Le 17 septembre 1962, un statisticien remarqua à New-York une baisse inquiétante de la proportion des garçons dans les naissances survenues ce jour. En quelques jours, le nombre des naissances masculines tomba à zéro.
Il se passait, en pleine guerre froide, une chose que l'ouest ne pouvait pas reprocher à l'est, ni le contraire, et qui mettait l'avenir de l'humanité en danger.
On s'aperçut très vite que des rayons extra-terrestres étaient la cause de cette menace démographique.
Un astronaute américain fut alors envoyée sur la lune faire un enfant à une spationaute russe...
Le 21 décembre, la soirée a été calme, aucun martien n'était dans mon jardin, pas de tuiles fracassées par une pluie de météorites, aucun astéroïde n'apparaissait dans le ciel qui serait venu menacer la planète.
Alors décidant de faire face à cet ennui mortel, je me suis plongé dans le septième numéro de la série "Marginal" de la mythique maison d'édition "Opta", intitulé "Apothéoses, Apocalypses et retours à zéro".
Et quel plaisir d'y trouver d'excellentes nouvelles signées par des noms prestigieux du genre.
Brian van Anda est un vieil homme. Il s'est réfugié depuis longtemps dans le musée de l'homme construit en 2003 à Manhattan et resté depuis à l'abri de la montée des eaux. Brian est musicien, pianiste. Il est le seul survivant d'une guerre de sécession, d'un tremblement de terre, de la montée des eaux et de bombardements qui ont fait le vide autour de lui.
Il n'a parlé à personne depuis vingt-cinq ans et soudain apparait un jeune couple...
Ce recueil thématique, paru en 1975, contient six textes courts qui sont tous issus du meilleur de la SF anglo-saxonne des années 50, mis à part "et puis ce fut la paix" daté de 1962.
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Nos apocalypses avancent devant notre armée confuse comme autant de moraines de notre inconscient. Nos apothéoses ont été oubliées en chemin et les partisans du retour à zéro se sont repliés dans les vertes profondeurs d'introuvables oasis avec leurs pyramides de riz complet.
Alors frères en inquiétude ? Qui réussira à nous couler dans le carré 1978 ou le 1984 ? Nos ogives nucléaires sont-elles vraiment rivetées dans des nefs interstellaires ? Enverrons-nous aux Autres, aux spatiaux, aux bonhommes verts, ce que nous nous destinions hier ? Les pilotis de fric de nos tours sont-ils rongés par les spéculateurs du crépuscule ?
(extrait de "Pour en finir...", introduction du volume de la collection "Marginal" paru aux éditions "Opta" en 1975)
Seul le chef de la bande, de la bande magnétique bien sûr ; pourrait vous répondre. Mais pour qui tournent ses tambours ?
Qu'est-ce que larace de l'homme a de bon? Des singes, se disait-il,des singes avec une touche de poésie,qui envahissent et dévastent une planète de deuxième grandeur près d'une étoile de troisième grandeur.Mais quelquefois ils finissent en beauté .