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Critique de Bigmammy


Où l'on apprend soudainement que deux ans après le décès de Jacques Martin, la saga d'Alix continue …. le héros lisse aux boucles blondes a maintenant 50 ans, des cheveux blancs, mais est toujours aussi séduisant – mais plus sage aussi. Il a deux enfants : Titus et Khephren, le fils d'Enak, son compagnon inséparable disparu mystérieusement après la mort de Cléopâtre – gageons qu'on le retrouvera dans un épisode suivant, patience

Une nouvelle aventure donc, qui se passe au moment où l'empereur Octave-Auguste est sacré Pontifex Maximus, cumulant donc les pouvoirs temporels et spirituels. Mais cela ne plait pas à tout le monde, en particulier au prêtre du temple de Jupiter Capitolin, un vieux radoteur aveugle qui ressemble formidablement au frère Jorge, héros central du film tiré de « Au nom de la rose », le roman d'Umberto Eco. Lequel vieux radoteur est le frère du général Rufus, un ancien compagnon De César, pas très clair .....

On l'aura compris, cet album est un premier tome et nous resterons sur notre faim jusqu'au prochain. Cependant, le challenge de continuer la saga des aventures d'Alix l'intrépide est relevé crânement. le graphisme est différent, plus actuel, la mise à la couleur harmonieuse, elle rappelle furieusement la série TV américaine "Rome", réaliste en diable, et n'a plus grand-chose à voir avec la « ligne claire » des années cinquante.

Mais les caractères sont bien tracés, la chronologie des faits respectée, les personnages historiques intégrés à l'intrigue de façon habile. Pour ma part, j'apprécie les vues cavalières de la ville de Rome, qui s'inspirent naturellement des oeuvres de Jean-Claude Golvin.

Rome nous apparaît terriblement actuelle, avec ses rivalités politiques, ses turpitudes, ses croyances qui nous paraissent bien factices. Jadis comme aujourd'hui, les querelles politiques nous semblent bien parallèles. Cela devrait inspirer les élèves latinistes à travailler leurs textes latins. Finalement, l'homme est toujours le même à travers les siècles ….
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