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La malédiction des Trencavel tome 1 sur 4
EAN : 9782266143837
508 pages
Pocket (11/10/2004)
3.68/5   34 notes
Résumé :
Octobre 1168: Roger Trencavel, vicomte d'Albi, Carcassonne et Béziers s'allie au roi Felipe d'Aragon pour châtier les bourgeois de Béziers qui ont assassiné son père un an auparavant. Mais alors qu'il triomphe, ivre de vengeance, une voix de femme s'élève dans la foule : Ton engeance sera maudite, oubliée de Dieu, effacée de la terre ! La malédiction va s'enfouir très vite dans la mémoire du jeune seigneur mais elle n'en est pas moins réelle... Revenu en son palais ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Il y avait un moment que j'avais envie de lire ce livre, qui est le premier tome d'une série de quatre.
Verdict : je ne lirai pas les trois tomes suivants.En effet, je n'ai pas du tout accroché à la première partie de la Malédiction des Trencavel, peut-être à cause des premières pages, truffées d'un vocabulaire spécifique au Moyen-Age et au sud de la France à cette période, au point qu'il était impossible de lire une phrase sans être obligée de se reporter au lexique à la fin de l'ouvrage. Difficile de s'immerger dans l'histoire dans ces conditions.
Question vocabulaire, les choses s'arrangent par la suite et puis l'histoire (inspirée de faits réels) est intéressante, mais difficile de se débarrasser d'une mauvaise première impression !
Les critiques que j'ai lues sur les blogs étaient pourtant bonnes et c'est ce qui m'a décidée à poursuivre ma lecture malgré tout, pour être sûre de ne pas passer à côté d'un bon roman...
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Je viens de finir le premier tome de la série de la Malédiction des Trencavel et cette dernière s'annonce sous les meilleurs auspices. Tous les ingrédients sont au rendez-vous pour faire de cette épopée historique un roman comme je les aime :


- Un cadre sauvage et authentique au XIIème siècle au beau milieu du Midi cathare.
- Une jeune héroïne (Adélaïs, comtesse de Toulouse) qui n'a pas froid aux yeux, faisant fi à la fois du joug paternel, de la bienséance due à son rang et de l'emprise de l'Église romaine.
- Son mari, un seigneur fougueux et sauvage ( Roger Trencavel, vicomte d'Albi, Carcassonne et Béziers), peu scrupuleux, et la tenant à l'écart de sa Cour.
- Un amour passionné entre Adélaïs et un chevalier troubadour élégant, romanesque et non moins courageux. ( Aimeric de Castelnau)
- Un subtil mélange de barbarie médiévale et ambiance chevaleresque, où se côtoient -difficilement- les hommes de guerre rustres de Trencavel et la noblesse plus distinguée de la Cour du comte de Toulouse Raymon V.
- Mais aussi, les prémices d'une rivalité religieuse entre l'Église romaine et les « hérétiques », ceux qui sont de plus en plus nombreux à rejoindre la cause des Bonshommes qui prônent une vie d'ascète, éloignée de toute tentation du Mal.


Il me tarde de lire la suite ! Que deviendront les impossibles amours d'Adélaïs et de son preux chevalier ? Suivra-t-elle son coeur comme elle l'a fait jusque là ou se rangera-t-elle du côté de la raison, afin d'éviter tout conflit ouvert entre son père et son époux, ce qui mettrait fin à la paix déjà bien menacée.
Et c'est aussi parce que je suis tombée sous le charme des châteaux cathares lors de mes vacances en Ariège que j'ai bien envie d'en connaître un peu plus sur cette partie tragique de l'Histoire.

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Nous voici en plein coeur d'une époque de troubles religieux et politiques, avec pour accompagnement, l'apparition du catharisme, courant qui fait apparaître ceux qui se considèrent comme des "parfaits". Nous sommes en l'an de grâce 1168 et le midi de la France se déchaîne dans des luttes de pouvoir et de territoire. Raimon V de Toulouse, qui a capitulé face à l'ambitieux vicomte Roger Trencavel, lui offre la main de sa fille Adelais en mariage. La jeune fille d'à peine douze ans ne se doute pas de ce qui l'attend, d'autant plus qu'elle est amoureuse du jeune Aymeric de Castelnau et qu'elle n'a pas l'intention de se laisser dicter sa conduite par un futur époux nourri aux idées du catharisme.
Je n'ai lu que le premier tome pour l'instant car l'intrigue est assez touffue et dense, malgré une bonne introduction des personnages et j'attendrai un peu avant de continuer. Pour ce qui est du personnage d'Adelais, elle n'est pas sans me rappeler le capricieux caractère d'Aliénor d'Aquitaine et ses manies à ne faire que ce que bon lui semble. Ce livre reste néanmoins une belle plongée dans le Moyen-Age et l'on découvre vraiment le sud-ouest de la France de fond en comble!
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Comment faire simple avec un roman et un contexte historique aussi touffu ?

Alors que la guerre gronde entre le Comte de Toulouse et Trencavel, le vicomte de Carcassonne, un accord semble trouvé afin d'éviter que les terres de Trencavel tombent dans les griffes du roi d'Aragon. Mais peu de temps avant la noce, celui-ci se voit maudit par une femme en détresse qui lui promet la déchéance par le biais de son premier fils.
Si Roger de Trencavel n'est pas vraiment le personnage principal, c'est ce point qui va orienter tout le récit, puisque le personnage va se servir de la fille de son ennemi, Adelais de Toulouse, pour détourner la malédiction.

Le caractère tranché de notre héroïne peut étonner quand on se réfère à l'image générale de la femme au Moyen-Age, mais il faut garder en mémoire qu'il y a déjà eu des femmes de têtes par le passé, je pense à Aliénor d'Aquitaine, contemporaine d'Adelaïs, ou à Anne de Bretagne, 200 ans plus tard.

Si, comme je le disais, la période est intense et confuse, Bernard Mahoux arrive à rendre l'ensemble très crédible, se basant sur une facette de l'histoire pas forcement très connue mais terriblement passionnante parce que moderne, politiquement intéressante et couplée à une histoire d'amour riche en rebondissements.

Un excellent choix de fiction historique.
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Nous sommes au XIIème siècle, la France n'est pas encore centralisée autour de Paris, des régions sont dirigées par des seigneurs plus locaux qui cherchent à maintenir ou à augmenter leur pouvoir et possessions. le comte de Toulouse Raimon V et Roger de Trencavel vicomte de Carcassonne ne s'aiment pas, s'accusant chacun des plus viles méfaits. Mais Raimon V se fait vieux et veut la paix des armes, aussi marie-t-il sa fille Adelais au vicomte.
Adelais est belle, désirable mais, pas de nuit de noce pour elle, le vicomte la rejette, elle sera son otage.
Nous sommes dans une région parsemée de Châteaux forts, d'abbayes fortifiées, de forêts peuplées de loups, de taureaux sauvages, nous partageons des fêtes et ripailles gargantuesques et surtout nous voyons des territoires où se côtoient les religions catholiques et cathares.
Toulouse est papiste et Carcassonne s'est tournée vers les « parfaits ». le Comte et le Vicomte ont chacun choisis un camp, la guerre semble inévitable.
Dans un langage au vocabulaire parfois hermétique (mais un glossaire se trouve en fin de livre), l'auteur (historien) nous livre une belle aventure amoureuse aux élans probablement un peu exagérés…mais avec une description qui me paraît assez réaliste de la vie en ces temps troublès.
Belle lecture dont j'entame la suite.

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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Mon confesseur Guillaume Clergue était réellement un saint homme, et même Raimon le respectait.
J'étais tout à fait disposée à lui parler de mes relations avec mon mari, quand nous vivrions ensemble, car notre coexistence avait été officialisée - sinon inspirée - par l'Eglise. C'est sous cet égide que j'étais la femme de Roger Trencavel, vicomte d'Albi, Béziers et Carcassonne. J'avais donc des comptes à lui rendre, comme elle avait à me protéger. Mais je n'étais redevable à personne de mon penchant involontaire, irrépressible, sans préméditation, sans calcul, et donc sans faute pour un autre homme. Cet amour était le fruit naturel de l'humaine nature.
Je n'étais pas davantage responsable de mon amour pour Aimeric que la course du soleil, ou de la chute d'un fruit mûr vers la terre. Je ne pouvais infléchir davantage l'un ou l'autre. Et quel péché pouvait-il y avoir dans un sentiment sincère et pur ? Dans l'amour ? Il ne peut y avoir péché dans la sincérité et dans l'amour.
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La sauveté du Somail n'était encore qu'un simple refuge pour les pèlerins surpris par a nuit et les bûcherons attaqués par les loups quand elle avait été donnée par l'archevêque de Narbonne à son neveu, premier abbé du prestigieux monastère de Saint-Pons;
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