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Philippe Dumas (Illustrateur)
EAN : 9782211089258
562 pages
L'Ecole des loisirs (06/11/2008)
4.5/5   617 notes
Résumé :
Charity est une fille. Une petite fille.
Elle est comme tous les enfants : débordante de curiosité, assoiffée de contacts humains, de paroles et d’échanges, impatiente de créer et de participer à la vie du monde. Mais voilà, une petite fille de la bonne société anglaise des années 1880, ça doit se taire et ne pas trop se montrer, sauf à l’église, à la rigueur. Les adultes qui l’entourent ne font pas attention à elle, ses petites sœurs sont mortes. Alors Chari... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (153) Voir plus Ajouter une critique
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Roman de Marie-Aude Murail. Illustrations de Philippe Dumas.

Miss Charity Tiddler est une petite fille solitaire. Ses soeurs sont mortes en bas âge et elle n'a pour seule compagnie que sa bonne Tabitha et des petits animaux qu'elle recueille et sauve de la mort, quand elle le peut. « Peter révéla tout de suite sa nature confiante et malicieuse. Il adorait enfouir sa tête sous mon aisselle en rabattant les oreilles et passer de petits coups de langue sur mes joues. » (p. 75) Dans la nursery du troisième étage de la riche maison de ses parents, Charity se constitue une ménagerie d'animaux blessés ou destinés à la casserole. Ainsi défilent Madame Petitpas, Mme Tutu, Master Peter, Julius le rat, Darling le crapaud, Jack le hérisson, Cook le canard, Petrucio le corbeau. Charity est désespérément solitaire, incapable de se lier avec les enfants de son âge et rarement bienvenue dans les réunions d'adultes. En public, elle trompe son ennui en se récitant les pièces de Shakespeare qu'elle apprend pour son plus grand plaisir. Ce qui ne fait pas l'unanimité. « Elle récite du Shakespeare au milieu de tout un ramassis de bestioles. » (p. 93)

Pour Mrs Tiddler, il n'est plus possible de laisser l'enfant sans gouvernante. Arrive alors Mademoiselle Blanche Legros qui lui offrira le plus beau des cadeaux, celui de lui apprendre l'aquarelle. Dès lors, Charity ne cesse de croquer la nature dans les environs de la demeure de Dingley Bell et de dresser le portrait de ses petits amis à plumes et à poils. L'enfant se passionne pour l'étude des animaux, des champignons et de la nature. « À partir de ma huitième année, mon amour des animaux se doubla d'un véritable intérêt scientifique. » (p. 31) Même accompagnée d'une gouvernante, cette singulière enfant est une piètre pianiste et une médiocre danseuse. Elle est loin d'être une compagne à la hauteur de ses cousins Philip, Lydia et Ann. Et elle éprouve une singulière attraction pour le jeune Kenneth Ashley. « Ce garçon, qui se donnait des allures de dandy, devenait de plus en plus insupportable en vieillissant. » (p. 109)

De chapitre en chapitre, Charity grandit. La voilà adulte et toujours aussi solitaire, un peu perdue, uniquement passionnée par les animaux, la peinture et ses carnets d'étude. « Je crois que j'avais une terrible envie d'écrire quelque chose, mais je ne voyais absolument pas quoi. » (p. 201) Qu'à cela ne tienne, son amour pour les petits animaux sera sa source d'inspiration. Elle écrit les aventures de Master Peter, de Désirée la souris ou de Madame Tutu. Ses petits livres font fureur auprès des enfants et son avenir financier est assuré, au grand dam de sa mère qui désespère de la voir travailler et rester célibataire. Les années passant, Charity souffre de sa solitude, mais refuse de renoncer à son indépendance. Qu'il s'agisse du beau Kenneth Ashley ou d'un autre homme, Charity n'est pas de celles qui se laissent enfermer.

Miss Charity était une petite personne trop grave pour son âge et elle est devenue une jeune fille, puis une jeune femme parfaitement consciente de ses défauts, de son caractère de cochon et de sa volonté de vivre à sa guise, même si, certains jours, sa neurasthénie prend le dessus. « Je suis dans ma vingt-troisième année. Mais je me sens plus âgée. Et pourtant, je n'ai presque rien vécu. Les années immobiles comptent peut-être doubles. » (p. 425) Née et élevée dans une bourgeoisie oisive, l'enfant va à l'encontre des projets de sa mère, mais elle incarne une nouvelle génération de femmes. Elle fait de sa tendance à la folie et de son originalité sa force et c'est cela qui fait d'elle un personnage si attachant et si aimable.

Les dialogues sont de forme théâtrale, mais la narration est celle du roman. C'est tout l'esprit de cette petite fille qui met en scène ce qui lui tombe sous la main, mais qui pose aussi un regard grave et réfléchi sur sa vie et son entourage. En introduction, Marie-Aude Murail remercie le lapin de Beatrix Potter. Et tout son texte est un hommage à l'auteure des aventures de Peter Rabbit, mais aussi aux textes de Frances Burnett et de Kenneth Graham où l'enfance et les animaux sont des sujets à la fois tendres et profonds. Les illustrations de Philippe Dumas sont douces et pointues, comme celles de Quentin Blake, célèbre illustrateur des romans de Roald Dahl. Elles parsèment le texte et lui confèrent une extraordinaire capacité d'émerveillement. Chaque page devient l'occasion d'une aquarelle, à la fois drôle et pétillante. le texte distille un humour très anglais et pince-sans-rire, mais également un humour enfantin à la fois innocent et cruel. Ce roman de plus de 500 pages est un petit bijou de littérature jeunesse qui ravira également les parents. Il est à mettre entre les mains des jeunes lecteurs qui plongeront sans difficulté dans l'histoire de cette enfant fantasque, soupe au lait et adorable.
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Cette fabuleuse lecture à voix haute nous a tant transportés en ces journées de confinement, nous faisant voyager dans le temps et côtoyer une galerie de personnages tous plus vivants les uns que les autres, qu'au moment de tourner la 563ème et dernière page, les larmes n'étaient pas loin…

Charity est une petite fille pleine d'imagination et de curiosité, qui scrute le monde à la recherche d'un sens et de réponses aux milles questions qu'elle se pose… Comme beaucoup d'enfants, me direz-vous ? Oui, mais Miss Charity grandit dans une Angleterre victorienne corsetée où il est attendu que les jeunes filles se distinguent avant tout par... leur discrétion. Fille unique délaissée par ses parents, Charity est bien seule dans sa nursery et trompe son ennui comme elle le peut, élevant toute une ménagerie de souris, hérissons et autres corbeaux, lisant tout ce qui lui tombe sous la main, peignant à l'aquarelle et imaginant toutes sortes d'expériences… Mais quelle place peut-on trouver à cette époque en tant que femme – et qui plus est, née dans une famille de rentiers où « gagner sa vie » est honni ? Son horizon se résume-t-il, comme chacun semble le lui suggérer, à faire un « bon mariage » ou quelque chose de vraiment intéressant va-t-il enfin lui arriver ?

Avec une lucidité délicieusement mêlée d'ironie (qui nous a agréablement rappelé celle de Calpurnia Tate, protagoniste d'un roman paru en même temps que celui-ci), c'est une véritable fresque de l'Angleterre victorienne que brosse Charity – ses fiacres, ses puddings, ses drames shakespeariens, ses manoirs poussiéreux et sa verte campagne, le clivage immense entre les bas-fonds de Londres et la haute société engluée dans ses conventions et son puritanisme. Une société pourtant travaillée par des révolutions scientifiques, littéraires et politiques qui rendent ce décor fascinant. À cet égard, j'ai été ravie de le découvrir à voix haute, ce qui a permis ici ou là de faire utilement les sous-titres sur les travaux de Darwin, les mésaventures d'Oscar Wilde ou les idées socialistes. Mes garçons ont été stupéfaits de découvrir certaines normes sociales de la fin du 19ème siècle.

Mais avant tout, ils se sont passionnés pour le destin incroyable de Charity ! Son audace et sa soif d'indépendance donnent lieu à des scènes réjouissantes qui nous ont fait souvent rire. Évidemment, nous sommes tombés sous le charme de ses animaux qui sont tous plus attachants et drôles les uns que les autres. On pleure, aussi, de la dureté de cette époque et de la solitude de celle qui est en avance sur son temps, si mal comprise et peu aimée par ses parents. Ces épreuves ne rendent que plus précieuses les amitiés si importantes pour trouver le courage de sortir des sentiers battus…

Toute cette histoire est racontée avec brio par Marie-Aude Murail, d'une belle plume à la fois fluide et cultivant un petit charme suranné qui contribue à la mise en scène (cela faisait longtemps que je n'avais pas autant croisé l'imparfait du subjonctif !). La lecture des dialogues donne l'impression de plonger dans une pièce de théâtre et ils n'en sont que plus percutants. Les sublimes aquarelles de Philippe Dumas apportent la touche finale : on s'y croirait !

Une lecture inoubliable que nous avons envie de prolonger de multiples manières. Les garçons ont maintenant très envie de découvrir Shakespeare, ce que nous ne ferons peut-être pas tout de suite. En revanche, nous allons rester un peu dans l'Angleterre de Miss Charity en découvrant le fantôme de Canterville, d'Oscar Wilde, Dr Jekyll et Mr Hyde, de Robert Louis Stevenson et Oliver Twist, de Charles Dickens. Et évidemment, nous allons nous pencher sur la biographie et les albums de Beatrix Potter, qui a manifestement inspiré à Marie-Aude Murail le personnage de Charity.
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Il y a des livres qui semblent ne jamais vouloir finir; on appelle ça aussi un pensum. Il en est d'autres, quoique d'une confortable épaisseur, ne devrait jamais finir. Miss Charity en fait partie. Je suis heureuse d'être tombée sur le billet de Pamplemousse dont l'enthousiasme m'a conduite directement en librairie. Merci à toi.

Que dire sur ce roman? Il est formidable. Il est parfait. Il est terriblement attristant de refermer la dernière page. Miss Charity, la fillette, puis jeune fille et enfin jeune femme, s'inspire de Beatrix Porter dont lapins facétieux, jolie oie à capeline, hérisson très occupé et autres font les délices des petits... et pas seulement.
Le récit à la première personne nous ouvre avec bonheur les pensées et les menus faits de l'existence de cette singulière enfant. Solitaire par son éducation et par goût, elle développe une passion pour les animaux et la Nature en général. Pas très jolie, plus à l'aise avec souris et lapins qu'avec ses congénères bipèdes, elle ne correspond pas à ce qu'on attend d'une fillette de la bonne société victorienne. Sa soif d'apprendre et d'observation, ses talents prometteurs d'aquarelliste en font une femme moderne de l'époque.

Marie-Aude Murail déploie un récit vif et animé, plein d'intelligence et d'humour. Il plaira autant aux enfants qu'aux adultes, chacun y trouvant son compte. Pour peu qu'on apprécie la littérature anglaise, c'est un pur régal que de découvrir les grandes plumes du XIXème siècle - sans oublier Shakespeare - au détour d'une phrase ou dans les noms et situations de divers protagonistes et événements du roman.

Miss Charity est pour moi un coup de coeur énorme qui m'a apporté beaucoup de joie. Si l'auteure y est pour beaucoup, je ne veux pas oublier Philippe Dumas dont les illustrations m'ont enchantée au fil des pages. J'ai déjà grande hâte de faire découvrir cette merveille à mes nièces car c'est tout à fait le genre de livre que j'ai envie d'offrir et de partager à tour de bras.
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Quel amour de roman !

A l'image de son auteure, Miss Charity est un roman volubile et plein de générosité.
On y suit les pas de Charity, une jeune fille de la bonne société britannique du 19ème siècle, pas très jolie et solitaire, qui élève dans la nursery du 3ème étage de sa maison toute une ménagerie : souris, lapin, corbeau, escargots, crapaud..., qui connaît par coeur Shakespeare, qui sauve la vie des âmes en perdition et surtout qui passe son temps à dessiner toutes les charmantes bestioles qui l'accompagnent.
Librement "adapté" de la vie de Beatrix Potter, le personnage de Charity est vraiment attachant. La plume toujours aussi vive et subtile de MAM enchante tout autant.

Inspirée du lapin de Beatrix Potter, du corbeau de Charles Dickens, des mots de Shakespeare, d'Oscar Wilde et de Bernard Shaw, ce roman est un brillant hommage à ces auteurs mais également au monde du théâtre et à la littérature anglaise.
Par ailleurs, Marie-Aude Murail ne manque pas d'égratigner espièglement cette bonne société "so british" qui s'offusque qu'on puisse gagner sa vie en travaillant -et je ne parle pas du travail des femmes !" , qui crie au scandale au regard de l'homosexualité d'Oscar Wilde, et qui méprise les artistes...

J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman. Je dirai même qu'à ce jour, il devient officiellement mon "petit chouchou" parmi les romans de MAM que j'ai lus.
A voir s'il se fera détrôner par Sauveur & Fils que je compte lire très bientôt.
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Ce roman, librement inspiré de la vie de l'auteur Beatrix Potter, est un véritable petit bijou de finesse, d'humour et d'intelligence.
Marie-Aude Murail a su donner vie à une petite fille solitaire, aux goûts non conventionnels pour l'époque. En effet, à la fin du XIXème siècle, les filles n'étaient pas censées s'intéresser à quoi que ce soit d'autre qu'à la broderie, au piano et à l'aquarelle. Alors qu'une jeune fille se prenne de passion pour les sciences et le théâtre causait bien des soucis à sa famille.
Manque de chance, Charity , notre petite héroïne n'est pas bien jolie, n'est pas non plus désireuse de se conformer aux règles de la bourgeoisie et parle un peu trop librement pour une jeune fille de bonne famille. Nous la suivons de l'âge de 5 ans jusqu'à l'apogée de sa carrière de romancière et dessinatrice.
On retrouve dans ce roman un petit quelque chose de Jane Austen, une façon irrévérencieuse de parler de la haute société et des moeurs en vigueur.
Bref, j'ai adoré ce pavé et je le conseille à tous les amateurs de romans victoriens, car on retrouve ici ce qui fait le charme des oeuvres de Jane Austen ou d'Elizabeth Gaskell.
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critiques presse (2)
ActuaBD
10 février 2023
Anne Montel et Loïc Clément poursuivent l’adaptation du roman du best-seller de Marie Aude Murail, et enrichissent leur représentation juste et sensible. Charity est désormais une jeune fille qui cherchera à s'émanciper au sein d'un monde encore rigide et austère.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BDZoom
14 avril 2020
Ce livre subtil, d’une grande délicatesse, nous touche par sa simplicité, sa grande humanité, et un humour distancié, typiquement britannique. Nul doute que les deux volumes suivants seront de la même qualité.
Lire la critique sur le site : BDZoom
Citations et extraits (87) Voir plus Ajouter une citation
Je fus amenée à un âge précoce, puisque je n'avais pas quinze ans, à m'intéresser aux formes diverses de pourriture. Un hasard me fit oublier un morceau de pain destiné à Peter sur le rebord d'une fenêtre. Quelques jours plus tard, je pus régaler mes yeux du spectacle d'une belle moisissure de tiges blanches terminées par de petites boules noires qui sont les spores. Les moisissures ne m'éloignaient pas de mon intérêt premier pour la mycologie, puisqu'elles sont aussi des champignons.
Je fis ensuite diverses expériences telles que de jeter des mouches mortes dans un bocal d'eau fermé. Au bout de quelques jours, les mouches se couvrirent d'une légère pellicule blanche - que je pus étudier au microscope. Je m'amusai aussi à enfermer dans un bocal des fruits abîmés et à les placer dans des endroits différents : dans un placard au chaud, sur une étagère bien fraîche dans la cave, derrière une fenêtre exposée au soleil, ce qui me permis de déterminer les meilleures conditions pour le développement des moisissures. Mon carnet scientifique prospérait et Herr Schmal m'applaudissait, allant jusqu'à affirmer que les jeunes filles devraient faire des sciences plutôt que de la broderie. J'osai un jour lui faire part de mon projet de réunir dans une même étude tous les champignons susceptibles de pousser dans un jardin londonien.
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K.A.
Nous sommes tous dans la boue, mais certains d'entre nous regardent les étoiles.

Moi
C'est de Mr Wilde ?

K.A.
Oui.

Moi
Pourquoi me dites-vous cela ?

K.A.
Parce que je pourrais descendre en Enfer avec vous, je verrais toujours le Ciel...Pardonnez-moi, je n'ai pas déjeuné. Je suis toujours romantique quand j'ai l'estomac vide. Le bonjour, Miss Tiddler.
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Dingley Bell ne se montra pas sous son meilleur jour lorsque nous y revînmes en propriétaires. Il pleuvait depuis le matin et la maison sentait le renfermé. Mais Ned nous attendait et Néfertiti piaffait dans l'écurie. La pluie cessa peu avant le coucher du soleil et le ciel prit d'adorables teintes rosées.
Mon bonheur fut si grand, ce soir-là, que je ne pus tenir en place dans ma chambre. Je chaussai mes bottines, jetai un châle sur mes épaules et descendais au jardin. La terre en était toute détrempée, mais l'air était doux et parfumé. J'avançai jusqu'au muret de pierres sans entendre d'autre bruit que celui des mes pas s'arrachant à la gadoue. Je levai les yeux au ciel. La nuit était magnifique, traversée par la Voie lactée. J'étais dans la boue, je regardais les étoiles, et vous vous y trouviez, Kenneth Ashley.
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- Qu'est-ce qu'elle a ? Est-elle malade ?

- Elle est folle. Elle récite du Shakespeare au milieu de tout un ramassis de bestioles !

J'ignore d'où elle tenait son information, mais je dus reconnaître que que c'était un assez bon résumé de ma vie.
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Je vous aime depuis…depuis une éternité de temps. J’ai essayé de vous le dire ving fois. Oh, je sais ! Nous ne sommes pas du même monde. Je n’ai reçu qu’une éducation bâclée et, à part des dettes, je n’ai rien à mon actif. Vous vous avez reçu une éducation raffinée au milieu des crapauds et des souris. Parce que, en plus, vous êtes folle ! Voillà, j’aime une fille complètement folle. Vous me terrifiez Miss Tiddler. Vous êtes terrifiante !
Moi
« Un homme se décrit toujours inconsciemment quand il décrit quelqu’un d’autre »
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