Une fois de plus,
Pascale Maret nous a concocté un très bon livre sur un sujet dur et d'actualité, mais agréable à lire.
Toujours là où on ne l'attend pas, c'est décidément un de nos grands auteurs jeunesse, trop méconnue me semble-t-il.
A une période où au lieu de s'améliorer, les relations entre les différentes ethnies, religions et groupes sont de plus en plus tendues, et où la dérive fait peur, ce court roman me paraît indispensable.
Facile à lire, parce qu'il alterne les points de vue, pas tout noir grâce notamment à la personnalité lumineuse d'Angie, il montre bien la facilité avec laquelle on peut se laisser entraîner, par admiration, par haine, ou par lassitude.
J'ai aimé aussi qu'il se termine sur une note positive. Même si la fin a pu paraître à certains un peu "plaquée" et "trop belle", il me paraît important de laisser une note d'espoir à nos jeunes lecteurs.
(Et puis j'avoue qu'après avoir lu d'affilée trois romans junior noir de noir et qui se terminent mal, j'apprécie un peu d'espoir !)