“Il faut tout dire”, écrit Mara ; mais ailleurs, “j’habite un langage mort”, dit-elle. Son Journal se situe entre ce “tout” et cette “mort”, et là aucun lieu n’est possible, aucun organe même, seulement un porte-à-faux, qui tantôt laisse passer les mots, et tantôt les bloque, les refoule. Entre ce qui passe et ce qu’on n’entendra jamais s’insinue un récit, dont chaque fragment court vers le “tout” dans un élan d’urgence. C’est cette urgence qui entraîne d’abord le l... >Voir plus