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Dorothée Zumstein (Traducteur)
EAN : 9782266139397
500 pages
Pocket (04/05/2005)
3.81/5   37 notes
Résumé :
Dans le sud de l'Italie, au cœur des oliveraies qui entourent Lecce, se dresse la Casa Rossa. Joyau du peintre Lorenzo Strada, devenu au fil des ans le triste emblème d'une famille brisée, la superbe bâtisse rouge est aujourd'hui à vendre. Alina est chargée de s'occuper du déménagement de la demeure que son grand-père avait achetée en 1933. Elle profite de ce moment pour tenter d'éclaircir les zones de silence et de troubles qui pèsent sur sa famille. La découverte ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Voici l'histoire colorée et mouvementée d'une famille italienne qui évoque une période plus ou moins bien connue : la troublante histoire du fascime, l'après guerre et surtout les années de plomb d'un pays livré au terrorisme dans les années 70, en passant par lépoque bénie........de la dolce vita.
À l'aide d'une écriture simple et fluide, l'auteur nous dresse le portrait d'une superbe bâtisse rouge: La Casa Rossa au coeur des oliveraies qui entourent Lecce, demeure acquise par le peintre Lorenzo en1933, désormais à vendre.......
C'est le triste emblème d'une famille détruite, brisée, dont Alina, la petite fille est chargée de superviser le déménagement.......
La découverte d'une vieille lettre lui permettra de rassembler les fragments d'un passé qui lui a toujours échappé.........
La rupture entre le peintre Lorenzo et son épouse Renée, l'effrayante soiltude dans laquelle vécut leur fille Alba.......le destin d'Isabella, la fille d'Alba, indomptable, fragile, passionnée, qui paiera le prix fort pour son intégrisme, Renée, mystérieuse et secrète, Alba, seule et incomprise , enfin , Alina qui tentera de se construire malgré ces mensonges, ces non-dits , ces violences et ces trahisons .........
C'est essentiellement une histoire de femmes attachantes , leurs choix, leurs doutes, leurs destins contrastés........
L'histoire Passionnante de trois générations qui se cherchent , faisant écho à l'histoire d'un pays forcé d'affronter ses contradictions, ses troubles, ses fureurs .........
Un beau roman lu facilement , une saga sans prétention à déguster en vacances ,à la lumière des Pouilles , si riche et si chaude......
Une oeuvre empruntée par hasard à la médiathéque.

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Dans la province de Lecce (Pouilles), Alina vide la Casa Rossa, la maison familiale qui sera bientôt louée à des inconnus. Acquise par son grand-père, le peintre Lorenzo Strada, pour l'amour de la belle et mystérieuse Renée, la maison a reçu trois générations de femmes dans ses murs, toutes malmenées par leur vie. Y aurait-il une "malédiction" qui hanterait celles qui habitent ou ont habité la Casa Rossa ? Alina trouve, par hasard, une lettre à moitié déchirée, probablement écrite par sa grand-mère dont on ne sait pas grand-chose, à part que son nom est attaché au scandale et à la chute du peintre. C'est l'occasion pour elle, lors de ce grand ménage de printemps, de se poser et de se souvenir de l'histoire de la famille Strada.

J'ai emporté ce roman dans mes valises cet été et l'ai lu pendant que je me trouvais en Italie, dans les Pouilles, là où se situe cette histoire. J'avais devant mes yeux la lumière aveuglante du soleil et sa chaleur écrasante, les oliviers et les figuiers qui sont à peu près les seules choses qui arrivent à pousser sous la chaleur accablante, le parfum des "orrechiete al pomodoro" en passant devant les trattorie, et l'accent un peu rauque du patois local. Dans ces conditions, je ne peux que garder un bon souvenir de ce livre !

Casa Rossa, c'est avant tout une histoire de femmes : l'énigmatique Renée, l'incomprise Alba, Isabella la passionnée, et bien sur Alina, qui cherche à se construire un futur sur les ruines de son passé. le livre se lit facilement, il évite la sensiblerie fréquente dans ce type de roman, et évoque une période de l'Italie plutôt mal connue : l'après-guerre, la montée de l'intégrisme et… la dolce vita ! Si l'écriture n'est pas exceptionnelle, elle n'en porte pas moins une histoire attachante, avec des personnages féminins qui cherchent un sens à leur vie, à leurs choix.
Ce livre est un super roman de vacances !
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Voici un roman dont j'avais besoin en ce moment. Hormis la couverture Belfond, toujours aussi « tarte », ce livre est excellent.
Nous sommes en Italie, dans les Pouilles (lieu qui fera l'objet d'un de mes voyages, c'est sûr), l'Italie du Sud, aride, plus pauvre, aux parfums de sécheresse mêlés à ceux des oliviers. J'y étais.
Alina nous raconte son histoire qui commence par l'installation de Lorenzo et Renée, ses grands parents dans cette maison délabrée, perdue au milieu d'oliviers et qui va devenir la Casa Rossa quand ses murs seront repeints de chaux et de piment rouge. Ils vont avoir une fille unique Alba. Pas le temps de faire d'autres enfants puisque Renée va partir pour vivre une autre femme. La colère de Lorenzo aura du mal à passer malgré son remariage avec Jeanne. Alba aura une enfance triste malgré l'amitié indéfectible de Beniamino. Et puis nous arrivons avec Alba a une génération bien différente, avec des codes différents. Isabella et Alina vont naitre et le suicide de leur père va transformer leur vie et donner à Isabella un destin inimaginable au départ. Je ne peux tout raconter, il se passe beaucoup trop de choses mais la peinture de l'Italie  dans les années 1970 est passionnante avec ses mouvements d'extrémistes des brigades rouges, avec le meurtre d'Aldo Moro et la dérive d'Isabella dans des mouvances qui sont pour elle un refuge. Donc des personnages forts et j'ai partagé tout le long et jusqu'à la dernière page les émotions d'Alina. Alors, je me sais tout à fait partiale car j'ai adoré déambuler dans Rome, goûter les plats italiens et humer la terre sèche autour de Casa Rossa. Bref, j'ai fermé ce roman le coeur gros de les quitter. Hélas, ce livre est épuisé, vous ne pouvez que le trouver d'occasion. Une réedition serait bienvenue.
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souvenirs et secret forment le portrait d'une famille et l'histoire récente de l'Italie : du grand père peintre qui aime beaucoup Montmartre à la petite fille de gauche en 1970, c'est la saga d'une famille de l'Italie qui défile
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Ma nouvelle vie n'était plus qu'une suite d'actions répétitives, de petites tâches qu'il me fallait accomplir chaque jour de la même manière. Et chacune m'emplissait d'une sensation de bien-être [...]
Mon univers s'était refermé sur lui-même. Je l'avais vidé, restreint, de manière à juguler mes désirs et mes besoins.
Le soir, je m'étendais sur le dos dans l'herbe crissante de sauterelles et sentait la caresse du vent sur les tiges soyeuses. Les vastes plaines, la tiédeur du foin dans mes narines. Le grès couleur de miel.
Je me persuadais que je n'avais besoin de rien d'autre.
C'est mon paysage. C'est de cela que je suis faite.
Cela que j'aime.
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Je voyais soudain que, comme tout le monde, j'avais été façonnée par le contexte géographique dans lequel j'avais grandi. A Rome, chaque rue se conclut par un coude, une boucle, une croix, une impasse. Je compris que j'avais grandi dans un labyrinthe plein de surprises au bout duquel on ne savait jamais ce qu'on allait trouver, où l'on ne pouvait même pas deviner ce qui nous attendait un peu plus loin. Il n'y avait ni nord ni sud, ni est ni ouest. On tournait constamment en rond.
Le réseau de Manhattan était fait de chiffres et d'intersections. Et l'on savait toujours exactement où l'on se trouvait.
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"Soudain, des perles de glace s'abattent et rebondissent sur le sol, me piquent la peau comme un millier d'aiguilles. Le parfum de la terre mouillée emplit nos poumons. Les déménageurs nous regardent tandis,que, serrées dans les bras l'une de l'autre, nous continuons à rire,jusqu'à ne plus pouvoir distinguer les larmes de la pluie;........"
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Il se peut qu'elle ait eu le sentiment d'avoir été manipulée. Il se peut aussi que L'Eté d'Alina n'ait été qu'un scénario parmi tant d'autres, sans rien à voir avec elle. Il y a tant de versions possibles de cette histoire.
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Il l'avait salie avec ses mots tout comme il avait sali les autres. Elle lui montrait qu'elle méprisait ses vérités autant que ses mensonges. Qu'elle n'avait aucune envie d'être épargnée. Pas par lui. Pas comme ça.
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Video de Francesca Marciano (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Francesca Marciano
Bande annonce du livre La fin des bonnes manières de Francesca Marciano, aux éditions Belfond
Partiellement autobiographique, un roman aussi profond que violent sur la confrontation brutale de deux mondes. Le portrait dune femme livrée à elle-même au cœur du chaos ; un témoignage plein de pudeur et démotion sur la situation des Afghanes.
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