Quelqu'un avait été assassiné par le Polichinelle dans un studio de production où l'on enregistrait à la chaîne des émissions de téléréalité. NI valeur, ni morale, vulgarité sans fond, sexe et sottise en rut, calvaire de grammaire et affluence de flatulences, il n'y avait rien à sauver dans ces .. tristes réalités-là.
Néanmoins, même si ces émission mettant en présence bellâtres et pétasses pouvaient à juste titre énerver, retirer à la cuillère la cervelle d'une de ses "stars-tampax" sous prétexte de maltraitance de syntaxe restait un acte somme toute excessif.
Le lynchage avait, de tout temps, été l’une des préoccupations préférées de l’être humain. Pierres, coups de poing, parpaings, briques ou tweets, qu’importe, l’essentiel était de détruire le singulier pour innocenter le pluriel.
Pour faire une maison, il faut des briques, plein de briques. Pour une enquête, c’est pareil, c’est l’accumulation d’indices, des petits, des gros et des moyens, qui conduit à la vérité.
Je crois que ce sont les circonstances qui font l'homme.
On vivait dans un monde sans autre valeur que la notoriété, sans autre morale, sans autre logique que celle de l'argent.
Réfléchissez bien, Mallock, aux maîtres auxquels vous obéissez. Ce ne sont plus simplement nos actes qu’ils interdisent, ce sont nos opinions, les phrases et les mots qui les portent. Quand une société commence à empêcher les gens de dire, elle n’est plus loin de les empêcher de penser. Et bientôt de faire, en mettant les fers aux effarés qui voudraient passer outre. Honni soit qui mal y pense. Que ferez-vous lorsque l’on mettra les humoristes en examen ? Irez-vous vous-même les chercher ? Leur mettre les menottes ? Les tabasser, s’ils osent se défendre ? Quelle réponse avez-vous à ça ?
« Ni Dieu, ni maître, et pas de chaussettes avec des sandales », ce sont là mes seules véritables croyances.
L'âge avait cette vertu cardinale de calmer les ardeurs inutiles et de remplacer le courroux par cette sorte de mépris tempéré que l'on appelle indifférence.
On parle de “tic et pat” car l’héboïdophrène présente une structure psychotique infra-clinique avec, aux meilleurs moments, des aménagements psychopathiques, mais également une symptomatologie du registre de la psychose lorsqu’il pète les plombs. » En un mot, et sans jeu de mots, en dehors des sphères de son compagnon, on a en liberté la pire des bombes : cette foldingue.
Le pardon guérit l’avenir, pas le passé.