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Demain, demain - BD tome 1 sur 2
EAN : 9782330006228
160 pages
Actes Sud (28/03/2012)
4.12/5   85 notes
Résumé :
- Ça c'est pas une maison, ça c'est une cabane, dans une cabane il pleut, dans une cabane il fait froid !
À la croisée du documentaire et de la fiction, le destin d'une famille algérienne, du bidonville de Nanterre à son relogement.
Que lire après Demain, demain, tome 1 : Nanterre, bidonville de la folie 1962-1966Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (31) Voir plus Ajouter une critique
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Au lendemain de la seconde guerre mondiale, la population maghrébine fuit son pays et part s'installer en France, terre de toutes les promesses. En pleine reconstruction, le pays a besoin de main d'oeuvre, de bon marché évidemment. Des ouvriers arrivent de toutes parts, d'Algérie ou du Maroc. Des ouvriers du bâtiments, de l'automobile ou de l'industrie. Pour les loger, eux, et parfois leur famille, la France a simplement construit des bidonvilles sur des terrains vagues, en périphérie parisienne. de simples baraquements, sans eau ni électricité, pas de sol en béton et des murs décrépis. Parmi ces bidonvilles, il y a celui de Nanterre. Une seule adresse : 127, rue de la Garenne. Une appellation : La Folie.
Au 1957, il y a la famille de Kader. Lui, déjà installé depuis quelque temps, accueille en ce premier jour d'octobre 1962 toute sa petite famille, sa femme, Soraya, et ses deux enfants, Ali et Samia. Lorsque Soraya arrive dans ce bidonville, elle désespère de pouvoir vivre ici. Elle se désole de l'état de sa "maison", insalubre et précaire. À cela s'ajoute bientôt des problèmes d'obtention de papier. Kader, malheureusement, n'est qu'un cas parmi tant d'autres...


Laurent Jaffre met en avant, dans cet album, un épisode bien mal connu de l'après-guerre : la venue en masse d'ouvriers maghrébins installés dans des bidonvilles. Il installe son récit à La Folie, un bidonville de Nanterre et suit le parcours de Kader et de sa famille, de 1962 à 1966. À partir d'archives et de souvenirs d'époque, il relate une bien sombre période de la France des Trente Glorieuses. Un pays prêt à accueillir tous ces étrangers et leur donner du travail mais visiblement peu soucieuse de leur bien-être. Parqués dans des baraquements insalubres, ces laissés-pour-compte n'auront d'autre choix que de subir ces conditions de vie, dans l'espoir de jours meilleurs. L'auteur nous offre un album très instructif et intéressant, sans être rébarbatif, et poignant. Un travail fort documenté et riche qui rend un bel hommage à tous ces maghrébins venus aider à reconstruire la France. Graphiquement, le noir et blanc est du plus bel effet et le trait élégant.

Merci pour le prêt, Cécile...
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Dans les bidonvilles de Nanterre des années 1960. La dure réalité d'une famille algérienne auprès de ces 2000 personnes qui vivent sans eau ni électricité et dans la poussière. La plupart travaillent à l'usine automobile où il faut toujours plus de rendement. Comment les enfants envisagent leurs avenirs ? En noir et blanc avec un dessin très fourmi. Bien documenté et révoltant. Un passé peu glorieux pour nos politiques et patronat
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Au lendemain de la seconde guerre mondiale, la France avait besoin de main-d'oeuvre BON MARCHÉ pour reconstruire les villes détruites. On "accueillit" ainsi beaucoup d'hommes d'Afrique du Nord et d'Europe du Sud. Ils étaient parfois rejoints par femmes et enfants, d'autant plus surpris d'atterrir dans des bidonvilles qu'ils pensaient arriver dans un logement confortable - fantasme associé aux pays "riches", et images mensongères données par leurs compatriotes émigrés, honteux d'être si mal traités... Non seulement leurs conditions de vie étaient épouvantables (froid, insalubrité, pas d'eau courante ni d'électricité, cabanes branlantes), mais de plus les autorités prétendaient ignorer l'existence de ces quartiers (en 1962, celui de la Garenne à Nanterre comptait pourtant près de 2 000 personnes !), et empêchaient consolidation et réparation des baraques... le lecteur est invité à suivre quatre années de la vie de Kader et de ses proches, sur fond de guerre d'Algérie.

Honte à moi pour mes lacunes en Histoire. Naïvement, je pensais que les cités HLM avaient été construites au fur et à mesure de l'exode rural et de l'immigration. Cet album remet fort utilement les choses en place. Il est le fruit du témoignage de Monique Hervo - qui partagea le quotidien des bidonvilles à la périphérie de Paris dans les années soixante - scénarisé et mis en image par Laurent Maffre.

Ouvrage instructif mais aussi poignant, bouleversant. Et d'autant plus révoltant lorsque l'on connaît le sort des générations suivantes, pour lesquelles l'intégration est restée souvent bien difficile, ceci plusieurs décennies plus tard. Hypocrisie des "terres d'accueil", y compris lorsqu'elles ont besoin de bras, ségrégation, opposition Occident/pays défavorisés, riche/pauvre, oppresseur/victime, natif/étranger... Les évocations de la guerre d'Algérie soulèvent également le problème de la colonisation et de ses ravages. J'ai particulièrement apprécié les quatre articles de journaux (Paris Jour, L'Humanité, L'Aurore, Libération) qui présentent des visions très contrastées de la manifestation meurtrière du 17/10/1961.

Encore un superbe album, totalement réussi. le graphisme est fin, net et précis, et riche de détails. le sujet est captivant, clairement exposé à travers le sort d'une famille algérienne. L'ouvrage est complété par une postface enrichissante sur le rôle de Monique Hervo - postface qui donne envie de se documenter encore davantage sur les bidonvilles mais aussi sur la manifestation d'Algériens à Paris en octobre 1961. A lire : le documentaire 'Nanterre en guerre d'Algérie' de M. Hervo et F. Maspero et le roman de Didier Daeninckx 'Meurtres pour mémoire'.

Très bel "objet-livre" également, couverture souple et pages épaisses, de qualité, très agréables à feuilleter.
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Une bande dessinée qui met en scène la tâche des trente Glorieuses : les bidonvilles où les autorités ont laissé des immigrés portugais, magrébins.. venus travailler pour répondre au besoin de main d'oeuvre ouvrière des années 1960.

On suit donc le périple d'une famille algérienne dans son quotidien sans confort, sans eau courante et sans électricité alors que les foyers français de plus en plus s'équipent en électroménager. On voit les efforts des parents pour que leurs enfants soient propres et travaillent à l'école.

Certaines scènes m'ont rappelées des épisodes que l'on racontait dans ma famille comme les queues interminables pour renouveler les papiers à l'Hôtel de ville qui demandait des réveils très matinaux. Et l'accueil méprisant des fonctionnaires de mairie mais aussi les bakchich pour obtenir un logement descend dans ce qui est aujourd'hui les "cités".
Bien sûr, puisque c'était d'actualité, l'auteur revient sur les violences coloniales en Algérie et surtout en France, avec la brutalité policière, les manifestations pour l'indépendance de l'Algérie et les Algériens jetés dans la Seine...

Demain, demain retrace donc un épisode de l'histoire française où les immigrés "utiles" ont été traités avec bien peu de respect. Si ce aspect était intéressant, j'ai eu plus de mal avec la construction de la narration parfois un peu fouillis , de même que le graphismes au bic sur tant de pages..
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Tout comme de nombreux Algériens de sa génération (1960's), Kader a rejoint la France en 1962 pour participer à la construction des HLM de la banlieue parisienne. Logé mais surtout parqué au 127 rue de Garenne, autrement dit au Bidonville de la Folie de Nanterre, Kader espère faire des économies pour pouvoir offrir une vie meilleure à sa famille et pourquoi pas, acheter à termes une maison au bled. Malheureusement, ce qui sur le papier ressemble beaucoup à un rêve tangible, ne correspond pas aux espoirs nourris par les travailleurs immigrés qui ont accepté de partir travailler en France : hébergé dans une baraques en ruines dans des conditions de vie insalubre (pas de raccord à l'eau ni à l'électricité), Kader n'a d'autre choix que de s'adapter et de rassurer sa famille restée au bled en lui envoyant des photos de lui en costume avec en fond, de beaux clichés touristiques de Paris. Mais la réalité est autrement cruelle. Lorsque Soraya, la femme de Kader, le rejoint avec leurs enfants, Ali et Samia, ce n'est que désenchantements et désillusions : non, la petite famille ne sera pas logée dans une des belles maisons dorées des cartes postales envoyées par Kader mais dans la baraque 1957 du bidonville gris et boueux de la Folie. Exposée au froid, à l'humidité et vivant dans des conditions de vie déplorables, la petite Samia tombe sérieusement malade. Commence alors pour Kader et Soraya un véritable parcours du combattant pour obtenir l'accès à un logement décent...

Le bien nommé bidonville de la Folie ou l'histoire douloureuse des travailleurs immigrés maghrébins
L'histoire de Kader est celle de nombreux travailleurs immigrés Maghrébins venus en France dans les années 1960 à l'appel du gouvernement pour participer à la (re)construction du pays : construction de routes, d'infrastructures, de logements..., les immigrés ont constitué une main d'oeuvre bon marché que les français n'ont pas hésité à solliciter. Rêvant d'une vie meilleure, beaucoup d'Algériens parmi d'autres communautés, se sont laissés tenter par cet Eldorado où, à en croire certains, il suffisait de se baisser pour ramasser les billets. Pourtant, cet échange de bons procédés qui semblait au départ partir d'un principe louable (accueil en France pour du travail), s'est avéré être un véritable fiasco : en effet, si les premiers travailleurs immigrés des années 1950 étaient logés dans des « garnis » du centre-ville, la rapide saturation de ces logements meublés et l'arrivée des familles ont précipité l'installation de baraques de fortune sur les terrains vagues à proximité des usines et des chantiers. C'est ainsi que le bidonville de la Folie s'est construit sur les terrains de l'Établissement Public pour l'Aménagement de la Défense (EPAD) : « Sur les chantiers à proximité, le chemin de grue et la préfabrication régnaient en maître. L'EPAD, responsable de l'urbanisation de la zone, entraînait une transformation radicale du paysage. Tel un îlot perdu, la Folie subsistait au milieu de ce ballet incessant de camions charriants de la terre. Sa résorption n'était pas encore programmée mais la Brigade Z, constituée de démolisseurs aux ordres des autorités, empêchaient son extension. » (extraits).
Non seulement, les habitants du bidonville y souffraient du froid, de l'humidité et de la saleté (ils avaient honte d'aller en ville avec leurs chaussures inévitablement crottées de boue et enveloppaient leurs chaussures de sacs plastique pour les protéger) mais ils devaient en plus se coltiner la corvée d'eau (une seule fontaine d'eau mise à disposition pour 1500 travailleurs et 300 familles), devaient craindre les risques d'incendie et devaient en plus subir les contrôles incessants et les brimades et humiliations de la Brigade Z (sa mission était de contenir l'expansion du bidonville car le terrain devait être réhabilité pour accueillir les nouveaux quartiers de la Défense). Dans un contexte politique complexe alors marqué par la Guerre d'Algérie (1954-1962) et les conflits entre la France et le FLN, la défiance manifeste de certains citoyens français envers les populations immigrées qui s'est notamment traduit par les ratonnades et le massacre du 17 octobre 1961, envenime les relations entre les immigrés, les autorités publiques et les administrations. Pour être relogés dans les cités de transit ou dans des habitations salubres, les travailleurs immigrés doivent payer des pots de vin et faire face à des casse-têtes administratifs sans fin. La situation devient intenable et force est de constater que le rêve vendu par la France aux travailleurs algériens s'est définitivement vidé de sa substance et n'est devenu qu'un miroir aux alouettes... Heureusement, de nombreuses personnes à l'instar de Véronique Hervo ont milité pour défendre les droits de ces travailleurs immigrés et laissé des archives inestimables pour la reconnaissance de ce douloureux épisode de l'histoire de l'immigration en France...

Histoire, mémoire et bande-dessinée, un trio gagnant
Exploitant les enregistrements sonores et les photos collectés par Véronique Hervo au bidonville de la Folie dans les années 60, Laurent Maffré a travaillé ce projet de bande-dessinée dans le cadre de recherches du programme pluridisciplinaire de l'Agence nationale de la recherche (projet Terriat, Territoires de l'attente). Ce projet qui s'intéresse à la mise en attente des communautés en déplacement et en particulier à la manière dont les populations migrantes s'approprient les lieux et les moments de leur trajectoire interrompue, a permis cet excellent travail mémoriel sur l'histoire de l'immigration en France. Largement inspiré des témoignages des habitants et des documents d'archives hérités de Véronique Hervo, Laurent Maffré qui met intelligemment son talent de dessinateur et de narrateur au service d'un récit mêlant réalité et fiction, prouve une fois de plus que le 9è art sait avec justesse et brio, s'illustrer et se mettre en scène dans des projets scientifiques aux objectifs ambitieux comme des travaux sur l'histoire et la mémoire de l'immigration. Aussi, pour ses sobres dessins aux innombrables et minutieux détails, pour l'alternance de certaines planches aux applats gris marquant des situations tristes, tragiques ou angoissantes avec une majorité de planches en noir et blanc dominées par la clarté, pour la richesse de son contenu (malgré ses quelques 160 pages, cette bande-dessinée propose un contenu très riche), pour la qualité de ses propos (pas de jugements, ni de condamnations), Demain, demain est une lecture à découvrir absolument... Une formidable réflexion sur la thématique de l'exil qui devrait tous nous interpeller à une période maussade par les « crises migratoires »...

Pour compléter cette passionnante lecture, je vous invite à découvrir le web documentaire intitulé 127, rue de la Garenne, le bidonville de la Folie, Nanterre (frise multimédia illustrée et enrichie par les commentaires de Véronique Hervo et par les témoignages des habitants du Bidonville à l'poque) qui accompagne l'ouvrage (co-production de Arte).
Lien : http://embuscades-alcapone.b..
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critiques presse (4)
NonFiction
13 septembre 2013
S’appuyant sur un projet de l’Agence Nationale de la Recherche sur les territoires de l’attente, Laurent Maffre s’applique dans cette très belle bande dessinée de 140 pages à retracer le plus fidèlement possible la vie de Kader, rejoint en octobre 1962 par sa femme Soraya et leurs deux enfants Samia et Ali.
Lire la critique sur le site : NonFiction
Lhumanite
04 février 2013
Revisite avec force ce passé révoltant mais interroge aussi le présent, s’offrant comme un plaidoyer pour le droit au logement et à un habitat décent.
Lire la critique sur le site : Lhumanite
Lexpress
05 juin 2012
À la croisée du documentaire et de la fiction, le destin d'une famille algérienne, du bidonville de Nanterre à son relogement.
Lire la critique sur le site : Lexpress
BoDoi
18 mai 2012
Usant d’une grande délicatesse et de beaucoup d’humanité, l’artiste insiste sur des fragments de vie a priori anodins, mais qui donnent une image juste de ces hommes et femmes ainsi parqués. Il revisite avec force un passé émouvant, révoltant.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Des fois, mes mains travaillent toutes seules. Ma tête est ailleurs. C’est comme si le corps s’adaptait parce qu’il se sait condamné. Je m’évade, tu comprends, car dans cet usine, j’ai l’impression de ne participer à rien, de ne pas laisser mon empreinte sur les choses. Alors, je pense à tout et à rien, au moment où je rentrerai chez moi. Tu sais, mon plaisir, ce que c’est ? C’est de faire chauffer une bassine d’eau et d’y tremper les mains, ça les ramollit, c’est pas croyable. Pendant quelques minutes, j’oublie le mal qu’elles me font dans la journée. Je leur pardonne. C’est idiot, ce que je dis, hein ? Mais je suis sur que tu me comprends. Je peux passer les mains sur la tête de ma fille et sentir ses cheveux. S’ils n’étaient pas si fins, je pourrais presque les attraper. Puis au bout d’une heure, mes mains redeviennent dures comme de la pierre. C’est comme si la chaîne était tellement inscrite dans mon corps que je ne pouvais plus l’arracher.
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Ils croient qu'on ne veut pas payer de loyer, qu'on ne veut pas de belles maisons comme eux ? A Paris, il y en a qui croient encore que les bidonvilles ça n'existe qu'à l'étranger. Qu'à Nanterre, il n'y a que des HLM tout neufs ; ceux qu'on voit dans les journaux. Pendant ce temps ils nous enterrent avec la terre de la défense. C'est ça qu'ils devraient venir photographier les journalistes ! Il faut qu'ils se dépêchent sinon ils auront du mal à nous retrouver.
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- A la Préfecture, ils pensent qu'on ne saura pas vivre dans les bâtiments. Que c'est trop compliqué.
- De quoi ont-ils peur ! On ne va pas les abîmer, c'est nous qui les construisons.
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La Maison Départementale de Nanterre a été construite aussi loin que possible de la population. Dans la même enceinte, dans les années 1960, on trouve un hôpital et une prison désaffectée. Le bâtiment disciplinaire dépend désormais de la Préfecture de Police. Ils l’ont reconverti en Centre d’hébergement provisoire mais pour nous, c’est le pénitencier de La Misère. Les cellules ont l’eau courante et le chauffage. Mais on y place, dans la promiscuité, les familles, les marginaux, les nécessiteux. C’est là qu’ils purgent l’étrange peine que la société française inflige à ses sans-logis. Quant à la seconde non-solution. Le père et séparé de sa famille. Envoyé au Centre Nicolas Flamel avec les vagabonds. Sa femme et ses enfants sont placés ailleurs. Au Centre d’Accueil Pauline Roland à Paris. Si les enfants ont moins d’un an, la mère peut les garder avec elle. Sinon, on place ses gamins à l’Assistance Publique
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J'ai le pays devant mes yeux. Alors que je marche sur un trottoir parisien sous la pluie, une forte bourrasque me rappelle que chez moi le soleil me dardait le visage, me cuisait la peau. Ici tout est gris, noirâtre. Au pays, tout est couleur de sable, puisqu'il pénètre tout.
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