Un chagrin d'amour et d'ailleurs

Voilà un roman très déroutant ! L'ai-je aimé ? Pas vraiment. Sans toutefois vraiment savoir pourquoi.
Tout avait pourtant bien commencé.
Dès les premières pages, j'ai été intriguée par Jeannette qui cache son mal être dans l'alcool.
Femme du député-maire d'une ville du nord, elle peine à trouver sa place. Dans cette province les ragots vont bon-train. Les bonnes âmes disent qu'elle est malheureuse de n'avoir pas pu donner d'enfant à Gilbert, son mari depuis 20 ans.
Les autres pensent que le mari volage est seul responsable de ce naufrage.
Sortie ou plutôt échappée de la clinique où elle suit une énième cure de désintoxication, Jeannette compte bien s'inviter auprès de Gilbert lors de l'inauguration de la maison de la culture.
C'est une femme perdue qui déambule sous les yeux des invités.
Marie-Christine, la maîtresse est à l'affut bien décidée à ne pas céder un pouce de ses avantages de favorite.
Une histoire qui aurait pu être passionnante.
Si l'auteure s'attarde sur la psychologie de Jeannette, j'ai regretté le manque de conviction dans la description des personnages secondaires.
Le mari m'a semblé bien falot, batifolant d'une femme à l'autre, sans savoir qui il aime vraiment.
Marie-Christine, la maîtresse, est-elle amoureuse de Gilbert ou simplement attirée par l'aura que lui confère sa liaison avec un élu ?
Bien des questions auxquelles je n'ai pas trouvé de réponses.
Je n'ai pas davantage été convaincue par l'écriture assez sèche de Françoise Mallet-Joris que je connaissais déjà pour avoir lu et aimé, il y a bien longtemps « Allegra » ou « La maison de papier ».

Je poursuis mes lectures des romancières préférées de ma mère et je découvre Françoise Mallet-Joris qui a écrit un beau roman joliment intitulé « Un chagrin d'amour et d'ailleurs ».
J'aime beaucoup le sujet, très original pour la fin des années 70, celui de la souffrance psychologique d'une femme dont le mari est maire de la ville.
Jeannette est alcoolique pour supporter une place qu'elle ne veut pas tenir car elle doit faire bonne figure alors que Gilbert, son mari, la trompe avec une femme plus jeune.
Pourtant, elle va quitter la clinique dans laquelle elle s'est inscrite pour se soigner car c'est le jour de l'inauguration du centre culturel. Elle veut se rattraper et montrer qu'elle peut être décente auprès de son mari qui n'a jamais vraiment cessé de l'aimer.
Elle va faire attention à sa tenue et éviter de boire en se rendant sur les lieux des festivités. Mais c'est sans compter sur Marie-Christine, sa rivale, qui va l'inciter à se sacrifier pour la carrière de Gilbert.
Il y a des passages un peu bavards mais j'ai eu beaucoup d'empathie pour Jeannette et je trouve que Françoise Mallet-Joris décrit bien les jeux de pouvoirs politiques, médiatiques ou sentimentaux et la crainte du scandale. Et puis, il y a une excellente fin assez inattendue.

Le temps d une importante journée, dissection d une vie de couple qui n a pas su répondre aux attentes de l un et de l autre. Gilbert, député maire doit inaugurer son grand projet, sa maison de la culture mais c est sans compter sur la possible interruption de Jeannette qui est sortie de sa cure. La carrière politique du mari n étant pas parmi les aspirations de vie de sa femme, Madame s est réfugiée dans l alcool. Mais est ce la seule raison, est ce la vraie raison ? Peut être est ce le seul moyen qu'elle a trouvé pour le saborder ? Mais a t il seulement besoin d aide pour ça ?

Sans grand intérêt.... hop dans carton " pour vide greniers "

Une petite critique pour un livre que j ai lu rapidement et que je pense ne restera pas grave dans ma mémoire
Ce livre écrit en 1981 raconte un fait de société qui pourrait être encore d actualité
Une femme devient alcoolique pourquoi ?
L usure de la vie , etre toujours en représentation est ce facile?