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Anne-Marie Geninet (Traducteur)Alain Keruzoré (Traducteur)
EAN : 9782070318124
336 pages
Gallimard (22/06/2006)
3.36/5   48 notes
Résumé :
Ce roman raconte l'histoire d'une "perturbation" dans la vie d'un homme venu enseigner la littérature espagnole dans un collège d'Oxford. Le narrateur est désorienté et désarçonné par le conflit interne entre plusieurs cultures et plusieurs personnages. Il y a Clare Bayes, une femme mariée, dont il tombe amoureux mais qui, bientôt, l'abandonne à l'Oxford délétère des universitaires, des clochards et des espions ; Cromer-Blake, un ami anglais, dont il feuillette le j... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Bouquin bien particulier que « le roman d'Oxford ». Chaque fois qu'on sent que le roman va quelque part, l'auteur Javier Marias nous entraine dans une autre direction. D'abord, une description de la vie à Oxford. Aura-t-on droit à une critique sociale ? Aux impressions d'un initié de ce monde particulier qu'est la cité-universitaire d'Oxford, une des institutions les plus prisées au monde ? Intéressant. Puis l'auteur passe à la relation entre le narrateur et Clare Bayes. À leurs escapades en ville, à leurs ébats. Passionant. Que dire du moment où ils sont aperçus dans le train qu'un collègue les voit. Quelle réaction laisser paraître, quelle action entreprendre ?

Mais l'auteur nous amène ailleurs. À la recherche d'un roman de Machen, puis sur la biographie de l'auteur Gawsworth. Ce sont de longs passages qui, s'ils ne sont pas complètement inutiles, ne sont pas habilement intégrés à l'histoire. Dans tous les cas, pas selon moi. L'auteur m'a perdu. J'ai continué à lire mais l'intérêt n'était plus aussi fort. On revient au narrateur, mais quelques années plus tard, à son retour en Espagne. Il déblatère sur son nouveau rôle de père. Comment relier tout cela avec sa vie en Angleterre ? Qui sait ? de toute façon, on y retourne, à Oxford. Et l'aventure du narrateur avec Clare trouve son dénouement mystérieux, qui réussit boucler tous les éléments de l'histoire. Heureusement. Mais tous ces détours étaient-ils nécessaires ? Pas convaincu.

Malgré cela, j'aime bien l'atmosphère qui se dégage des romans de Marias (je suis rendu à mon quatrième de cet auteur), il réussit à dépeindre avec détail et intérêt des situations variées, presque en les critiquant. La scène du souper entre professeurs est parfaite (il réussit à décrire, critiquer et se moquer des cliques universitaires à merveille). Compte tenu que « le roman d'Oxford » est une des premières oeuvres de Marias, je me montre indulgent et je tâcherai de lire d'autres de ses romans dans un avenir rapproché.
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Todas las Almas
Traduction : Anne-Marie Geninet & Alain Kéruzoré

ISBN : 9782070318124

Adepte d'un style raffiné, qui sous-entend beaucoup en en disant presque autant (mais attention ! tout ce qui est dit n'est pas toujours vérité d'Evangile et c'est à vous, cher lecteur, de rester sur vos gardes et solidement à l'affût ), Javier Marías est, nous l'avons déjà dit, un auteur que l'on peut qualifier d'ardu. Il faut entrer dans son univers en se laissant glisser avec douceur et sans refuser la fluidité un peu précieuse de ses phrases, sa façon d'aller (ou de faire semblant) d'aller du coq à l'âne et puis, quand survient la fin, de vous livrer la clef de l'énigme (nous ne croyons pas qu'il fasse dans le policier classique) alors que, si vous aviez vraiment prêté attention, si vous aviez pris la peine de revenir sur tel ou tel prénom ou nom, sur tel ou tel incident en apparence minuscule, eh ! bien, vous auriez réalisé depuis longtemps à quoi ressemblait ce petit objet toujours admirablement ouvragé.

Bien sûr, votre plaisir eût été moindre , comparable à celui, tiédi et fade, que l'on prend justement lorsque l'on devine le nom du coupable dès les deux tiers d'un livre policier classique. Et puis, il est bien plus jouissif de suivre "Le Roman d'Oxford" tout d'abord comme ce qu'il prétend être, la chronique des deux années (au tout début des années soixante) durant lesquelles un jeune professeur d'espagnol enseigna à Oxford. Si les coups de griffes ne sont pas épargnés çà et là, plutôt affectueux d'ailleurs, comme ceux d'un chat qui joue avec vous, à la noble et antique institution britannique, l'analyse des personnages principaux est, comme toujours, profonde et déterminée. Sur l'échiquier romanesque de Javier Marías, toutes les pièces y ont leur importance et, mieux encore, les pions, massifs, lents mais têtus, peuvent se transformer en ce que qui leur est nécessaire bien avant la fatidique huitième case, le tout dans un éclair et avec une agilité qui n'auraient rien à envier à Samantha, notre célèbre "Sorcière Bien-Aimée".

Notre professeur d'espagnol, qui est plutôt séduisant et intelligent (ce qui ne gâte rien ), a une petite liaison avec Clare Bayes, une femme mariée et mère d'un jeune Eric, il me semble un peu plus âgée que son amant, toujours belle et sensuelle, mais qui se lasse assez vite de leur petit jeu. Il a, pour confident essentiel et parfois quelque peu énigmatique, le très british et très pince-sans-rire Cromer-Blake et alterne les "high-tables" (sortes d'orgies dans tous les sens du terme pour professeurs oxoniens et, si j'ai bien tout saisi, auxquelles assistent les élèves les plus âgés ) et les virées nocturnes dans une ville silencieuse mais surprenante où roulent sur les pavés les caddies contenant la maigre fortune des clochards. (Ouais, je sais, faut dire "SDF" : j'm'en fous. Ca fait peut-être mieux, ça "allège" peut-être certaines consciences ou prétendues telles, ça fait bien "politiquement correct" mais Marías et ses traducteurs ont choisi "chochards" alors, si vous croyez que je vais me gêner ... D'ailleurs, pour moi, "clochard", ce n'est pas péjoratif : "SDF", oui. Si vous ne parvenez pas à comprendre, laissez tomber. C'était notre intermède didactique du jour sur Woland et si vous regardez la date, en la rapprochant de quelques jours plus tôt, vous saisirez peut-être mieux. Sinon ... C'est pas ma faute si vous ne savez pas faire 1 + 1 = 2. )

Et puis, notre héros, comme tout littéraire qui se respecte, se promène chez les libraires, notamment les Alabaster. C'est chez eux qu'il déniche un jour un mince recueil d'un certain John Gawsworth, admirateur comme lui de l'oeuvre du Gallois Arthur Machen, auteur d'une oeuvre fantastique très particulière dont le volume le plus connu - texte bref, fulgurant, horrifique - n'est autre que "Le Grand Dieu Pan" (dont vous trouverez sur Babélio la fiche que je lui ai consacrée).. Peu à peu, notre héros se passionne pour ce Gawsworth qui fut assez peu prolifique, semble-t-il, et, d'après des rumeurs que Cromer-Blake et d'autres sont les premiers à colporter, comme quoi il aurait été agent de renseignement, et même agent double, voire triple au Moyen-Orient, dans les années quarante.

"Quel bric-à-brac !" me direz-vous. "Tout cela a-t-il un sens ?"

Mais oui, honorable et désespéré lecteur . Marías nous a tissé entre tous ces personnages des liens d'une logique exemplaire quoique assez surprenante. On n'en devine la trame serrée qu'à la toute fin du livre - enfin, tel fut mon cas - et on en sort songeur et épanoui, avec l'idée de ranger "Le Roman d'Oxford" dans les livres à relire. Pour mieux saisir l'art de l'auteur, cette grâce infinie à sauter de rocher en rocher ou, mieux encore, de flaque en flaque comme Gene Kelly dans "Singin' in the Rain." Pour l'accompagnement musical, vous avez le choix entre le style espagnol et le style anglais Henry VIII (je ne sais trop pourquoi, j'associe toujours Oxford à ce monarque) et puis, rappelez-vous : laissez-vous aller mais n'hésitez pas à revenir sur un détail qui ... ou que ... Ne soyez pas paresseux : sinon, vous n'apprécierez ni Javier Marías, ni ses histoires et encore moins son style. Ce serait dommage.:o)
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Ce livre plaira à ceux qui ont aimé Pnine de Nabokov. Ils y retrouveront la même atmosphère et il faut dire que Vladimir Vladirovitch n'est pas absent de l'ouvrage.

C'est donc l'histoire du passage d'un professeur de lettres espagnoles à Oxford avec principalement les intrigues entre professeurs, mais également une amour sous-jacente.

C'est un des premiers livres de Javier Marias, écrit bien avant ses romans plus connus. L'on sent poindre en ébauche tous les talents d'écriture qu'il déploiera par la suite.

L'auteur s'est par contre défendu d'y avoir livré des éléments autobiographiques, même si pourtant, le protagoniste a, comme Javier Marías, étudié les lettres et a enseigné à Oxford.

A découvrir.
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Le présent volume met en scène le singulier mycrocosme d'Oxford, " ville statique et conservé dans le sirop" à travers le regard d'un enseignant ibérique venu enseigner la littérature espagnole. Curieux écosystème en vérité, situé à environ une heure de train de la capitale tentaculaire, où les universitaires s'adonnent, dans une survivance de leur passé d'agent du MI5, et avec gourmandise, à l'espionnage de leurs collègues, tout en conservant les dehors, dans leurs activités périscolaires, d'une société ultra policée, à l'image des dîners appeler high tables, où le cérémonial est porté à un degré de précision digne des plus belles montres suisses, à cette différence notable, que le mécanisme tend à se dérégler incomparablement plus vite, sous l'effet des fumées des innombrables libations. Ainsi des clochards aux mêmes de la docte ville, très jaloux de leur quant-à-soi, et qui mettent leur honneur à ne point déchoir en faisant la manche, se contentant de toiser le passant et d'eructer ponctuellement à l'avenant, sous l'emprise qu'ils sont des fumées susdites.

Le roman d'Oxford est un récit globalement sympathique, bien que loin d'être inoubliable, habilement construit, assaisonné d'un humour malicieux, et qui vaut surtout par le désopilant tableau d'une de ces fameuses high tables. 
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Le roman d'Oxford raconte deux années dans la vie d'un trentenaire espagnol, professeur de littérature invité de la prestigieuse université. Celui-ci pose un regard curieux et amusé d'étranger sur la communauté des Oxaniens, ses us et coutumes codifiés, et crée des liens, plus ou moins intimes, avec ses collègues. le titre original, Todas Las Almas (Toutes les âmes), donne une autre dimension à l'ouvrage.

J'adore Marías et j'ai eu beaucoup de plaisir à replonger dans son univers, mais je ne vous recommanderais pas ce roman si vous ne connaissez pas déjà l'auteur. On y retrouve bien son style reconnaissable entre tous et ses intrigues sinueuses autour des mêmes obsessions, notamment les secrets de famille, mais j'ai l'impression que sa plume et la structure de ses romans se sont raffinées avec le temps. Ce que j'apprécie particulièrement chez Marías est quelque chose de difficile à décrire, un ton. Un ton qui passe par un narrateur derrière lequel on devine l'auteur. Un ton ironique, sans être acerbe, à la fois malin et naïf. Il me fait rire, et réfléchir, même si ça peut paraître paradoxal.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
- Si tu étais [mon mari] tu ne me poserais pas ces questions parce que tu saurais que je pourrais y répondre ou ne pas y répondre et qu'à la longue cela reviendrait au même, on cherche lapais avec la personne avec laquelle on vit quand on partage avec elle la vie de tous les jours. Si je te répondais, je pourrais mentir (et tu serais obligé d'accepter le mensonge comme vérité) ou te dire la vérité (et tu ne serais pas sûr de vouloir la vérité). Si je ne te répondais pas, tu pourrais continuer à insister et moi je pourrais me fâcher et discuter avec toi ou te faire des reproches et continuer à ne pas te répondre, ou encore te regarder perplexe et rester muette pendant des jours et continuer à ne pas répondre, jusqu'à ce que tu te lasses de mon regard et de ne pas entendre ma voix. Nous nous condamnons toujours par ce que nous disons, non par ce que nous faisons.
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- Tu es un imbécile, me dit Clare Bayes. Heureusement que tu n'es pas mon mari. Tu es un imbécile à l'esprit de détective, et avec ce genre d'imbécile on ne peut pas être mariée. C'est pour ça que tu ne te marieras jamais. Un imbécile détective est un imbécile intelligent, un imbécile logique, les pires, parce que la logique des hommes, au lieu de compenser leur imbécilité, la double et la triple et la rend agressive. [...].
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[...] ... - "Une nuit de mes trois ans, alors que je dormais depuis des heures et qu'elle était couchée depuis des heures, la nurse Hilla m'a entendue pleurer. Elle se leva et vint, comme d'autres nuits, me calmer, me consoler et me chanter une chanson qui me rendrait le sommeil, et ce fut alors qu'elle entendit sans nul doute ce qui avait provoqué mon réveil et mes pleurs : mes parents étaient rentrés depuis peu et, de leur chambre proche de la mienne, venaient des cris et de temps en temps le bruit d'un coup, d'un coup au sol ou sur une table. La nurse, effrayée, se mit aussitôt à me chanter quelque chose pour couvrir les cris et vaincre sa peur, et ce fut son propre chant mêlé à mes sanglots qui l'empêcha d'entendre leur conversation, bien qu'à certains moments les cris fussent si forts qu'ils la faisaient à nouveau sursauter, l'obligeant à s'interrompre et à entendre contre son gré des phrases isolées. Quelques rares phrases, huit exactement, huit phrases entendues deux par deux qu'à ma demande elle me répéta tant de fois que maintenant c'est comme si c'était moi qui me les rappelais. Car moi aussi, j'ai dû les entendre, mais il m'est impossible de m'en souvenir, de même qu'il m'est presque impossible de me souvenir de ma mère. Cependant je me souviens de ces phrases que j'ai d'abord notées et qu'ensuite j'ai retenues sans effort particulier, et je sais que l'une des choses que ma mère dit ce soir-là fut, selon la nurse : "Mais je n'en suis pas sûre, Tom, et il peut aussi bien être de toi." Et je sais ce que répondit mon père : "Ce doute seul suffit pour qu'il ne puisse l'être et ne le soit jamais." Et je sais qu'à un autre moment ma mère a dit : "Je ne sais pas ce que je veux, ah ! si seulement je pouvais le savoir, je suis fatiguée de ne pas le savoir." Et mon père répondit : "En revanche, moi je suis fatigué de le savoir et de ne pouvoir rien obtenir." La troisième phrase de ma mère fut : "Si c'est ce que tu veux, je partirai demain, mais j'emmènerai l'enfant avec moi." Et mon père répondit : "Tu n'est pas en condition d'emporter plus que ce que tu portes sur toi et ce que tu portes en toi, et il se peut que tu ne revoies jamais Clare." ... [...]
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Ce fils très aimé par sa mère et par moi, je le crois (pour sa mère, il doit être une déité transitoire condamnée à cesser de l'être), mais il devient obsessionnel, comme je suppose que doivent l'être tous les enfants dans les premiers mois.
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[...] ... Le texte de [Lawrence] Durrell présente Gaswsworth ou Armstrong comme un chasseur de joyaux introuvables, expert et incroyablement doué, avec une magnifique vue de bibliophile et une bien meilleure mémoire bibliographique, qui, dans les années de ses débuts, commençait habituellement ses journées par acheter pour trois pennies une édition rare et chère que sa pupille savait discerner et reconnaître parmi le menu fretin des caisses de soldes exposées sur Charing Cross Road, pour la revendre immédiatement, pour plusieurs livres, à quelque mètres de là, chez Rota de Covent Garden ou à un autre libraire guindé de Cecil Court. Outre ces volumes exceptionnels (il en gardait beaucoup, comme des trésors), il possédait des manuscrits et des lettres autographes d'auteurs admirés ou de renom, et toutes sortes d'objets qui avaient appartenu à des personnes illustres, acquis avec on ne sait trop quel argent dans les ventes aux enchères qu'il fréquentait : un bonnet de Dickens, une plume de Thackeray, une bague de lady Hamilton, et plus tard même les cendres de Shiel. Il dépensait une grande partie de son énergie à essayer d'obtenir de la Royal Society of Literature et d'autres institutions dont il martyrisait les membres les plus mûrs de ses insistances et de ses ennuyeuses comparaisons littéraires et monétaires, des pensions et des aides pour des vieux écrivains peu solvables ou simplement ruinés après le succès : les Maîtres Machen & Shiel furent parmi ses bénéficiaires. Mais Durrell raconte aussi que la dernière fois qu'il l'avait vu, quelques six ans auparavant (le texte est de 1962, quand Gawsworth vivait encore et avait cinquante ans, donc il l'avait vu à quarante-quatre ans ; mais curieusement Durrell, du même âge que lui, en parle comme de ceux qui sont partis ou sont sur le point de partir), c'était dans Shaftesbury Avenue, poussant devant lui un landau de bébé. Un landau victorien de taille énorme, signale Durrell. En voyant ce bohémien excentrique, l'Ecrivain véritable, qui dès son arrivée de Bournemouth, l'avait ébloui de ses connaissances et lui avait montré le Londres littéraire et nocturne, il pensa que la vie l'avait finalement recentré et lui avait confié des charges (qu'il s'était lui aussi mis en régle avec la vie, dit littéralement Durrell) et qu'il avait des enfants, peut-être trois paires de jumeaux à en juger par la taille peu commune du véhicule. Mais en s'approchant pour voir le petit Gawsworth ou le petit Armstrong ou prince de Redonda, qu'il s'attendait à trouver sous la capote, il découvrit avec soulagement que l'unique contenu de la poussette était un tas de bières vides que Gawsworth allait rendre pour en toucher la consigne et les remplacer par d'autres intactes. ... [...]
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Javier Marias parle de son livre 'Comme les amours' au festival Passa Porta en 2012.
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