Dans ce tome 3, ça part dans tous les sens et ça finit par n'avoir aucun sens : Syndrome Dufaux !
Le Conseil des Vampires se réunit pour voter pour l'extinction ou la préservation de la race humaine… Déjà là, ça ne va pas puisque durant deux tomes on nous expliqué que l'humanité servait de gibier, puis de bétail et enfin de valets pour nos créatures de la nuit, donc ce vote n'a pas de sens et n'a même pas lieu d'être !
Ensuite on nous explique que l'humanité est en voie d'extinction dans pays du sud depuis l'époque des grandes chasses, sauf que toutes les scènes se déroulant en Inde nous montrent le contraire…
Ensuite on nous explique que l'humanité est dépeuplée aux ¾ dans les pays du nord, sauf que toutes les scènes se déroulant aux Etats-Unis nous montrent le contraire…
En fait c'est là qu'aurait dû intervenir la guerre civile vampirique entre ceux voulant continuer à proliférer au risque d'amoindrir les ressources et d'affaiblir le sang vampire, et ceux voulant restreindre la dégénérescence de leur espèce au risque d'effectuer des purges sanglantes au sein de leur espèce… Ce qu'on fait la plupart des séries vampiriques post Anne Rice que recycle Jean Dufaux, mais visiblement il n'a pas bien pigé le truc !
Trahie par sa famille, Vicky Lenore est humiliée sous les yeux salaces d'un maton qui la menace d'utiliser sur elle sa grosse matraque. Aznar observe cela de loin, mais c'est Spiaggi qui lui a oublié d'être con qui retrouve et délivre la belle inspectrice qui va s'empresser d'aller retrouver les rapaces qui viennent d'éradiquer l'équipe du SWAT chargée de les éliminer (ce qui va permettre à Aznar de leur tendre une embuscade)…
Après l'arrivée d'un prêtre chasseur de vampire qui débarque d'on ne sait où pour faire on ne sait quoi, on développe un truc autour du Dévoreur et de la Cité des Enfants Perdus mais c'est totalement déconnecté du reste à part ces remarques cryptiques sur le fait qu'il y a de moins en moins d'enfants… (ce qui aurait marché dans une petite communauté, mais la diminution puis la disparition d'une génération entière dans une grande métropole sans que personne ne s'en émeuve ou s'en aperçoive s'est se moquer de notre suspension d'incrédulité)
Susie la chaste vire chaudasse en lançant un « oh, bite me » à Aznar. le gentleman s'exécute, et la baise puis la bouffe. Aucun remords alors que deux tomes durant on nous a expliqué qu'il ne voulait pas succomber à la soif de sang…
Et puis on a un long flashback sur un sorcier hindou qui pratique la transmigration des âmes en direct-live (remember le film "Le Témoin du mal"), avec une histoire d'amour centrée sur une belle-gosse indienne qui trompe un gros macho avec un beau macho… Puis nos assassins vampires se transforment en super-héros à la DC / Marvel et le tome se conclut par un « Je suis ton père ! ».
Cela part dans tous les sens pour aboutir à une pléiade d'incohérences assez désagréables avec parfois des répliques de DTV bon marché. Mais bon les quotas de scènes d'action et de scène de cul sont respecté, et de belle manière il faut bien l'avouer, donc tout va bien : heureusement que les superbes graphismes de Marini font passer la pilule sinon on frôlait le FDG !
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Le tome 3 redonne du pep's a cette BD.
De nouveaux personnages apparaissent mais surtout les tueurs des premiers tomes sont surtout des justiciers, certes de la même race que les puissants de ce monde.
On reste malgré tout , dans du classique au niveau de l'histoire mais les graphismes arrivent à dominer ce classicisme.
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Dans les sous-sols de la ville, un pasteur sauve des enfants maltraités par des policiers. L'un des garçonnets possède la croix que la mère de Spiaggi avait offerte à Léonor. La belle inspectrice s'est faite piéger dans l'épisode précédent et elle est retenue prisonnière par la société secrète des personnes au kyste. Ils ne sont pas humains. Ils expliquent à la prisonnière qu'ils vont parquer les humains dans des zoos, qu'ils ne sont que de vulgaires animaux. C'est alors que l'inspecteur Spiaggi, accompagné du pasteur, délivre la belle. Léonor se met alors en quête pour retrouver le frère et la soeur. ...
Ce troisième épisode est intense. Il dévoile une grande partie du mystère qui entoure le frère et la soeur. Maintenant, nous connaissons aussi les objectifs des personnes au kyste et le lien qui les unis aux deux justiciers, derniers représentants de la famille Molina. Cette ancienne famille de vampires qui n'a pas voulu se rallier à la majorité de ceux de leur races, quand ces derniers ont décidé de changer leur mode de vie et de coloniser la terre autrement, pour le pouvoir et le confort. C'est cette nouvelle façon de vivre qui a entraîné la dégénérescence des vampires, d'où le kyste derrière l'oreille de ceux-ci. Les dessins, le charme des héroïnes de cette histoire, le choix des tons, teintant de drame cette bande dessinée sont en harmonie avec le scénario. J'avais peur que cette saga ne tombe comme un soufflé raté au troisième épisode mais non, les auteurs assurent. Vite, vite, le quatrième et je pense dernier tome de cette série.
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Une secte d'immortels infiltrés à tous les niveaux de la société. Un frère Drago et une soeur Camilla qui les pourchassent et les tuent. Un flic Vicky qui enquête sur les décès. le troisième tome continue la saga. On alterne entre Vicky, jetée en prison et maltraitée, le frère et la soeur qui continuent leur vengeance et Akeba, qui piste Vicky pour retrouver Drago et Camilla. Ils finiront par tous se rencontrer et on en saura plus sur Akeba. Une BD assez violente, beaucoup de sang, mais avec un beau graphisme, dans des tons de rouge et noir. L'histoire est bien ficelée avec un bon rythme.
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L'espèce humaine est en voie d'extinction dans ce tome de transition, qui met à jour les relations entre Aznar Akeba et Drago, ainsi qu'une cité des enfants enfuie dans les profondeurs new-yorkaises.
Le scénario, toujours teinté d'érotisme, n'avance pas vraiment et quand il avance c'est plutôt dans une direction qui me fait craindre le pire pour la suite. On est cependant curieux d'en apprendre plus sur ce nouveau personnage qui vient aider les enfants et sur cet homme qui tire les ficelles dans l'ombre.
Par contre, ce troisième tome est un vrai plaisir visuel avec un Marini au sommet de son art qui enchaîne les scènes de combats. Il alterne avec brio les décors glauques de New York à ceux du flash-back concernant la jeunesse d'Aznar Akeba et ceux de la cité des enfants.
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[Drago] C’était la saison des grandes chasses. Je me trouvais au bord d’un fleuve sacré à traquer un gibier dont les réactions, les odeurs, le goût m’étaient nouveaux. Un gibier dont l’extrême dénuement appelait le sacrifice, le sang versé… Tous croyaient en un Dieu, sacrifiant à l’image de ce Dieu… J’étais le seul qui savait, le seul à se trouver au-dessus de la loi des hommes et des dieux. Et le monde m’appartenait… Car j’étais libre et ils ne l’étaient pas.
- Elle est impure. Elle est source de souffrance. Elle ne peut faire le bonheur d'un homme.
- Comment t'en accommodes-tu alors ?
- Une femme n'est que blessures ... et je ne crains pas les blessures.
Nous nous trouvons devant une catastrophe de type écologique, dans les pays du nord, ce que nous appelons les pays civilisés... Nous constatons un effondrement de plus de trois quarts des effectifs autochtones... Mes frères, nous nous sommes livrés à un ethnocide systématique ne freinant en rien nos appétits, notre goût du pouvoir. Nous sommes la mémoire du monde, nous avons voulu effacer la mémoire des autres, à jamais ! Bientôt, nous resterons seuls ! La Terre balayée de ses derniers représentants humains. La question posée est la suivante. Faut-il préserver la race humaine en voie de disparition ?
Murena - la série historique culte