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Kostas Charitos tome 5 sur 14
EAN : 9782757866511
336 pages
Points (01/06/2017)
3.65/5   70 notes
Résumé :

Katérina, la fille du commissaire Charitos, se marie civilement, pas devant le pope !

La cérémonie tourne court : personne ne se parle. Pour calmer sa femme, Charitos lui offre un voyage à Istanbul où ils prennent contact avec la petite communauté grecque des Roums. Mais le séjour est bientôt troublé. Maria, une nonagénaire, aurait empoisonné son frère en Grèce avant de filer à Istanbul.

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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Aucun mystère quant à l'identité de l'assassin dans ce policier Grec.
Le plaisir et l'intérêt sont ailleurs ; plaisir celui de l'humour de Petros MARKARIS qui nous divertit tout au long de son livre avec un ping-pong verbal assez virulent entre le commissaire Charitos et sa femme en voyage organisé à Istanbul avec d'autres touristes grecs assez pénibles ; tel ce général en retraite qui rêverait qu'Istanbul "pardon Constantinople pour les Grecs orthodoxes" soit restituée à la Grèce.
Vacances manigancées par Charitos dans l'espoir de calmer "sa chère épouse" très remontée contre leur fille qui ne veut pas se marier religieusement.
Mais séjour perturbé pour celui-ci par plusieurs empoisonnements impliquant une vieille Grecque Maria arrivée depuis peu à Istanbul après la mort de son frère en Grèce et qui obligent le commissaire à collaborer avec un jeune policier Turc né en Allemagne ; ce qui ne l'enchante guère.
Leur recherche commune de Maria, qui sème des morts sur son passage en leur faisant manger sa délicieuse pita, nous fait découvrir Istanbul en dehors des circuits touristiques ainsi que son art culinaire qui réjouit un commissaire gourmand.
Les rapports entre les deux policiers, assez tendus au début, évoluent au fur et à mesure qu'ils se côtoient oubliant ainsi leurs préjugés.
L'intérêt , avec la découverte au cours de l'enquête, d'une petite communauté Grec "Les Roums" qui désigne les "Romains" ou plutôt les descendants de l'empire romain d'autrefois, boucs émissaires de querelles entre Ankara et Athènes sur la question chypriote et qui a obligé la plupart d'entre eux à quitter la Turquie.
Ceux qui restent, un peu plus de 2000 et la plupart âgés, essayent difficilement de maintenir leurs traditions et leur langue mais beaucoup de jeunes Roums sont de plus en plus tentés à partir en Grèce.
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C'est le drame chez les Charitos ! Katérina, leur fille chérie, a décidé de se marier sans passer devant le pope ! Depuis, le commissaire et son épouse sont au désespoir, partagés entre honte et colère, et se reprochant mutuellement l'entêtement de leur progéniture. Pour consoler et calmer sa chère moitié, le policier lui propose un voyage organisé vers Istanbul, ou plutôt Constantinople comme l'appellent encore les Grecs. Sur place, le couple partage son temps entre visites culturelles, shopping effréné et repas pantagruéliques. Mais même en vacances, Charitos reste un flic. Quand il est contacté par un concitoyen pour enquêter sur la disparition d'une vieille dame d'origine grecque, il ne peut s'empêcher d'aller fouiner et quand la disparue est soupçonnée d'avoir empoisonné son frère, l'affaire devient officielle. le Grec doit collaborer avec un policier turc et pour avancer il va falloir surmonter méfiance et préjugés, pendant que l'empoisonneuse continue de tuer.

Délaissant pour un temps Athènes, Petros Markaris transporte son commissaire en Turquie pour un voyage organisé à Istanbul. Mais les Grecs ne sont pas loin puisque l'auteur en profite pour évoquer la communauté Roum, ces citoyens turcs de nationalité grecque, installés à Istanbul depuis l'Empire byzantin. Cette minorité se bat depuis des décennies pour conserver sa langue, ses traditions, ses prérogatives au sein d'un pays qui a tenté à maintes reprises de les chasser, souvent par la violence. Beaucoup ont fui, peu sont restés.
Nous faire découvrir ces Roums est l'intérêt principal de ce polar dont l'action est loin d'être trépidante. Markaris en profite pour égratigner ses compatriotes nostalgiques du grand empire grec qui rêvent de reconquérir Constantinople. L'antagonisme entre les deux voisins trouve sa source dans L Histoire mais la rivalité est toujours d'actualité. Les Grecs sont fiers de faire partie de la communauté européenne quand les Turcs échouent à l'intégrer mais force est de constater qu'on vit mieux en Turquie depuis que la crise a laminé l'économie grecque...L'Europe longtemps convoitée n'exerce plus la même attractivité, d'ailleurs le policier avec lequel collabore Charitos est né en Allemagne où il a exercé sa profession avant de s'installer à Istanbul où il bénéficie de meilleurs conditions de travail et où sa femme peut porter le voile sans risque d'ostracisme.
Le contexte turco-grec est donc très intéressant tandis que l'enquête piétine, le duo se perdant sur les traces d'une empoisonneuse âgée et malade mais dont le désir de vengeance semble plus fort que le zèle des policiers.
A part cela, comme d'habitude, Adriani, la femme de Charitos, est insupportable, même en vacances et ses compagnons de voyage qui croient être à Istanbul en terrain conquis le sont tout autant. Un voyage à Istanbul en demi-teintes.
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C'est toujours avec grand plaisir que j'inscris mes pas dans ceux du commissaire Kostas Charitos.
Certains esprits chagrins épingleront que le canevas romanesque chez Markaris ne varie guère : chamailleries récurrentes dans le couple Kostas/Adriani, Katerina (leur fille unique) électron libre à l'indépendance ombrageuse, Phanis (leur beau-fils) ménageant adroitement les uns et les autres, ... mais au final, reconnaissons que tout cela sonne généralement juste.
Cet univers familial familier, cette "normalité", petite-bourgeoise certes, mais de si bon aloi nous change agréablement de l'habituelle posture parfois voire même souvent caricaturale du flic de polar : solitaire, misanthrope, alcoolo, dépressif, cynique, plus ou moins ripoux, ... et j'en passe.
Au départ de ses personnages fétiches qui traversent une assez mauvaise passe relationnelle, Petros Markaris, par ailleurs talentueux scénariste de la plupart des films de son compatriote Theo Angelopoulos, nous entraîne à la découverte d'Istanbul/Constantinople dont il est lui-même natif.
Au-delà de l'agrément à savourer une intrigue crédible quoique modeste, bien menée et soigneusement documentée, l'humble mais néanmoins grand lecteur que je suis de polars et romans noirs apprécie tout particulièrement la pertinence, la finesse, la justesse de ton de l'auteur en son approche historique, sociologique et ... gastronomique (vous vous lécherez fréquemment les babines) d'une réalité oh combien sensible à savoir :
- la mémoire et les séquelles de l'exil peu ou prou forcé dans les années cinquante et soixante du siècle passé de la communauté grecque d'Istanbul/Constantinople aujourd'hui réduite à environ 2000 âmes ;
- les relations actuelles toujours un peu sur le fil entre grecs et turcs avec son lot d'idées reçues bien tenaces et de malentendus quelquefois cocasses mais ... pas toujours.
En grand humaniste lucidement engagé sans être toutefois au service de quelque chapelle idéologique ou politique, Petros Markaris ne s'embarrasse jamais de grandes démonstrations, n'use d'aucun excès pédagogique aussi pédant que stérile, ne fait preuve de nulle nostalgie revancharde mais nous enchante constamment par son humour, sa tendresse et son empathie sincère pour tous ses personnages.

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Le commissaire Charitos, est en villégiature à Istanbul mais entre le groupe de touristes grecs qui se refusent à prononcer le nom d'Istanbul, lui préférant Constantinople, n'ayant jamais accepté d'avoir été chassés dans le milieu des années cinquante et sa femme Adriani qui ne décolère pas après que sa fille refuse de se marier à l'Eglise Orthodoxe, le séjour n'est pas de tout repos. Et le séjour se corse quand le fin limier est contacté par ses responsables qui lui signalent que Maria, une femme grecque très âgée, est recherchée après le meurtre de son frère, elle serait en fuite dans la capitale turque. Sans mandat officiel, difficile d'enquêter, le commissaire agira dès lors au côté du jeune flic turc,en charge de l'affaire et l'épaulera grâce à ses connaissances de la vieille communauté grecque dans laquelle la vieille femme peut trouver de l'aide.

Une nouvelle enquête du commissaire, loin de sa ville d'Athènes mais toujours dans l'ambiance hellène...notamment dans la communauté des vieux grecs, les Roums, un terme qui désigne les natifs grecs d'Istanbul, chassés par le gouvernement, spoliés de leurs biens immobiliers et mobiliers, et qui ont dû s'exiler. Une enquête qui se focalise sur cette communauté et sur la collaboration entre grecs et turcs, ravivant les vieilles haines que les deux flics vont néanmoins réussir à surmonter pour mener leur mission à bien.
L'empoisonneuse d'Istanbul est une enquête où le contexte est plus intéressant que l'intrigue elle-même, l'occasion de côtoyer cette communauté chassée et qui continue de faire vivre la nostalgie de la grande Constantinople, qui aborde également le retour de turcs, nés en Allemagne, ayant choisi de s'installer dans la mère patrie, avec toutes les difficultés que cela entraîne.
Une enquête atypique, dans laquelle Pétros Márkaris ne se départit pas de son humour distancié et philosophe. Un bon moment de lecture.

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Petros Markaris ; encore un auteur de polar que je ne connaissais pas, et il a pourtant produit pas mal de bouquins, impliquant un héros récurrent : le commissaire Charirtos.
Dans ce roman, affublé de son épouse acariâtre et un brin pénible, alors que sa fille décide de se marier, il est en voyage organisé à Istanbul . (Constantinople comme disent encore les membres de la communauté Grecque de la ville). Il se voit contacté par sa hiérarchie pour collaborer à une enquête concernant des empoisonnements ayant eu lieu en Grèce et en Turquie.

L'enquête en soi a une trame relativement mince qui est prétexte à la fois à des descriptions d'Istanbul aujourd'hui et à l'exposition de nombreux éléments de compréhension de la situation de la communauté Grecque restée à Istanbul depuis 1964.

Pour ce qui est d'Istanbul d'aujourd'hui, tous ceux qui ont eu la chance d'y aller ces dernières années, reconnaîtront les lieux, les ambiances, les odeurs incontournables de cette ville.

En ce qui concerne la communauté Grecque, les Roums, descendants de l'empire Byzantin, ils ne sont plus que quelques milliers dans la ville, après que 45000 d'entre eux aient fui le pays, accusés d'être Grecs en Turquie et Turcs en Grèce.

C'est en cela que ce livre est intéressant car il met en valeur cette communauté déclinante et donne envie au lecteur de creuser un peu plus l'histoire commune de ces deux pays.
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Comme je ne m'attendais pas à un tel argument, je lâche involontairement ce qui pourrait constituer une maladresse de ma part :
- Et comment se fait-il que tu te préoccupes autant de la sécurité des Roums ? (1)
Il ne me répond pas immédiatement mais il ralentit la voiture et se gare en double file.
-I am the child of the Turkish minority in Germany, m'explique t-il posément. J'ai grandi dans la minorité turque d'Allemagne. Chaque fois qu'un Turc commettait un meurtre, un vol ou même une simple dégradation, la faute en était rejetée sur l'intégralité de notre communauté pour la bonne raison qu'à leurs yeux nous étions tous les mêmes. Dès que je mettais les pieds au bureau, la première chose que je m'entendais dire était :" T'as vu ce que les tiens ont encore fait ?" poursuit-il avant d'hésiter un bref instant. Les Turcs de Turquie sont incapables de comprendre ce que je dis là. Ils pensent vivre encore à une période révolue, tu temps où les minorités étaient à notre charge. Ils oublient que nous avons désormais nos propres minorités. En Allemagne, en Autriche, en Angleterre… Et nous partageons le même sort que toutes les autres minorités à travers le monde.
J'essaie de lancer une plaisanterie :
- Tu ne crois pas que tu verses un peu trop dans le mélo ?Allez, on laisse tomber pour l'instant.
J'ai juste tenté de calmer un peu le jeu. Mais ma remarque obtient l'effet inverse.
- Tu dis ça parce que tu n'appartiens pas à une minorité et tu ne sais même pas ce que cela veut dire, me rétorque t-il avec véhémence. Tu ne peux pas comprendre ce que l'insécurité veut dire, ni la peur que l'on porte en soi, ni la haine qui peut se déchaîner à la moindre étincelle. Jamais une minorité n'a été comprise par ceux qui appartiennent au plus grand nombre. Moi, je comprends mieux la communauté roum que tu ne pourras jamais le faire.
Je reçois cette dernière phrase en plein dans la figure, comme une gifle cinglante qui me met hors de moi.
- A d'autres, tu m'entends ! Parce que je sais parfaitement dans quelles conditions les Roums de Constantinople ont dû venir s'installer en Grèce !
Dans mon mouvement d'humeur, j'ai oublié de parler d'Istanbul et ai utilisé le nom Constantinople, qui sonne on ne peut plus grec orthodoxe. Mais je n'en continue pas moins de dire tout ce que j'ai sur le cœur :
- Et ça vaut aussi bien pour 1922 avec les migrations de population, pour 1955 avec les Evénements de Septembre et pour 1964 avec la crise chypriote. Alors, tes petites leçons, permets-moi de te dire qu'elles sont très malvenues.
Constatant que j'ai pris la mouche pour de bon. Murat décide de mettre fin à notre différend. Il redémarre doucement et emprunte la file du milieu.
- Je te prie de m'excuser. Je ne voulais pas me montrer agressif, me murmure-t-il après.
- Pas grave. Je comprends tu sais.

(1) Roums petite communauté de Grecs dont la plupart vivent à Istanbul.
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Ce n’est pas que l’on trouve chez nous moins de commerces de restauration mais, au contraire d’ici, les nôtres s’apparentent davantage à des fast-foods qu’à des comptoirs de vente à emporter : les mets sont présentés en vitrines derrière lesquelles se tiennent des hommes vêtus de blouses immaculées et coiffés de toques de cuisinier.
Adriani s’approche d’une vitrine. Au début, je me dis qu’elle souhaite commander un complément de repas vu que son appétit a été coupé net quand elle m’a vu sortir mon portable. En fait, je me trompe. Elle reste plantée là, à détailler la vitrine et les plats exposés. Elle rêvasse devant les préparations à l’huile, les boulettes de viande déclinées dans des formes variées, les riz divers et les viandes grillées. Elle regarde les colonnes alignées le long des murs des gyros qui tournent sur eux-mêmes pour cuire la viande dans laquelle on tranche le kebab. Elle semble incapable d’en détacher les yeux.
– Vous aimez la cuisine, madame Charitos ? lui demande gentiment Mme Mouratoglou.
– Comment avez-vous deviné ?
– À votre regard. Vous avez celui d’une spécialiste, répond-elle avant d’hésiter un instant. D’une spécialiste un tantinet envieuse.
Bien que Mme Mouratoglou ait répondu de manière amicale, sans aucune intention de blesser, je m’attends à ce qu’Adriani prenne la mouche et m’apprête d’ores et déjà à la contenir pour ne pas nous retrouver en froid avec la seule personne qui fait montre d’un peu d’affection pour nous ces derniers temps. Mais Adriani me surprend lorsqu’elle s’adresse en souriant à Mme Mouratoglou :
– Toutes les bonnes cuisinières sont un peu jalouses un jour ou l’autre, madame Mouratoglou. Ce qui me plaît tant, ici, c’est l’abondance. L’œil est autant rassasié que l’estomac.
Nous remontons Péra en direction de la place Taksim non sans difficulté à cause de la foule en sens inverse.
– Vos confrères, monsieur le commissaire, me murmure Mme Mouratoglou en me montrant discrètement une ruelle sur notre gauche.
En guise de confrères, je vois surtout une brigade de policiers en grande tenue de combat : casque, bouclier et matraque. Ils ont barré la ruelle sur toute sa largeur et sont prêts à intervenir au moindre accroc. J’imagine le sermon que nous aurait seriné le ministre, voire tous les membres du gouvernement réuni, si nous mettions en faction quelques membres des MAT rue Santaroza ou encore rue Charilaou Trikoupi, également fréquentées. Nous aurions eu droit à toute la gamme de noms d’oiseau, allant du gentil « flicaillons » jusqu’au dédaigneux « fascistes », en passant par un hostile « mercenaires ».
– Ils sont là tous les soirs ou il y a quelque chose en particulier aujourd’hui ? dis-je à Mme Mouratoglou dans l’espoir d’en apprendre davantage.
– Je ne viens pas ici tous les soirs, comme vous savez. Mais ils y sont chaque fois que je passe dans ce quartier.
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- Mais enfin, on dirait que ces Turcs sont en permanence affamés! s'étonne Adriani à l'intention de Mme Mouratoglou.
- Ne vous y trompez pas. Ils mangent peu. Ce sont nous, les Grecs, qui dévorés comme quatre! s'exclame dans notre dos la voix tonitruante de M. Sotiris, notre restaurateur, que Mme Mouratoglou nous a présenté un peu plus tôt.
- C'est impossible! proteste Adriani. Il n'y a pas une ruelle où nous soyons passé dont un magasin sur deux propose de la nourriture.
- Les Turcs ne sont pas esclaves de la faim mais des saveurs, Mandam, lui précise Sotiris. Le Turc bien né aime à avoir une dizaine d'assiettes autour de lui pour y picorer pendant des heures. [...]
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Adriani me retient par le bras en laissant le reste du troupeau avancer sans nous.
- Ils sont forts sympathiques, ces gens, me confie-t-elle lorsque les autres sont hors de portée. Mais par moments, ils sont insupportables, non ?
- Ne commence pas à te plaindre, s'il te plaît. Je t'avais proposé de faire le voyage à deux, en tête à tête, et tu as refusé.
- Quoi ? Avec ta guimbarde de Mirafiori ? crie-t-telle presque sous la voûte. Tu voulais faire la route entre Athènes et Constantinople avec la Mirafiori ! C'est la première fois que je vois un policier sans aucune notion du danger. Et ce policier n'est autre que mon époux ! Doux Jésus !
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Alors que je suis à deux doigts de partir, je prends conscience que Constantinople tient une partie de sa beauté de son pouls, de cette fièvre qui monte petit à petit dès le matin et ne s'éteint que tard dans la nuit.
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Pétros Márkaris - Liquidations à la grecque .À l'occasion du Festival International Quai du Polar, Pétros Márkaris vous présente "Liquidations à la grecque" aux éditions Seuil. Traduit du grec par Michel Volkovitch. Lauréat du prix le Point du Polar européen 2013. http://www.mollat.com/livres/petros-m%C3%A1rkaris-liquidations-grecque-9782021053517.html Notes de Musique : "Morning Emerges From Night" by Ergo Phizmiz (http://www.ergophizmiz.net)
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