Citations sur Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi (247)
Je tisse comme une araignée du ciel le fil qui relie les rêves et la réalité et dans ma toile j'embarque l'espoir absolu
Je suis mécaniquement vivant, puisque mes doigts bougent et que mes yeux clignent. Mais je suis rempli de vide.
Tout va te paraître dérisoire, mais n'abandonne rien. Ne cède rien au désespoir ! Utilise tes rêves. Et même s'ils sont cassés, recolle-les !
il y a bien les souvenirs mais quelqu'un les as électrifiés et connectés à nos cils, dès qu'on y pense on a les yeux qui brûlent .
Les jours passent, la nuit reste. Maintenant, tu me manques. Des fois c’est tes bras, des fois c’est tes pas dont je crois reconnaître le bruit. La plupart du temps, c’est toi en entier.
Si c'était pas une histoire de tradition et de respect pour les autres "habitants" du cimetière, en plus des fleurs, je t'amènerais des gâteaux et des livres. Des oiseaux, il faut des oiseaux, je vais planter des œufs d'oiseau, j'irai en cachette et tu finiras par éclore de nouveau.
Quand ce sera mon tour de mourir, je voudrais m'évaporer. Je ne veux pas que quelqu'un que j'aime ait à choisir où m'enterrer et dans quelle boîte.
Apparais ! Dans le ciel blanc sous la forme d'une étoile noire ou juste là, sur mon épaule, viens ! Je suis fatigué que tu sois morte, fatigué de me heurter à ce putain de vide, fatigué...
Il rassemble un vieux grimoire, mais format poche. La couverture est aussi épaisse et rugueuse que l'écorce d'un arbre. Je le manipule comme j'aime le faire avec mes livres fétiches. Passer le plat de la main dessus, l'ouvrir, le fermer,
Feuilleter en accéléré avec le pouce, m'arrêter au hasard sur une page, goûter les mots comme on trempe le doigt dans une sauce, et renifler l'odeur du papier tout neuf, ou tout vieux, de la colle aussi, entre les pages.
Quand ce sera mon tour de mourir, je voudrais m'évaporer. je ne veux pas que quelqu'un que j'aime ait à choisir où m'enterrer et dans quelle boîte.