AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Arrietty


Cela fait plus de deux mois que j'ai refermé ce livre, pourtant, il suffit que je revois la couverture pour que le mal-être, la honte et tout les sentiments que j'ai ressenti en lisant "Le faire ou mourir" me reviennent immédiatement.
Comment une petite boule qui se loge dans ma gorge, m'empechant de prendre des grandes bouffées d'air.

Et pourtant, je ne l'ai pas lu jusqu'au bout. Je vous le jure, j'ai essayé mais les dernières pages m'ont...
Anéantie.

Damien de Carolis, surnommé Dam de Caro par ses camarades changent de collège et fait la rencontre de Samy et sa bande de gothiques qui s'interpose entre lui et deux petites brutes qui le tabassait.
Peu à peu, il se fait sa place dans la bande et devient ami avec Samy, peut-être même un peu plus malgré les colères de ses parents contre ses "mauvaises fréquentations".

Tandis que j'avançais petit à petit dans le livre, une minuscule boule de larmes dans ma gorge enflait un peu plus à chaque page. Car plus on avance, plus on apprend, plus on comprend, plus on partage la souffrance de Damien. Toujours raillé par sa soeur ainée, celle qui a réussie, et ses parents, limite méprisants, Dam est le petit dernier, le pauvre, le fragile, la victime. Il est celui dont on se moque aux réunions de familles et qu'on insulte dans la cour. Et à chaque mot, montait en moi une sorte de rage folle, une envie de pleurer, un mal-être affreux et une envie de secouer Damien tout en restant prostrée dans mon lit où je dévorais chaque page avec toujours plus de rage.
La fin m'a... m'a juste tué. Au sens propre. Je comprenais et en même temps je... je ne peut pas expliquer ce que j'ai ressentit. Une sorte d'immence incompréhension qui me rongeais de l'intérieur. Et je me disais, non, non, non, ce n'est possible, c'est un cauchemard, dam, dam, dam, réveille-toi, non, non. Mais Dam ne se reveillait pas et en même temps qu'une colère affreuse, qu'une explosion intérieure et extérieure qui me minait, en même temps que des larmes coulaient sur mes joues, je ne comprenais pas, je me disais, t'aurais pu t'en rendre compte, t'aurais pu te dire que ça allait arriver, t'aurais du t'en douter, mais ma conscience, mon âme, mon humanisme, appellez ça comme vous voulez, se refusait à comprendre, ne pouvais, ne voulais pas comprendre. A deux pages de la fin, j'ai refermé le livre. Je me suis allongée ensuite sur mon lit, anéantie, et je suis resté comme ça de longue minutes. Dans ma tête, une petite voix martelait "impossible, impossible, impossible, impossible". Et pourtant... Et pourtant si, ça arrive, ça existe, dans la vrai vie, dans le monde dans lequel je vis.

Je ne sais pas si je vais relire un jour "Le faire ou mourir". Peut-être. J'essaierai.
Mais vous, lecteur, lisez-le. Et vous comprendrez.
Commenter  J’apprécie          163



Ont apprécié cette critique (11)voir plus




{* *}