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La Fille du pasteur Cullen tome 3 sur 4
EAN : 9782352885016
544 pages
City Editions (05/01/2011)
3.78/5   25 notes
Résumé :

L'Ecosse, au coeur du XIX° siècle. Bravant tous les interdits, Dana Cullen, la fille d'un pasteur rigoriste, s'est mariée avec son amour de jeunesse, un chirurgien progressiste. Ils ont eu une fille, Charlotte, qui s'apprête à faire son entrée dans le monde des adultes. Elle se passionne pour la science de son père en même temps que son coeur s'ouvre à l'amour. Entêtée et curieuse, Charlotte défi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
C'est ce fameux livre dont j'attends encore la sortie en France. Sorti en 2010 au Québec, je pensais que les éditions City Poche s'en chargerait puisqu'ils ont publié les tomes précédents. L'année 2022 étant déjà bien entamée, je n'attends donc plus rien, et c'est grâce aux éditions Québec Amérique que j'ai pu lire ce dernier tome.

Le contexte historique est toujours aussi bien implanté et captivant. L'autrice a vraiment fait un travail remarquable.

J'ai retrouvé tous les protagonistes avec beaucoup de plaisir, notamment Charlotte et Nicholas qui m'ont à plusieurs reprises fait fondre le coeur. L'intrigue, menée par des secrets de famille et une histoire d'amour enivrante, est superbement bien amenée. Et plus j'avançais dans ma lecture, plus j'appréhendais la fin, l'histoire prenant un tournant que je ne voulais pas. J'ai accueilli le revirement des toutes dernières pages avec ravissement et soulagement, avec quelques larmes également...

Toujours enchantée par la belle plume de l'autrice, j'ai retrouvé ici avec bonheur les sensations que j'avais éprouvé dans "Coeur de Gaël". Sonia Marmen a un don pour écrire l'amour et ses déchirements, la passion et le désir. C'est si sensuel, sensible, romantique que je suis moi-même tombée amoureuse de Nicholas ! Certains passages m'ont pris aux tripes : sensation d'une boule dans l'estomac ou de papillons dans le ventre selon les émotions transmises.

Ce dernier tome est pour moi incontestablement le meilleur des trois et clôt magnifiquement la saga.

Globalement, j'ai beaucoup aimé cette saga. Dans le premier tome, l'histoire d'amour entre Dana et Francis est aussi belle que déchirante, captivante, mais traîne souvent en longueur car tout est globalement trop détaillé. Les deux suivants sont beaucoup plus fluides, tout aussi intéressants, plus addictifs également, rendant l'histoire d'amour entre Charlotte et Nicholas encore plus passionnante, émouvante. L'autrice a fait un travail énormissime quant au contexte historique de l'époque, que ce soit en Écosse ou en Jamaïque, et quels que soient les domaines (médecine, condition de la femme, esclavagisme, géographie, religion, etc). Sa plume est envoûtante, toute en sensibilité et délicatesse, retranscrivant les émotions à merveille (il faut juste savoir faire abstraction des quelques "malgré que").
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Dans ce troisième tome, nous retrouvons Dana et Francis , mariés et six enfants et parallèlement la vie de Charlotte, leur fille aînée de 13 à 15 ans. Les histoires de Jalousies et de difficultés de communication entre Dana et Francis m'ont un peu agacée. Par contre l'évolution de Charlotte, son éducation, son passage de l'enfance à l'âge adulte (dans les années 1830, c'est à cet âge qu'une fille se mariait)) m'ont par contre très intéressée, ses difficultés à accepter sa condition de fille et toute la partie plus exotique qui se passe en Jamaïque. La fin est un peu décevante, elle nous laisse sur notre faim comme les séries télévisées. En fait il n'y a pas de fin mais une ouverture vers le tome suivant. Je suis un peu frustrée. L'effet est là, j'ai très envie de lire la suite.
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L'Ecosse aux premières lueurs des années 1800. Dana Cullen, fille d'un pasteur rigoriste qui lui a donné une éducation traditionnelle, se fiance avec son cousin Timmy, un garçon beau et fougueux de son âge. Mais la rencontre de la jeune femme avec l'étrange docteur-chirurgien Francis Seton marié va bouleverser le cours d'une vie jusque là bien conventionnelle. En dépit de tout ce qui les oppose, l'amour les prend sournoisement dans ses filets.
Petit à petit, des incidents tragiques exhument le trouble passé du chirurgien, de sombres secrets ressurgissent et plongent Dana dans un cauchemar qui semble sans issue.

J'ai adoré cette histoire à l'intrigue ficelée avec brio dans un style efficace, précis, riche en tout point, et qui tient en haleine du début jusqu'à la fin. Truffée de références historiques comme la bataille de Waterloo, la vie quotidienne au début du XIXè siècle en Ecosse, les prémices de la chirurgie ....Ce roman captivant m'a fait une autre vie hors du temps prrésent. En passant des cimetières occultes d'Edimbourg aux salons feutrés de la grande bourgeoisie de ce XIXème siècle, de la description d'une dissection anatomique à l'étude du dessin et de la peinture .... on partage avec passion les sentiments de Dana timide et discrète face aux rebondissements tumultueux qui parcourent sa vie et .... on ne peut plus "lacher" la lecture !

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Sincèrement, je ne suis sans doute pas allée assez loin dans ma lecture (seulement une quarantaine de pages) pour me faire vraiment une opinion de ce deuxième tome, mais la lecture du premier livre m'avait semblé tellement longue et fastidieuse que je n'ai pas eu le courage de poursuivre lorsque A l'abri du silence a semblé prendre la même voie...
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j'ai aimé le livre mais il ne m'a pas nécessairement marqué
donc c'est sure que je ne le lirai pas une seconde fois
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Citations et extraits (47) Voir plus Ajouter une citation
— Vous vous considérez comme athée ?
— Je considère la religion comme un lot de doctrines destinées à gouverner les âmes incultes entre le bien et le mal. Dieu est le nom que l'on donne au Bien et Satan représente le Mal.
— Selon vous, Dieu ne serait qu'un symbole ?
Elle avait pris un air scandalisé. Il la considéra un instant avant de répondre.
— S'il sait faire la différence entre le bien et le mal, quelle importance cela peut-il avoir qu'un homme intelligent croie en l'une de ces entités qu'on appelle Dieu, Allah, Yahvé, Brahman ou autre chose ? Il fera son chemin sur terre de la même manière.
— Pas nécessairement, commenta Charlotte. Dieu est beaucoup plus que le Bien. Il est un soutien moral. Un ami avec qui on peut converser quand plus rien ne va.
— Oui, et celui sur qui on peut jeter le blâme lorsqu'on n'a personne d'autre à rendre responsable de nos malheurs. Et encore, il peut être l'excuse qui justifie certains actes injustifiables.
— Il est vrai que la religion a souvent déresponsabilisé les hommes face à leurs actes. Mais cela questionne plutôt la morale et n'a rien à voir avec la religion.
— Les règles de la morale ne dérivent-elles pas des religions ?
— En partie, possiblement. Malheureusement, il existe des religions aux morales discutables. Il n'y a qu'à lire sur les horreurs qu'ont commis les musulmans lors des croisades et....
— C'est le point de vue de « votre » religion. Je suis prêt à parier que les adorateurs d'Allah entretiennent une opinion similaire des morales protestantes et catholiques. À chaque religion son dieu. Et pour le croyant, ce dieu ne peut être que l'unique. En ce sens, il exclut tous les autres. De là sont nés les hérétiques et les infidèles. Et ainsi, au nom d'un dieu, ont été justifiés certains actes injustifiables. La religion dicte les règles d'une morale qui lui convient. C'est pourquoi je préfère croire au Bien qu'en un dieu spécifique. Le Bien ne me restreint à aucun livre sacré discriminant, si ce n'est à une philosophie morale qui reconnaît ce qui est juste. Vous saisissez ?
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Dans le noir, moins de retenue. Ses doigts à elle s'aventurèrent sur la cravate avec l'innocente prétention d'en redresser une pointe. L'audace d'une caresse fugace dans le cou. Le trouble engendré par le contact physique. Un souffle syncopé. Bientôt, la solidité d'un torse sous une joue. Le battement accéléré d'un cœur dans une oreille. Une main tremblante, momentanément égarée sur la chute des reins, sur le moindre bout de peau nue qui s'enflammait aussitôt.
L'attirance réciproque était indéniable, irrépressible ; le rapprochement, volontaire, nécessaire. Une bouche chercha l'autre, empressée de lui voler jusqu'à son dernier souffle. Charlotte ressentait déjà cette impression de vide qui l'accompagnerait dans les jours, les semaines, sinon les mois à venir. Elle se rendait compte qu'elle était tombée désespérément amoureuse d'un homme qu'elle allait quitter pour ne plus jamais le revoir. C'était arrivé si sournoisement, si graduellement. C'était complètement déraisonnable, insensé. Ils le savaient tous les deux. C'est pourquoi ils avaient attendu à la toute dernière minute pour s'avouer leurs sentiments, de peur de s'y abandonner sans plus réfléchir aux conséquences.
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Nicholas la couvrit de son corps, l'embrassa. Douce Charlotte, veloutée comme de la crème fraîche. Elle avait le goût du miel gorgé de soleil et d'amour. Amour magnanime, naïf. Charlotte, aussi jeune qu'il se sentait vieux. Vieux rafiot peint de souffrances. Et Charlotte, son havre. Chaque fois qu'il reprenait le large, il repartait revigoré d'un peu de sa jeunesse. Une jeunesse qui ne l'avait pas vraiment quitté, qu'il avait seulement négligée. Charlotte, son soleil, sa lune. Lumière de toutes ses heures. Elle gouvernait son cœur. Le guidait sur le fil d'or de l'aube entre la nuit et le jour.
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...Le froid s'immisçait par les fissures dans le bois du cadre de la fenêtre. Dana croisa ses bras sur sa poitrine. Son châle lui aurait été utile, mais elle n'avait pas jugé nécessaire de l'apporter en venant ici. Son attention retrouva l'éblouissant paysage. La nature se recroquevillait sous l'attaque du mauvais temps. Les buissons de houx prenaient l'allure de gros hérissons frissonnants et les branches des arbres oscillaient comme si elles s'amusaient à attraper les milliers de flocons qui les taquinaient. Il y avait quelque chose d'à la fois terrifiant et magnifique dans les déchaînements du ciel. Ils tournaient l'homme vers un sentiment d'humilité face à l'incommensurabilité de la nature.
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Elle le braquait du regard, les dents serrées pour ne pas éclater en sanglots, attendant, pour le moins, une piètre excuse. Nicholas demeurait stoïque. Ce qui décupla sa rage. Il ne méritait pas ses larmes. Tout tourbillonnait dans sa tête. Les émotions s'entrechoquaient, se faisaient une guerre qui provoquait un vacarme incroyable l'empêchant de raisonner. Elle tournait en rond, s'étourdissait. Les mains sur la poitrine, elle essayait de se calmer. Mais la rage enflait, inexorable, impitoyable.
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