C'est le titre, cette fois, Je n'ai jamais eu de petite robe noire qui m'a donné envie de découvrir le roman de Roselyne Madalénat.
Il narre l'histoire d'une femme, Florence, journaliste au parcours amoureux compliqué et en froid avec sa famille depuis très longtemps. le décès de sa mère va la rapprocher de son père mais aussi ouvrir la boîte à secrets : un horrible secret de famille dont celui-ci possède seul les clés.
Dois-je l'avouer ? J'ai du mal à faire le tri des sentiments divers qui m'animent à l'issue de cette lecture. J'ai parcouru ce livre sans rechigner et sans déplaisir, entraînée par le désir d'en connaître l'issue. Et pourtant, il ne m'a pas véritablement emballée. Je l'ai trouvé touffu, confus. Les sauts continuels du coq à l'âne, d'un personnage à l'autre, du présent au passé le rendent lourd. Certes le suspens est bien mené, la découverte du secret bien orchestrée, mais il manque, de mon point de vue, une ligne directrice qui en aurait simplifié la lecture.
L'écriture est d'une grande simplicité, ce que j'apprécie généralement. Mais j'ai parfois eu l'impression de décrypter une confession enregistrée.
Et la petite robe noire dans tout ça ? Eh bien, il faut aller au bout de l'ouvrage pour comprendre !
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Un roman qui débute bien, très bien même. le premier chapitre est puissant et prometteur : "Accroupie et grelottante, je pisse dans la litière de mon chat. Là où il y a le plus de gravillons pour faire le moins de bruit possible, terrorisée à l'idée que mes parents pourraient se réveiller, entrer dans ma chambre et tomber sur ce spectacle navrant. "Elle est vraiment folle !", cette fois, ils en seraient convaincus." (p.7) La suite oscille entre des chapitres tout aussi forts que ce premier et d'autres moins bons, longs même et certains dont on se demande comment ils ont atterri dans ce bouquin, ce qui donne parfois à l'ensemble une construction artificielle et lui ôte une partie de sa profondeur. Plus quelques références de presse féminine que je n'ai pas, ce qui n'est que gênant parfois mais pas rédhibitoire. Voilà pour mes impressions. Pour résumer c'est un roman qui aurait pu être excellent, fort, puissant et qui est bon voire très bon dans certains passages mais qui ne passe pas la barre du livre pour lequel je m'enflamme et m'enthousiasme.

Florence est un beau personnage, cinquante-deux ans, pas de mari, pas d'enfants, tout cela à cause de son histoire personnelle. Très indépendante, elle se questionne sur sa solitude, multiplie les aventures, a une liaison depuis trois ans avec un homme marié, un écrivain, attire plutôt les hommes plus jeunes qu'elle. On sent qu'après trente ans de brouille familiale, elle aimerait renouer avec les siens : sa mère venant de mourir il lui reste son père et ses deux soeurs nettement plus âgées qu'elle. Il est temps pour elle d'éclaircir les zones sombres de sa famille pour vivre. Elle se heurte bien sûr aux silences et incompréhensions des autres.

Beaucoup de belles pages sur le passage de la cinquantaine, sur l'amour à cet âge, le désir, la séduction. Je trouve intéressant que ce soient des hommes jeunes (trentenaires) qui draguent Florence, dans les romans et les films, ce sont souvent les hommes aux tempes grises qui ont des femmes ou des amantes de trente ans... La relation père-fille telle que la traite Roselyne Madelénat me plaît moins, disons qu'elle ne me paraît pas crédible, je n'y crois pas une seconde, pas assez construite, trop soudaine... Cette soudaineté est peut-être envisageable, mais pour mon caractère un rien solitaire et peu enclin aux retrouvailles et rapprochements aussi rapides, elle est difficile à envisager. Certaines longueurs auraient pu être évitées à certains endroits pour permettre d'étayer un peu ces retrouvailles... Et ce secret de famille qui tarde à se révéler, on sent bien qu'il tourne autour des années de guerre, mais c'est confus et que de tours et détours pour y arriver.

Maladroit parfois, mais toujours sincère, c'est un roman qui gagne à être découvert, une écriture qui va au plus direct. Florence est touchante, agaçante, sympathique, chiante, obstinée et changeante, en plein désarroi, amoureuse, seule, ... tout cela à la fois. Pleine de contradictions, d'envie et de limites. Une femme qui à cinquante-deux ans veut profiter pleinement des nombreuses années qui lui reste. Tout ce qu'elle a vécu jusque là était étouffé par ses peurs, ses angoisses de petite fille. Enfin, elle peut s'ouvrir et se livrer, pour elle,la vie commence à cinquante-deux ans...
Lien : http://lyvres.fr
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Le jour où Florence, 52 ans , journaliste, perd sa mère après une longue maladie, elle va renouer ou plutôt nouer des liens avec son père.

D'une vie décousue, sans enfants, avec des histoires d'amour souvent bancales, elle va découvrir qui est vraiment ce père quelle ne connait pas.

Ce père anéanti par la maladie va à ce moment de fin de vie, construire avec Florence une relation de tendresse.

Tout revient alors dans la mémoire de Florence , son enfance avec ses soeurs, la folie de ses parents, l' ambiance de la maison, ses peurs…

De la confiance entre père et fille va s'ouvrir une faille, la boîte de Pandore est ouverte..

S'enchaîne alors les non dits, les secrets de famille qu'elle essai de découvrir auprès de sa soeur aînée…

Un nouvel amant, des valeurs de famille opposées, une ligne à racer, des appuis pour découvrir la vérité, Florence ira jusqu'au bout de l'inacceptable, jusqu'à découvrir les agissements de son père et de sa famille pendant la guerre.

Un roman touchant, une vérité difficile à comprendre à notre époque, et pourtant non loin

des préjugés d'aujourd'hui ….

Jusqu'où l'être humain est capable de se confondre, de mépriser les siens, au nom de quoi et de qui ?

Comment vivre et se réaliser en tant que personne descendante d'une lignée immonde….
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Pourquoi ce livre ?

C'est en me promenant à la librairie que je mon regard s'est posé sur cette magnifique couverture, le résumé m'a tout de suite plu. Alors est-ce que la petite robe noire m'a-t-elle plu ?

L'histoire en deux mots :

Florence vient de perdre sa mère. Sa mère, ses parents qu'elle n'a jamais compris. Et vice-versa. Elle n'a pas eu la vie que ses parents auraient voulue pour elle. Mais elle va renouer des liens avec son père et sa vie va changer plus qu'elle n'aurait pu le croire, et les secrets vont survenir du passé ...

Pourquoi j'ai passé un bon moment avec ce livre ? :

Dès la première page, j'ai aimé le style de Roselyne Madelénat. Assez surprenant, mais j'ai aimé, la construction de son récit. Ca part un peu dans tous les sens mais ça m'a beaucoup plu. Elle joue avec le passé et le présent à merveille.

Le personnage de Florence est assez charismatique, dès son plus jeune âge, elle savait ce qu'elle voulait. En prenant même la décision de tourner le dos à ses parents qui sont si compliqués à comprendre.

Sa relation avec son père inexistence jusqu'au décès de sa mère, m'a beaucoup touché. Une nouvelle relation va naître ainsi qu'une nouvelle Florence. Et nous allons l'a découvrir dans sa nouvelle vie pas après pas.
Une nouvelle vie qui va faire ressurgir des souvenirs, des secrets datant de la Seconde Guerre Mondiale et des origines Juives de sa mère...
J'ai beaucoup aimé suivre les faits du passé de la narratrice ainsi que ceux du présent.

Le mot de la fin ? :

Un roman que j'ai vraiment apprécié, qui se lit très vite. Malgré des passages où c'est difficile de savoir où nous emmène l'auteure, c'est une histoire qui vaut vraiment d'être découverte et qui à su me toucher !

Ma note : 4/5

Lien : http://livresdefilles.blogsp..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Je suis bien avec lui, nous rions beaucoup ensemble sans qu'une intimité réelle se crée, mais est-ce vraiment nécessaire ? Je me laisse porter dans cette histoire. Il me répare, son élan vers moi me surprend plus qu'il ne m'interroge, en attendant, je ne réponds plus aux appels de Pierre qui ne s'acharne d'ailleurs pas à me joindre. Bob colle des pansements sur mes déchirures, de ma rupture avec Fabien à la mort d'Alex, et j'en passe. Pour qui ai-je pu être le Tricostéril de sa vie ? Nous sommes tous et toutes à un moment, pour quelqu'un, un symbole quelconque, un médicament, une rencontre du féminin ou du masculin, une ambition, un fantasme, une découverte, et que généralement nous l'ignorions m'amuse : libre à nous de faire fonctionner à fond notre imagination.
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La vérité est un rapace qui déboule dans notre champ de vision et qui kidnappe ce à quoi nous tenons. La vérité possède elle aussi ce fameux goût métallique et anxiogène. Une fois qu'elle nous tombe dessus, nous ne pouvons rien faire pour la mettre à l'écart et l'oublier, elle prend toute la place, nous bouffe tout tel un cancer infiltrant.
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Je voudrais pleurer contre ton épaule. Pleurer de te quitter, pleurer de choisir ma vie plutôt que la tienne, pleurer de t'avouer que je ne sais pas plus ce que je fais à cinquante ans qu'à vingt. Ma vie n'est qu'une bousculade. Un fatras de sentiments où tu ancres ma permanence.
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Accroupie et grelottante, je pisse dans la litière de mon chat. Là où il y a le plus de gravillons pour faire le moins de bruit possible, terrorisée à l'idée que mes parents pourraient se réveiller, entrer dans ma chambre et tomber sur ce spectacle navrant. "Elle est vraiment folle !", cette fois, ils en seraient convaincus. (p.7)
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