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EAN : 9782874893735
Weyrich (10/02/2016)
3.33/5   9 notes
Résumé :
Il sait qu’il est un grand écrivain. Il connaît toute l’étendue de son talent. Alors il lui faut une explication plausible au silence des éditeurs renommés. Il finit par la trouver en se posant la bonne question : qui a accès à son courrier, sinon son facteur ?
Le Grand Cerf est un roman (presque) épistolaire sur l’ambition, la saison de la chasse et les aspirateurs rouges. C’est surtout une histoire hilarante, une écriture irrésistible, un drôle ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Qui n'a jamais pesté contre le facteur parce qu'il n'apporte pas ce que l'on attend avec impatience ? Ou parce qu'il passe lorsqu'on n'est pas là ?
Ah, ce facteur ! Nous en faisons toute une histoire... Skarmeta en a fait un roman. Nicolas Marchal en fait une (dé)-construction intello-débridée de haute voltige !

Il ne m'a pas étonnée, une fois de plus, cet auteur brillant et impertinent. J'ai retrouvé dans son 4e roman toute la verve des 3 autres.
Imaginez-vous un petit village perdu du Sud de la Belgique, très rural, près d'une petite ville charmante, Namur.
Représentez-vous un Ecrivain qui attend avec impatience la réponse d'un éditeur, pour l'envoi de son 2e manuscrit.
Immiscez-vous dans la vie de cet Ecrivain, marié à une épouse très ordonnée, très à cheval sur l'aspirateur, et père d'un gamin de 3 ans, ne jurant que par la comptine « Dans sa maison un grand cerf, regardait par la fenêtre... »
Apprenez que cet Ecrivain déteste la chasse et les chasseurs.
Rapprochez-vous du facteur, celui qui doit apporter la lettre tant attendue...

Ca y est, vous êtes pris ! Un engrenage diabolique mêle tous ces éléments de façon - apparemment –anarchique. Nicolas Marchal joue avec les codes de la vie conjugale, sociale et littéraire. de façon subversive et jubilatoire, il nous promène dans les méandres scrofuleux des cerveaux - celui de l'Ecrivain et celui du facteur - pour mieux nous perdre.

Peut-être lui manque-t-il un peu de tendresse dans sa façon d'appréhender les êtres, ce qu'il avait pourtant bien montré dans « La tactique katangaise » ? Peut-être s'est-il amusé un peu trop longtemps ? Ce sont les 2 petites réserves que j'attribuerai à ce roman.
Fougue intellectuelle, bagou...Nicolas Marchal s'amuse.
Voulez-vous jouer avec lui ?
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Le héros de cette histoire est persuadé d'être un grand écrivain. Il a déjà publié un roman, à compte d'auteur. Il en a écrit un second mais aucune maison d'édition ne lui répond positivement. Il ne reçoit que des lettres de refus. Cela ne se peut ! Il y a forcément une explication… Quoi d'autre de plus logique que d'accuser le facteur de faire exprès de ne pas lui apporter de bonnes nouvelles ! Très vite, notre écrivain n'a plus qu'une obsession : le facteur lui en veut, c'est certain ! Et cela l'empêche d'écrire son Grand Roman tant espéré…

L'idée de départ de cette intrigue est excellente, ça aurait pu faire un bon roman policier traité de manière décalée et humoristique mais ça tourne en eau de boudin… et finalement je suis un déçue par la lecture de ce court roman. le quatrième de couverture annonçait « une histoire hilarante, (…) un drôle de roman drôle ». S'il faut bien avouer que j'ai souri à quelques reprises en lisant les réflexions caustiques du personnage principal sur son quotidien, je n'ai pas franchement ri et j'ai même trouvé cette histoire triste et pathétique à souhait… Impossible de m'attacher au personnage principal : il a une très haute opinion de lui-même, il est le plus grand écrivain de la terre, un père aimant, le meilleur mari et un amant hors pair… Mais, en creusant son discours, en lisant entre les lignes, en s'attardant sur ce qu'il dit, on se rend vite compte que la situation est tout autre et qu'elle n'est pas franchement drôle… J'avoue, j'ai parfois soupiré face aux atermoiements du héros et oserai-je dire que j'ai eu envie de lui mettre une bonne paire de claque pour le faire redescendre sur terre ?

De plus, la construction du roman est étrange. On passe des pensées du personnage au récit imaginaire qu'il tente d'écrire puis à un entre-deux où il est difficile de juger s'il s'agit de la réalité du personnage ou de la fiction qu'il tente d'écrire. C'est décousu, fragmenté, j'ai dû parfois relire certains débuts de chapitre car je ne voyais pas vraiment où je me situais. C'était ardu…

Bref, c'est dommage…
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Reçu dans le cadre d'une masse critique babelio. Je suis déçu par ce roman. L'idée de départ est bonne : un écrivain reçoit une lettre de refus par un éditeur. Il accuse alors le facteur de ne lui transmettre que des courriers négatifs. S'en suit un écrit assez fouillis entre son imagination, sa vie de couple et de parent et sa relation avec le facteur.
J'ai quand même rigolé à certains moment lorsque l'auteur reproduit les lettres de refus d'éditeurs pour des sujets complètements différents (les carcasses qui se refusent aux chasseurs, le grand cerf qui refuse la balle qui l'a tué...). Il est dommage que cette idée n'est pas été encore plus développée.
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Merci a Masse critique et aux Éditions Plumes du Coq Weyrich pour l'envoi de ce livre
Qu'en dire ,..Au départ l'idée m'as bien plus, un écrivain sur de lui qui attend avec impatiente le courrier d'un éditeur séduit par son roman, mais voilà les jours passent et le boite au lettres est vide, la faute au facteur et nous voici embarqué dans une drôlerie d'écriture ou l'on traverse les pensées de l'écrivain, des plus crus au plus mesquines mais le hic c'est que l'on tourne en rond, toujours le mème dialogue, de paragraphes en paragraphes les répétitions ont eu prises sur le plaisir de ma lecture et la lenteur et l'ennui ont pris le dessus, dommage c'était pourtant bien parti....
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L'idée de départ du Grand Cerf est assez excellente : l'Écrivain, avec une majuscule, après le succès de son premier roman attend des lettres de maisons d'éditions pour son second manuscrit. Comme seuls les refus arrivent dans sa boîte aux lettres, il pense que son facteur est dans le coup et garde pour lui les bonnes nouvelles.

C'est assez prometteur. Malheureusement, je n'ai pas franchement accroché. Les différents styles d'écriture m'ont un peu perdue. Et j'ai trouvé l'histoire un peu trop folle pour mon cerveau en manque de sommeil. J'ai carrément été larguée à un moment. Ceci dit, il y a quand même des passages extrêmement drôles. Notamment quand l'Écrivain pète les plombs après que son gamin lui ait réclamé la même histoire du soir pour la millième fois.

Pas un coup de coeur pour moi, amis si vous aimez les Objets littéraires non identifiés, laissez-vous tenter par ce roman truffé d'humour belge.

Et pour ne pas être seule à avoir cette comptine dans la tête, je partage avec vous les paroles, ne me remerciez pas si vous l'avez aussi dans la tête toute la journée : Dans sa maison un grand cerf / Regardait par la fenêtre / Un lapin venir à lui / Et frapper ainsi / Cerf, cerf, ouvre-moi / Ou le chasseur me tuera / Lapin, lapin, entre et viens / Me serrer la main.

En tout cas, merci à Babelio et à Weyrich Édition pour l'opération Masse Critique qui m'a permis de découvrir le Grand Cerf.
Lien : https://mademoisellemaeve.wo..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Mais surtout, si je les déteste, les chasseurs, c’est parce que tous les soirs je suis obligé de raconter cette saloperie d’histoire de grand cerf.

Je la hais, cette histoire. Elle me rend dingue. Il n’y a pas plus con que cette histoire, plus sombrement, plus radicalement con. Et en plus, il faut la chanter, cette histoire. Et se farcir les gestes. Car il y a des gestes à cette saloperie. J’aimerais tenir entre mes poignes l’infâme et sirupeux chef scout qui a inventé cette immondice abrutie, lui faire comprendre sa douleur à ce coroner des bacs à sable, ce tocard en short, sans nul doute souriant lascivement sur les pochettes de ses 33 tours illustrés par les manchots de la littérature enfantine, arborant une guitare ou un banjo dont il extirpe péniblement trois accords, qu’il planque sous des tonnes de « youkaïdi-youkaïda » et de « youpla-boum » ineptes.

Moi, je ne demanderais pas mieux de raconter des histoires à mon fils. (…) Tous les soirs, je peaufine une petite légende de mon cru, quelque chose de magnifique, et je me fais rembarrer comme un malpropre : non papa, raconte plutôt Le gand cerf. (p.29-30)
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Ça c’est le côté « encore » de l’enfant. Rien qu’il n’aime tant que quelque chose en plusieurs exemplaires, rien qu’il ne haïsse tant que l’unique. « Encore » est un des premiers mots qu’il parvient à prononcer distinctement. C’est aussi le premier ordre qu’il donne. Ajoutez le « encore » au « tout de suite », et vous aurez une image plus ou moins complète de l’enfant de zéro à trois ans. (p.34)
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