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Critique de LydiaB


Si vous avez aimé - que dis-je ? adoré ! - La Relique, premier tome de la trilogie, vous ne pourrez que dévorer ce deuxième. Nous retrouvons nos trois compères, Abdon, Bernard et Jérôme dans une situation bien différente que dans La Relique. En effet, les rôles sont inversés cette fois puisqu'un moine auvergnat, Déodat, envoyé par son abbaye pour voler faire une translation de la relique de Saint-Vincent... enfin, de ce qui est supposé l'être, va leur causer bien du souci. Déodat réussira à corrompre le "gardien du temple", Frère Gabriel, et à s'enfuir avec l'os. C'est Bernard le premier qui va se lancer à sa poursuite, en pleine nuit. Les deux autres, quant à eux, sont bien plus inquiets de la disparition de leur ami et vont à sa recherche. Déodat va être mis à mal, quant à lui, par trois moines que rien n'arrête, Frère Aicart, Frère Je-sais et Frère Eléazar (on notera les jeux de mots).

La construction de ce tome est différente. Si la focalisation, dans le premier tome, était extérieure pour le besoin des aventures de nos personnages, nous plongeons cette fois dans l'univers privé de l'abbaye ainsi que dans celui des tavernes. Jérôme va se dévoiler. Ce moine devient de plus en plus sympathique à mes yeux (on se rappellera qu'il m'avait insupportée pendant une bonne partie du premier tome) en brisant sa carapace. Abdon, toujours balourd, se révélera également être d'une réflexion très fine et guérira Bernard de ses doutes. Doutes sur le fameux pays de "Frère Jean". (mais je n'en dis pas plus pour ne rien dévoiler). Quant à Déodat, on ne peut pas lui en vouloir complètement. Il réfléchit à deux fois avant de voler la relique et ne veut surtout pas faire de mal à Gabriel. Les choses ne tourneront pourtant pas comme prévu.

L'humour est toujours présent, pour notre plus grande joie. Notamment avec l'image récurrente des pigeons sur lesquels l'auteur semble faire une focalisation (ce que je peux comprendre par ailleurs, ayant été "adoubée" par un de ces volatiles du diable en gare de Tours). Un humour toujours fin, toujours au service d'un message: l'humanisme. Jean-Louis Marteil sait associer l'écriture, très agréable, le style , d'une richesse égale à certains grands auteurs, à ses idées profondément humaines. C'est ainsi qu'il mettra souvent, pour ne pas dire toujours, les côtés positifs de l'Homme en avant.

Un livre à lire sans attendre !
Lien : http://livresetmanuscrits.e-..
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