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Critique de izabulle


Sauvés in extremis du quartier général d'Oceanie, nous retrouvons Warner et Juliette (ou Ella) en sécurité dans le sanctuaire dirigé par la fille de Castle.
Ce début de roman est un peu confus et embrumé, mais je pense que cet effet est souhaité par l'auteur, afin de nous faire prendre conscience de l'état psychologique de Juliette à ce stade de l'histoire. Les premiers chapitres se déroulent d'ailleurs dans l'esprit de Juliette et nous comprenons que même si sa soeur Emmaline est restée en Océanie, pour autant la connexion psychique entre les deux soeurs est bien réelle.
Cet ultime tome qui clôture cette 2ème saison, va mettre à rude épreuve Warner qui deviendra du fait du scénario notre constante. Mon attachement pour ce personnage n'a fait que se renforcer, admirative de sa force, de son contrôle et de son amour pour Juliette. Je n'ai pu m'empêcher de voir ce tome en miroir du dernier de la saison 1, mettant également en lumière Warner et Juliette, en sublimant leur amour par des scènes à la tension sexuelle incroyable.
Comme pour le tome précédent, nous retrouvons des chapitres avec le point de vue de Kenji, permettant de distiller un humour bienvenu, dans un monde dystopique au bord de l'implosion. Son histoire naissante avec Nazeera ne sera pas du tout développée ici, ce qui m'aura manqué, mais qui me donne aussi l'espoir du développement peut-être d'une série spin-off sur ce couple, qui sait ?!
Un nouveau tome que j'ai encore une fois dévoré d'une traite. C'est si agréable de retrouver l'écriture poétique de Tahere Mafi, que je connais bien maintenant. C'est comme se plonger dans un cocon protecteur et familier, tout en se laissant ballotter et surprendre par un scénario toujours surprenant. Une fin de saison qui m'aura totalement comblée, tout en me laissant espérer qu'il ne s'agisse pas du point final à cette si fabuleuse histoire.
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