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Critique de Achillevi


Un livre un peu lent dont le procédé littéraire peut lasser. Il s'agit d'une longue conversation entre deux vieillards qui se retrouvent après plus de quarante ans pour solder une rupture qui fut brutale et en apparence incompréhensible.

Il s'agit davantage d'un long monologue tenu par un vieux général, aristocrate hongrois, auquel répond, par de très courtes considérations, son vieil ami Conrad. Leur amitié très forte remonte à l'enfance. Tout deux ont étudié dans le même pensionnat, embrassé la carrière militaire et servi dans les même garnisons. le premier, Henri, est brillant et mondain. Il appartient à l'élite de la bonne société hongroise et vit dans un château perdu au coeur du pays. Il a épousé Christine, morte il y a déjà très longtemps. Conrad, quant à lui, est d'origine modeste, dispose de peu de moyens et se montre assez introverti. Il est d'origine polonaise. de leur enfance jusqu'à la trentaine, Conrad vit à l'ombre d'Henri dans une sorte de dépendance. Mais l'un et l'autre restent fidèles à une pacte passé alors qu'ils étaient au seuil de l'adolescence. Entre eux viendra Christine.

Au fil de la "conversation", le général retrace leur vie et s'interroge sur la raison de leur rupture. En découlent de très belles considérations sur l'amitié, le sens de la vie, les relations humaines et l'amour. Elles sont d'une richesse et d'une profondeur qui méritent qu'on s'y arrête. En parallèle, se noue l'intrigue qui très progressivement monte en tension pour aboutir à un dénouement fort et violent qui ne résout pas la crise entre les deux hommes, mais fait surgir la vérité d'une amitié qui bien que trahie se maintiendra.
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