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EAN : 9782021220476
576 pages
Seuil (20/08/2015)
2/5   4 notes
Résumé :
Deux jeunes étudiants, Gabriel et Hubert, sont à Ibiza. Ils viennent d’y passer des vacances où ils ont donné libre cours à leurs passions communes : les discussions sur le cinéma, les filles, l’alcool et une poudre orange, la dantéine, qu’ils consomment sans relâche. Sous son emprise, ils ont un accident de voiture qui provoque la mort d’une jeune femme. La disparition de cette inconnue au corps fascinant – elle a des jambes interminables et ne possède pas de nombr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Tout commence plutôt bien. Pour le lecteur de Mario Cuenca Sandoval dont le roman Les hémisphères est qualifié en quatrième de couverture de "vertigineux et de mystérieux." Donc, le début n'est pas mal avec cet accident de voiture à Ibiza dont réchappent Gabriel et son ami Hubert, deux intellectuels, mais pas la conductrice de l'autre automobile, femme aux jambes très longues et ... sans nombril. Cette vision va hanter Gabriel et Hubert au point de "réinventer" cette apparition fugitive et macabre sous les traits d'une jeune femme adepte de drogue, de pulsions suicidaires et de désintérêt global pour le monde qui l'entoure. Cette première partie du livre, bien que souvent confuse et riche de métaphores plus ou moins inspirées, a au moins le mérite de créer une atmosphère à mi-chemin entre Sueurs froides d'Hitchcock et Ordet de Dreyer, fréquemment cités. Sans compter nombre de références à Deleuze ou Foucault, qui déjà, laissent à penser que Sandoval est parti pour nous livrer un ouvrage conceptuel et postmoderne aux opaques messages. La deuxième partie, qui fonctionne de manière symétrique, en forme de miroir de la première, enfonce le clou et s'aventure sur un terrain expérimental qui la rend sinon illisible du moins épuisante et de plus en plus pénible. Au point de se résoudre à parcourir d'un oeil morne les deux cents dernières pages sans espoir d'y trouver un grand réconfort. La quatrième de couverture, encore elle, parle de road-movie halluciné. Entre nous, on est très loin de Thelma et Louise. Un exemple de passage que l'on trouve dans ce livre "d'un auteur majeur" (dixit la q........ de c.........) : "Je parle au pluriel mais ce n'est pas un pluriel de majesté. Je parle au pluriel car le Troisième Etat n'est pas solipsiste comme on pourrait le supposer d'un cerveau isolé par le coma ou aux abords de la mort." Intéressant, n'est-ce pas et peut-être un poil emphatique et poseur, non ? Bien, merci d'analyser cette phrase en lui cherchant des équivalences dans le cinéma de Dreyer et d'Hitchcock, par exemple. Vous avez trois heures.
Lien : http://cin-phile-m-----tait-..
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Bon c'est mon deuxième abandon en quinze jours.... j'ai insisté jusqu'au 2/3 du Roman de Gabriel et ai parcouru en diagonale la deuxième partie pour éventuellement y trouver des pistes qui me donneraient envie de repiquer mais Non
Trop alambiqué.. et un truc étrange .. sur la quatrième de couverture un bon avis de... Claro... l'auteur de mon autre abandon.. Bizarre
Pour moi ce livre m'est apparu comme un ensemble de "rushes" mais dont je n'ai pas réussi à faire le montage.
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Je me demande qui a eu le courage de lire ce livre jusqu'au bout ! J'ai tenu 20 pages, abandonné, suis revenue, j'ai bondi quelques pages plus loin, plusieurs fois, et j'ai finalement abandonné ! Ce livre vient de ma bibliothèque municipale fort courue, et est toujours quasi-neuf, preuve que je ne suis pas la seule à laisser tomber.
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J'ai vraiment adoré ce double roman ! La lecture de ce livre a été pour moi une vraie expérience, un vrai voyage vers un espace introspectif que je n'avais pas exploré avant. Je le recommande à tous les lecteurs qui savent lire avec patience et qui aiment respirer, savourer, vivre chaque mot.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
La Première Femme lancée comme un projectile, pulvérisant la surface vitrée avec son crâne, incrustant son corps dans les éclats de verre de la mémoire. La Première Femme étendue sur un manteau de bris de verre, les bras écartés, sa tête noire et rouge, ses cheveux poissés de sang, et tout le soleil de l'été étincelant dans cette chevelure.
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Video de Mario Cuenca Sandoval (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Mario Cuenca Sandoval
Mario Cuenca Sandoval - Les hémisphères .Deux jeunes étudiants, Gabriel et Hubert, sont à Ibiza. Ils viennent d?y passer des vacances où ils ont donné libre cours à leurs passions communes : les discussions sur le cinéma, les filles, l?alcool et une poudre orange, la dantéine, qu?ils consomment sans relâche. Sous son emprise, ils ont un accident de voiture qui provoque la mort d?une jeune femme. La disparition de cette inconnue au corps fascinant ? elle a des jambes interminables et ne possède pas de nombril ? va les conduire, chacun de son côté, à la poursuite d?une silhouette à peine aperçue mais néanmoins obsédante, celle qui restera à tout jamais « la Première Femme ». http://www.rentree-seuil.com/ouvrage/les-hemispheres
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