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EAN : 9782258133891
450 pages
Presses de la Cité (02/06/2016)
4.03/5   18 notes
Résumé :
A la suite d'une déception amoureuse, Lena décide de tout quitter : Paris, son métier d'infirmière à l'Hôtel-Dieu. Encouragée en cela par sa mère, d'origine russe, la jeune femme part pour Saint-Pétersbourg au printemps 1914.
Dans la famille du prince Noboranski, où elle est préceptrice, Lena découvre le faste et la misère de la Russie des tsars. En même temps qu'elle éprouve une attraction croissante pour ce pays qui fut celui de son arrière grand-père cosa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Depuis aussi longtemps qu'elle se souvienne, Lena a toujours entendu parler constamment de la Russie par sa mère qui y a travaillé en tant que préceptrice pendant sa jeunesse. Malgré un harcèlement constant à suivre le même chemin, Lena n'a jamais été attirée par ce pays mystérieux, préférant largement sa petite vie d'infirmière à Paris. C'était sans compter sur une déception amoureuse qui va la pousser à partir loin de tout. Entre changements historiques et bouleversements sentimentaux, le voyage de Lena ne sera pas de tout repos..


Je dois avouer que je suis toujours un peu sceptique face aux romans historiques français, je trouve que souvent les auteurs manquent de panache, d'exotisme, d'exagération.. Ce petit plus qui rend une série américaine plus prenante qu'un téléfilm français sur TF1 le samedi soir par exemple. Je généralise bien sûr, car il y a des exceptions, c'est juste une espèce de préjugé que j'ai, préjugé qui se trouve parfois renversé par quelques découvertes passionnantes qui me font dire que les français aussi peuvent écrire des romans historiques romancés tout en ayant des contextes passionnants, réels et bien documentés. J'avais déjà entendu beaucoup de bien de Madeleine Mansiet-Berthaud et le résumé de son dernier roman était incroyablement tentant, aussi me suis-je laissée tenter.. et j'ai bien fait puisque j'ai adoré l'histoire de Lena, une héroïne incroyable, inoubliable!

Lena est un personnage à multi-facettes. Comme l'auteure le dit à de nombreuses reprises, dans son sang coule la Seine et la Neva, on sent en elles deux caractères un peu en opposition ce qui la rend particulièrement charmante. Elle a la tête bien remplie - de par son éducation sérieuse d'infirmière - mais aussi un petit penchant pour l'imaginaire, ce qui vient sans conteste de toutes les histoires racontées par sa mère pendant son enfance sur la Russie, sur la vie qu'on y mène, sur le train de vie époustouflant.. Malgré ça, elle est débrouillarde et n'a pas peur de se salir les mains, bien au contraire. Elle va être très utile à la famille qu'elle sert en amenant dans leur magnifique palais un peu de la vraie vie et en apprenant quelques petites choses quotidiennes plutôt utiles aux pupilles pour qui elle travaille.

Certains pourraient trouver ce roman peu sérieux, un peu trop romancé, lui trouver un petit côté conte de fées trop prononcé.. Mais pas du tout! Outre l'histoire de Lena, nous vivons surtout la fin de l'aristocratie russe, nous voyons la déchéance d'une famille princière. de loin, nous vivons aussi les erreurs de Nicolas II et ce qu'il en résulte. L'exil de nombreuses familles, la perte de nombreux trésors nationaux, beaucoup de violence.. C'était incroyable de vivre ça de l'intérieur, le tout vu par la famille princière, par Lena, par leurs domestiques, etc. Outre le côté russe, nous sommes également en pleine seconde guerre mondiale mais celle-ci n'est que peu abordée, à part pour signaler les erreurs commises. le point central est sans conteste la Russie et tous les changements qui s'y passent, le tout grâce à la famille Nobanranski à laquelle on s'attache également forcément, surtout à Anne, Elvire et Boris, des gens qui deviendront très chers à Lena.

Vous l'aurez compris, j'ai adoré ce roman. J'ai aimé découvrir la fin de ce mode de vie qui fait rêvé, j'ai adoré découvrir Saint-Pétersbourg, j'ai aimé découvrir ce pays qui ne m'attirait pas du tout à la base et maintenant, j'ai une folle envie de m'y précipiter afin de découvrir toutes ces splendeurs décrites.
Lien : http://mamantitou.blogspot.b..
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Les nuits blanches de Lena est un roman qui m'a un peu déçue par son style. J'aurais souhaité un récit plus fluide et qui transporte davantage. L'écriture, un peu terne à mon goût, dessert cette histoire qui recélait pourtant d'un plus fort potentiel à mon avis. Peut-être pour garder un certain "sérieux", l'autrice n'est pas allée au bout de son histoire. C'est dommage car cela ne lui aurait rien enlevé de sa qualité, bien au contraire, cela n'aurait été que plus magnifique, je crois.
J'ai beaucoup apprécié l'harmonie entre la romance et L Histoire avec un grand H. Lorsque celle-ci se met au service de l'évolution des personnages et de l'histoire d'amour évoquée, je trouve cela exaltant. Ici ce sont les effets de la Première Guerre Mondiale qui vont mettre à mal le régime des Tsars en Russie et avoir des conséquences sur la vie de nos héros et leur entourage.
J'ai trouvé féérique et fabuleuse toute l'histoire qui se déroule à Saint Pétersbourg surtout lorsqu'on la lit en cette période qui précède Noël. Cela invite au voyage dans des décors magiques et somptueux... de princesses... des neiges...
L'histoire de l'héroïne, Lena, est très intéressante à suivre, notamment du fait qu'il y ait une réelle prise en compte du climat historique de la part de l'autrice. Il y a un savant mélange entre la vie personnelle de Lena et le contexte historique qui en font un très bon roman.
En bref, j'ai beaucoup beaucoup aimé cette très jolie histoire d'amour bien que j'aurais souhaité un style plus nuancé, plus élaboré, plus fluide, ce qui aurait sublimé cette histoire singulière dans l'une des destinations les plus magiques qui soit en cette période de l'année.
Ladyromance.over-blog.com

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Mars 1914, Lena est infirmière à l'Hôtel-Dieu de Paris et vit sur l'ile de la Cité avec sa mère, veuve d'un médecin misanthrope et généreux.

Jeune fille sage, Lena veut marcher dans ses pas et se donne corps et âme à son métier et à ses patients, en particulier à Jeanne dont elle supportera mal le décès.

Un soir, elle se décide pourtant à aller au caf'conf avec sa collègue Adrienne, et le petit vin blanc aidant, Lena se met à chanter Kalinka à pleins poumons et vole le coeur de Florent qui dès lors lui fait la cour.

Lena est aussi sous le charme et malgré l'empressement du jeune homme, elle se refuse à lui et découvre bientôt qu'il est prêtre et pas typographe comme il le lui avait dit.

Effondrée, elle accepte alors la proposition de sa mère Vera, d‘origine russe et qui l'élève depuis toujours dans le culte de la mère Russie, de rejoindre sa meilleure amie Elvire, au service du prince Noboranski.

Après près de deux jours de voyage en train, Lena arrive à St Petersbourg pour prendre son poste de préceptrice auprès de Tatiana, Katya et Gricha Noboranski. le jeune fils du ministre de la justice âgé de 7 ans, souffre d'hémophilie, comme le tsarévitch et semble condamné à plus ou moins brève échéance.

Lena découvre peu à peu la vie fastueuse de cette famille et tombe amoureuse de ce pays…

Vous avez déjà pu constater, si vous me lisez régulièrement, que j'ai une fascination pour la Russie et pour son histoire, en particulier pour le règne de Nicolas II. J'ai donc déjà eu l'occasion de vous présenter, entre autres, L'oeil du tsar rouge, un excellent policier qui revenait sur la fin tragique des Romanov, Sashenka dont l'héroïne est une jeune fille de la grande bourgeoisie russe qui rejoint les rangs des Rouges, et Les perles de la Moïka qui revenait sur la chute du régime tsariste et sur les purges de Staline, c'est vous dire que lorsque j'ai vu Les nuits blanches de Lena sur le programme de printemps de Presses de la Cité, je n'ai pas hésité une seconde et, cerise sur le gâteau, il n'a pas eu le temps de moisir dans ma PAL.

Que vous dire à part que ce roman signé Madeleine Mansiet-Berthaud m'a passionné pendant près de 500 pages et que je l'ai lu en seulement trois jours ? Bon je me doute que ce seul argument ne va pas vous convaincre de le lire alors je vais développer un peu pour celles qui seraient tentées par le pitch d'aller plus loin.

Avec ce roman, on pénètre dans l'intimité de ces grandes familles russes, proches du régime de Nicolas II et on assiste avec Lena et les Noboranski à la chute du régime tsariste, à la ruine et à l'exil de ces russes blancs qui ne sont pourtant pas venus en aide à la famille impériale, jugeant Nicolas II responsable de cette faillite collective et de l'arrivée au pouvoir des bolchéviks.

Madeleine Mansiet-Berthaud nous immerge avec justesse dans cette époque trouble qui couvre les trois dernières années du règne du dernier tsar de toutes les Russies alors que l'Europe s'enflamme après l'assassinat du grand-duc François-Ferdinand, héritier de l'empire austro-hongrois, le dimanche 28 juin 1914 à Sarajevo.

On y voit également le quotidien de la noblesse et l'éducation apportée aux héritiers de ces familles appelés aux plus hautes fonctions de l'état


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Lena est une jeune femme décidée, en ce début du XXième siècle. Travaillant dans un hôtel-dieu, elle voit chaque jour son lot de souffrance. Pourtant, elle ne peut se résoudre à quitter son emploi pour suivre les demandes de sa mère : partir en Russie.

Au hasard de ses promenades, elle croise Florent, pour qui elle éprouve rapidement des sentiments. Jusqu'à ce qu'elle se rende compte de sa vraie nature.

Ce bouleversement émotionnel va la pousser à accepter quelque chose qu'elle s'était toujours refusée de faire : être engagée comme préceptrice chez une famille noble… en Russie. Elle pense ainsi fuir la douleur…

Ce qu'elle découvre dépasse tout ce qu'elle aurait pu imaginer : splendeurs, faste, la Russie est un véritable joyau dirigé par la famille Romanov. Son caractère affirmé et sa façon de faire avec chacun la rend très vite incontournable pour tout son entourage, sauf pour Natalya, son employeuse, qui ne voit en elle qu'une intrigante. Il faudra pourtant que Lena garde la tête haute, d'une manière ou d'une autre.

J'aurais adoré découvrir cette Russie impériale, avant qu'elle ne subisse la révolution qui va la défigurer à jamais. Et je dois dire que l'auteur a su m'en donner un très bel aperçu. J'ai en tout cas senti ce caractère si particulier que beaucoup racontent. Les décors sont magnifiques (bon même si ce que je « vois » sort tout droit de mon imagination. Mais celle-ci reçoit suffisamment de détails que pour en dresser un tableau plutôt complet). Les personnalités en vue de l'époque y sont également décrites, et les traditions ont également leur place. Pour ce qui est de planter le décor, l'auteur est un chef.

Par contre, j'ai eu un peu plus de mal avec la trame de l'histoire. Je l'ai trouvée monotone. Bien que Lena voyage, de la France à la Russie, et inversement, j'ai eu l'impression d'être restée sur le quai. de ne pas pu « voir » les voyages. Je ne sais pas très bien expliquer ce que j'ai ressenti, si ce n'est en disant que ce que Lena vit en Russie (à part ce dont j'ai parlé plus haut), elle aurait aussi bien pu le faire à Paris. L'histoire de Lena est tirée en longueur : trop de faux rebondissements pour finalement pas grand-chose. Et là, je suis déçue.

J'aime énormément les romans se passant à cette époque et en ces lieux, parce que souvent, l'esprit russe, piquant et lumineux, y est fort présent. Mais ici, je suis sentie embourbée dans beaucoup trop de petites considérations futiles, pour que cela soit intéressant.

Du coup, comme pour le premier roman lu de cet auteur, je reste sur ma faim…
Lien : http://au-fil-des-pages477.b..
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un bon roman bien sympa comme j'aime en lire de temps en temps
Facile à lire très prenant on veut savoir ce qui va arriver à Léna l'héroîne.
J 'ai découvert Madeleine Manset Berthaud
une peinture de la société russe sur fond historique au début de la première guerre mondiale
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Le tolga dont elle avait tant admiré les effets à St Pétersbourg éclairait les nuits blanches d'une lumière blafarde peu favorable à l'endormissement. Elle ne se décidait pas à quitter les jardins, tant ce phénomène la troublait.
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Cette nouvelle signifiait la fin de ses espoirs d'un retour possible dans la Russie de ses rêves qui venait a elle sous les traits d'un amour unique,jamais oublie.Et sublime !
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Juin fut donc marqué par des nuits plus blanches et plus longues.
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Video de Madeleine Mansiet-Berthaud (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Madeleine Mansiet-Berthaud
Bernadette Berger, le Choix d'Amélie ? Michel Fabre, La Micheline de 18h23 ? Valérie Satin, Les Épines de Rose ? Madeleine Mansiet-Berthaud, Une Famille de bateliers
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