Toutes ces aneries qu'on apprend à l'école

Non, Molière n'est pas mort sur scène. Non, Gutenberg n'a pas inventé l'imprimerie. Non, Christophe Colomb n'a pas découvert l'Amérique. La mousse sur les troncs d'arbres n'indique pas le Nord, et les moustiques ne nous piquent pas pour se nourrir. Marie-Antoinette n'a jamais dit "S'ils n'ont pas de pain, qu'ils mangent de la brioche", pas plus qu'André Malraux n'est l'auteur du célèbre "Le XXIème siècle sera religieux ou ne sera pas".
Les enseignants n'ont pas la science infuse, et sont aussi capables de transmettre des énormités dans leurs leçons. Pour lutter contre ce phénomène, les anglo-saxons ont déjà à leur disposition une "liste des erreurs courantes" (common misconceptions) sur Wikipedia, et des livres comme "Lies They Teach In School". Lydia Mammar vient prouver, avec son livre Toutes ces âneries qu'on apprend à l'école, que ce souci d'exactitude existe aussi en France.
En apportant les précisions là où elles sont requises, ce livre remet les pendules à l'heure. Par exemple, le soleil ne se lève presque jamais exactement à l'Est, sauf lors des deux équinoxes. La langue n'a pas le monopole du goût, car l'odorat serait responsable à 90% de la sensation gustative. Et si Zola a bien rédigé son célèbre "J'accuse...!", c'est Georges Clemenceau qui en a trouvé le titre...
D'erreurs grossières en approximations outrancières, le lecteur pourra à l'aide de ce précieux manuel identifier, matière par matière, les méconnaissances apprises sur les bancs de l'école.
Lien : http://www.vousnousils.fr/20..