- Mon père, disait, autrefois, qu'il n'aimait pas serrer la main des ouvriers, parce qu'ils avaient la peau usée...
Le vieux éclata de rire.
- Pour qu'il y ait des riches, il faut que des pauvres travaillent pour eux. Et à mon avis, il serait plus charitable que les riches, enfin, ignorent leur répugnance.
- Maman a les mains douces, et pourtant, je ne crois pas qu'elle soit riche.
- La richesse du cœur vaut tout l'or du monde, mon petit. Et je crois, moi, dur comme fer, que le cœur est plus important que tout
Foire du Livre Brive 2016 - France Bleu Limousin - Jean Paul Malaval