Je referme le livre de
Laure Manel avec des sentiments mitigés. J'avais bien sûr très envie de retrouver les protagonistes de «
la mélancolie du kangourou », mais j'avoue que le début du roman m'a paru peu palpitant. Certes on ne pouvait que se réjouir de les voir heureux mais le bonheur étalé sur un bon tiers du roman m'a semblé presque lassant. Et puis... tout bascule, et là, le roman revêt un intérêt nouveau, on avale les pages, on sort son mouchoir, on se met dans la peau des personnages, on vibre enfin.
Sans vouloir déflorer le sujet,
Laure Manel réussit avec brio à parler d'un sujet grave en le dédramatisant et en maintenant le lecteur sous une sorte de pression émotionnelle empreinte de douceur et de poésie.
C'est puissant !
Accrochez-vous la deuxième partie vaut le coup !
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