Marceau Bassompière a réussi à fédérer tous les petits producteurs de noix de Dordogne, pour créer la Périgorde dont il est le président-directeur. C'est un homme imbu de lui-même, tyrannique autant avec ses associés, qu'avec son entourage, familial ou non. Sa femme Juliette est décédée une dizaine d'année plus tôt dans un accident de voiture. Les trois enfants, adultes maintenant, ont pris des chemins forts différents. Ludolphe ne rêve que de succéder à son père, c'est un mou doublé d'un idiot qui vit dans l'ombre de son père. Hermine fait partie d'une petite bande de filles de bourgeois qui mènent grand train et qui volent de temps en temps pour se donner le grand frisson. Jonas ne ressemble en rien au Bassompierre.
Des lettres anonymes, des bruits de couloir de mauvaises langues, soutiennent que le décès de Juliette ne serait pas accidentel. Depuis ce jour-là, sa soeur Agathe, avec qui elle entretenait des rapports fusionnels est devenue complètement maboul, zinzin, siphonnée.
La parole est donnée tout à tour aux protagonistes de l'histoire pour nous en présenter les différents aspects, les différents rapports entre les uns et les autres. Un roman de terroir construit comme un puzzle, avec des petites touches de révélations par-ci, par-là. Il faudra attendre les dernières pièces pour comprendre toute l'ampleur de la folie des Bassompierre. Mon intérêt pour ce roman a été crescendo, le mystère s'épaississant au fur et à mesure des pages.
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livre bien écrit mais j'ai trouvé le rythme trop lent.
la presentation de chaque personnage est longue, et l'intrigue peine à se mettre en place.
j'ai du me motiver pour ne pas abandonner car on met du temps à emboiter les pièces du puzzle.
au final j'ai bien aime le dénouement de l'intrigue
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C'est le premier livre dans lequel je n'ai jamais su qui était qui ce qu'il a fait ....
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L'histoire se passe au pays de la noix, dans le Périgord et le personnage principal s'appelle Bassompière. Bienvenue dans le nouveau roman de Jean-Paul Malaval. Une histoire sombre dans laquelle un corbeau tente d'entacher la l'image du héros en l'accusant d'un crime qu'il n'a pas commis.
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Un amant n'est jamais sans reproche, se disait Mélisange Reims, et c'est de salubrité mentale que de lui rappeler incessamment. M. Bassompierre vient me visiter, abandonne son sperme après quelques savants jeux de mains et repart satisfait et repu. Ne devrais-je voir en lui qu'une machine éjaculatoire ? On s'ennuierait vite à cette routine. Il me faut casser le rythme, rappeler que je ne suis pas seulement un vagin.
Quelquefois, l'amour s'apparente au viol, lorsqu'il se termine d'un coup, sans explication. Un sourire évasif ou un petit mot minable pour solde de tout compte.
Il n'est rien qui puisse arracher un homme à son histoire, quand celle-ci poursuit son cours inexorablement. Sinon à se placer en marge. A cultiver l'errance. Sans but. Sans destination.
L'homme lâche rêve à sa puissance et se recroqueville sur lui-même, plus malheureux que jamais de l'inaccompli.
Foire du Livre Brive 2016 - France Bleu Limousin - Jean Paul Malaval