Flash, tome 3 : Guerre au gorille

J'éprouve une petite baisse d'engouement devant ce tome 3 des aventures modernes de notre super-héros véloce. Ça reste assez léger bien que le méchant gorille Grodd se comporte vraiment comme un barbare à arracher des bras comme ça ; son armée poilue a un look de BD (ça tombe bien) et fait plutôt rire. Mais j'ai eu un peu de mal à me passionner pour cet arc.

La suite a plus retenu mon attention. Flash a sauvé les quelques survivants – dont Iris, sa femme depuis des décennies mais pas dans cette collection DC Renaissance – de l'univers de la Force Véloce, et ces derniers ont acquis quelques petits dons dont ils décident de se servir avec plus ou moins de succès. On a droit à un Barry Allen en mode « Piège de Cristal » qui se balade dans les conduits d'aération d'une prison. Mais les choses évoluent vite vers le mode diplomatie ; les « méchants » ont toujours bon fond ici (sauf Grodd).

Enfin on place les jalons pour la suite. Dans un esprit d'équilibre, il semble que la Force Véloce a généré une espèce de Flash inversé dont le visage n'est pas très beau à voir. Je suis pas sûr que la diplomatie marche avec celui-là. Qui vivra verra.

Petite déception sur le dessin aussi, car Francis Manapul laisse la place plusieurs à d'autres illustrateurs moins talentueux, ou dont le dessin est moins adapté à la vitesse de Flash. L'effet est cependant un peu compensé par l'encrage et les couleurs communes qui homogénéise l'ensemble.

Troisième tome réunissant les dernières aventures en date de Flash, je dois dire que j'ai beaucoup moins aimé ces derniers arcs narratifs.

Tout d'abord, on assiste à l'invasion de Grodd et son armée de Gorille bavards. Difficile de ne pas comparer avec l'univers de la Planète des Singes tant les ressemblances se font sentir. Des singes doués de parole, violents, désirant la suprématie sur les humains et mettant en avant leur civilisation ; des voyages spatio-temporels, des singes plus sages faisant leur possible pour aider les humains...comment fermer les yeux ? Un arc peut-être un peu poussif sur les bords ou peut-être tout simplement que ce virage old science-fiction n'est pas tellement de mon goût.
Une chose que j'ai apprécié quand même, c'est l'alliance de Flash avec ses vieux ennemis contre Grodd et son armée. Chacun y va de son pouvoir et chacun y trouve sa place.

En revanche, je me délecte toujours autant du travail visuel effectué ici par le duo Francis Manapul et Brian Buccellato. Dessins comme colorisation, c'est dans la lignée des tomes précédents et c'est beau.

L'arc suivant, plus court se concentre sur les conséquences pour les humains d'avoir été prisonniers de la Speed Force. On apprend quelques petites choses mais rien de palpitant ici d'autant que le duo précédemment cité n'est plus tout à fait l'oeuvre. le travail des planches a été délégué et c'est pas de mon goût. Heureusement, le retour du duo se fait dans les dernières planches mais ça provoque une rupture visuelle dans le tome.

Un tome qui calme mon engouement pour cette série mais ne le stoppe pas complètement. Un côté un peu trop déjà-vu ici et quelques dialogues éculés...

Guerre au gorilles, est le troisième tome de Flash, scénarisé par Brian Buccellato et Francis Manapul, et aussi dessinée par ce dernier.

Le scénario, le roi gorille Grodd, attaque central city, avec son armé de gorilles, dans le but de dérober à flash, la force véloce, estimant en être le légitime possesseur. Pour l'arrêter, Flash va devoir s'allier aux Lascar ( ses ennemis dans le deuxième tome ). Et tout cela pour finir dans un affrontement final Flash contre Grodd.
Une fois cette parti, du scénario conclut, on repart aussitôt sur un nouvelle arc narratif, en effet ont apprend, que d'autre personne, en partie à cause de Flash, son détenteur de la force véloce, ce qui ne va pas sans poser quelque problème à notre super-héro.

Ce tome ci, est dans la lignée des premiers, sympa, sans plus. le scénario part un peu dans tout le sens à mon goût et cela devient certaine fois trop embrouillé pour bien comprendre. La première est composé presque essentiellement d'action, alors de base j'ai rien contre l'action, mais là ça donnait l'impression de débauche, que des combats à presque toute les pages... La deuxième partie, introduction d'un nouveau scénario oblige, est plus posée.
Le dessin quand à lui est agréable, mais rien de fou non plus.

Suite aux évènements de la Révolte des Lascars, Barry Allen, qui passe pour mort, va devoir affronter une invasion de gorilles menés par Gorilla Grodd.

Encore une fois, j'ai eu un peu de mal avec cet opus des aventures de Flash, même si j'ai eu l'impression d'être davantage en terrain connu, puisque des évènements du même genre avaient eu lieu dans la série télé. J'ai à nouveau été gênée par ma méconnaissance de ce super-héros et de son univers et aussi par la présence de personnages qui m'étaient inconnus. Malgré tout, cette histoire était nettement plus claire que la précédente et, si je ne peux pas affirmer avoir tout compris, j'ai du moins pu suivre l'intrigue propre à ce tome sans trop de problèmes.

A défaut du reste, j'ai été séduite par le dessin, en particulier celui de Francis Manapul. Il y a de très jolies planches, bien mises en valeur par les couleurs utilisées. Les cases sont assez dynamiques et les auteurs jouent sur la mise en page pour accentuer le visuel de la vitesse de Flash.

Une lecture plutôt sympa, avec de beaux dessins, mais peut-être un peu difficile d'accès pour les néophytes dans mon genre.
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J'adore vraiment Flash ! Et cette suite était vraiment géniale ! Mais bon j'espère que Barry va bientôt aller avec Iris.
Vivement le prochain !