La jeune Clémentine est en pleine crise existentielle. Elle pense pouvoir s'aider du yoga pour résoudre ses problèmes, mais elle loupe souvent sa 'salutation au soleil', et ça suffit à la déprimer encore davantage.
Elle part un week-end en groupe de méditation. Là, bien encadrée, ça devrait mieux marcher.
Oui mais elle a la lose, cocotte, la lose qui lui colle à la peau, jusqu'au bout. Comme le titre l'indique, le bus repart sans elle après une pause-pipi, et rien ne se passe comme prévu.
On est averti en préface : « La plupart des histoires qui ponctuent ce récit sont adaptées de contes zen. »
De fait, je les connaissais, reçues de collègues par mail sous forme de diaporamas avec un fond sonore 'N & D' ( chants d'oiseaux, bruits de cascade, musique planante)...
Distillées au fil des discussions par les protagonistes, ces leçons de sagesse sont bien incorporées à l'histoire ; cela ne sonne ni trop artificiel, ni moralisateur.
Comme Clémentine, on est censé sortir de ce séjour apaisé, serein, et résolu à appliquer ces bons conseils pour prendre la vie comme elle vient, pour savoir tirer parti de tout, y compris des événements a priori négatifs.
Un bon moment de lecture, même si on fuit habituellement les ouvrages dits de 'développement personnel' parce qu'on sait qu'on n'arrivera pas à changer de comportement, et ça énerve !
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