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EAN : 9782762122183
253 pages
Fides (06/06/2003)
2.8/5   218 notes
Résumé :
Élevée par un grand-père braconnier, puis par des religieuses, Jeanne Chatel quitte la France pour faire partie du premier contingent de jeunes filles à marier qui font la traversée vers le Nouveau Monde. En échange d'un droit de passage et d'une dot, les « filles du Roy » ont une seule mission: peupler la Nouvelle-France. À Ville-Marie, Jeanne épouse, sans même avoir remarqué la couleur de ses yeux, le seigneur Simon de Rouville. C'est dans une cabane en bois rond,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (192) Voir plus Ajouter une critique
2,8

sur 218 notes
Je n'ai pas aimé ce livre car durant tout l'histoire il ne se passait rien dutout
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Premièrement, commençons par résumer ce beau récit. Comme cette histoire est passionnante ! C'est l'histoire d'une jeune femme de dix-huit ans qui vivait dans un couvent dont elle essayait constamment de s'éloigner après la mort de son grand-père Honoré. C'est alors qu'elle devint fille du Roy. Lors de sa traversée en mer vers ces nouvelles terres et lors de son arrivée en Nouvelle-France, elle déclenchera les péripéties du roman en prenant la place de Marie pour le mariage au Sieur de Rouville afin que sa meilleure amie puisse vivre sa vie heureuse avec son marin. Comme on admire cette femme forte dont les exploits (péripéties) sont si époustouflants et courageux! À la fin, elle vivra avec son «prince charmant» et aura beaucoup d'enfants tout en vivant la vie de princesse dont la fille rêvait lors de son enfance. Que c'est mignon ! Dans cette histoire touchante, l'écrivaine parvient à nous faire connaître une âme dont la pureté et la brillance en est extraordinaire, celle de Jeanne Chatel.

Deuxièmement, Jeanne Chatel, le personnage principal, est un personnage attachant et admirable. Comme Suzanne Martel a bien joué son rôle d'écrivaine et bien écrit le roman! En effet, elle nous donne continuellement l'envie de savoir ce qu'il adviendra du sort de Jeanne et le résultat de ses péripéties. Suzanne parvient à nous rapprocher du personnage de plus en plus au cours du roman surtout à cause de sa personnalité hors du commun pour l'époque, ses exploits courageux et son sens de l'humour, sans oublier son intelligence coquine. On peut bien voir le courage de Jeanne lors de cet exploit, à l'aide de cet extrait : « Avec un cri de terreur Jeanne simulant la panique, tourne sur elle-même, imitant la ruse de la mère perdrix.» (p.215) pour sauver les enfants pour ne pas qu'ils se fassent repérer par les Iroquois. Bref, Jeanne Chatel est un personnage attachant puisqu'elle est admirable pour son courage, ses exploits et sa personnalité. Tout en prenant en note qu'elle est ainsi à cause des talents d'écriture de Suzanne Martel.
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Tout d'abord, le livre Jeanne fille du Roy, étant en quelques mots, un livre qui nous apprend beaucoup sur l'histoire de la Nouvelle-France, comment les autochtones ont été utilisées comme esclaves. Ce livre nous apprend aussi sur les filles du Roy qui viennent en Nouvelle-France pour coloniser. L'aspect négatif dans ce livre est que l'auteure, Suzanne Martel, a mis beaucoup trop d'explications et de détails, elle voulait surement nous aider à mieux comprendre des parties du livre, par exemple, les attaques des Iroquois ou la traversée entre la France et la Nouvelle-France.

Enfin, le personnage pour lequel le plus d'attachement avec est Jeanne, le personnage principal. Jeanne était une jeune fille quand elle est arrivée en Nouvelle-France, elle a grandi, mais en grandissant elle est devenue beaucoup plus attentive et généreuse envers les autres. Ceci ressemble à moi quand j'étais petite, je ne suis pas déménagée de continent, mais de ville, Montréal à Laval. «Jeanne Chatel, en un mot, est l'épreuve des filles de la Congrégation» page 8. En bref, Jeanne est une fille qui a pleinement changé selon l'entourage qu'elle a eu et selon son âge.

Pour finir, j'ai aimé ce roman parce que le style historique est un style de livre que j'aime beaucoup. Je suis intéressé par ce qu'il s'est passé précédemment.
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Résumé du roman Jeanne, fille du Roy

Premièrement, ce livre a été très intéressant et je voudrais vous partager des petits instants de ce roman. Jeanne, une jeune fille du Roy de 18 ans, va aller en Nouvelle-France pour aller épouser le Sieur Simon de Rouville qui avait une allure autoritaire. Il avait déjà eu une femme qui se nommait Aimée et ils ont eu deux enfants; un garçon, Nicolas et une fille, Isabelle. Jeanne a eu beaucoup de peine et de remords envers Aimée, car Simon la distinguait comme son ancienne épouse Aimée et non comme une différente femme. Jeanne a rencontré plusieurs personnes importantes qui le sont encore, par exemple Marguerite Bourgeoys. La famille Rouville a rencontré quelques problèmes en route, mais ils les ont surmontés. L'auteure Suzanne Martel nous présente, à travers le 17e siècle, des personnages qui nous font vivre une panoplie d'émotions.

Deuxièmement, l'auteure de Jeanne, fille du Roy a écrit des passages émouvants qui nous attachent à l'histoire de Jeanne le personnage principal qui m'a fait vivre des émotions touchantes qui m'a remplie de joie. Il y a aussi un autre personnage qui m'a touchée et c'est Simon de Rouville, le mari de Jeanne, car la lecture des aventures qu'ils ont surmontées et les rapprochements de plus en plus mignons étaient très belle. Voici un évènement qui supporte ma réponse : «Simon la dépose, avec douceur cette fois, debout à côté du lit. Ses deux grandes mains maintiennent fermement la tête bouclée. Jamais elle n'aurait cru que ces yeux pâles pouvaient exprimer tant de tendresse et de douceur. de nouveau, elle tremble sous le baiser interminable». (page 115) Donc, en conclusion, l'histoire a été, du début jusqu'à la fin, un très bel ouvrage attachant rempli de merveilles.
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C'était terriblement mauvais, je le recommande a personne sérieusement il ne se passait rien, aucune action et c'était vraiment mauvais
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Lorsque le petit garçon a surgi au débarcadère, frottant ses yeux endormis et traînant en laisse un chiot aussi large que long, Jeanne a vu la figure de Simon se durcir. Elle a deviné l'interdiction qui pointait, dictée par la prudence. Avec un courage tout neuf, elle tint tête à l'autorité, elle qui avait été élevée dans la soumission. Empruntant la tactique préférée de Thérèse de Bretonville, elle lança un flot de commandements dans toutes les directions.
-Nicolas, as-tu bien remercié le capitaine pour son cadeau ? Garde le chien près de toi. Gansagonas, montrez-lui comment faire taire l'animal si c'est nécessaire. Viens près de moi, Isabelle. Tu verras le chien ce soir. Mathurin, mon sac de médicaments est-il dans le canot ? Bon, alors nous pouvons partir. Au revoir, capitaine.
Elle se faufila à sa place et attendit les événements. Simon, la tête dans le dos, la regardait, la bouche ouverte. Un profond ébahissement se lisait sur ses traits.
Puis il haussa les épaules, leva son aviron et le canot glissa sur l'eau pendant que de la rive, Hubert, convulsé de joie, leur envoyait la main.
Jeanne savourait son triomphe lorsque son époux se retourna de nouveau.
-Dieu me préserve, maugréa-t-il à mi-voix, j'ai épousé une mégère.
-Et moi un despote, rétorqua la rebelle avec feu.
Simon se remit à sa tâche, et après quelques minutes, Jeanne constata que les épaules du rameur étaient agitées de soubresauts. La tête renversée en arrière, le sieur de Rouville riait avec abandon. La jeune femme fut entraînée par cette gaiété communicative, et tous deux s'amusèrent longtemps, unis par une amitié toute neuve.
À l'arrière du canot, la Patte, sa bouche édentée ouverte dans un large sourire, se tourna vers sa droite.
À quelques pieds de lui, le canot du Rouquin glissait parallèlement. Les deux coureurs des bois échangèrent un regard significatif. Il y avait longtemps qu'on avait entendu rire le seigneur. Ce sera un bon hiver.
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-Tu escalades bien, pour ton âge.
Simon s'arrête net, et la contemple à ses pieds. Il proteste:
-Pour mon âge ? Me prends-tu pour ton ancêtre ?
Candide, Jeanne se laisse emporter une fois de plus par sa langue indiscrète.
Elle affirme avec conviction:
-Ce ne sont pas tous les hommes de quarante ans qui grimpent aussi vite.
-Quarante ans ?
De saisissement, Simon se laisse glisser à califourchon sur une branche. Il répète, incrédule:
-Quarante ans ? Où as-tu appris que j'avais quarante ans ?
Jeanne regrette sa remarque. Trop tard, elle constate qu'elle a dû le blesser. Elle s'était pourtant bien juré de ne jamais faire allusion à leur différence d'âge. Penché vers elle, Rouville insiste:
-Qui t'a dit ça ?
-Mais, c'est le Rouquin. Il n'a pas dit ça précisément, mais il a raconté que tu contruisais des forts en 1665 et que tu étais capitaine. Hubert de Bretonville est capitaine, et il a plus de quarante ans. Alors... j'ai calculé... j'ai cru...
Confuse, elle bafouille et se tait.
D'un bond de chat, Simon saute près d'elle. Il la regarde, tête penchée, les poings sur les hanches.
-Madame fait de savants calculs. Madame tire des conclusions. J'étais capitaine dans la milice canadienne, non dans l'armée. Et en Nouvelle-France, on n'est pas très âgé quand les responsabilités nous sont imposées. Je suis vieux, c'est vrai, plus vieux que toi. J'ai trente-deux ans, et non pas quarante.
Il se détourne dignement et s'éloigne à grandes enjambées, poursuivi par Jeanne et les enfants. Ils l'entendent marmonner de temps en temps:
-Quarante ans. Un vieux mari. Bah !
Pour la centième et non la dernière fois de sa vie, l'orpheline résolut de tenir sa langue et de la tourner un grand nombre de fois dans sa bouche avant de parler.
Tout de même, elle est bien heureuse de s'être trompée dans ses calculs. Simon est beaucoup plus jeune qu'elle ne le croyait. Cela veut dire qu'ils seront ensemble plus longtemps. Il faudra qu'elle lui dise cela, à l'oreille, ce soir.
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Premièrement, Jeanne est une jeune femme courageuse, qui était fille du Roy ce qui signifie qu’elle partirait pour la Nouvelle-France pour marier un homme et fondé une famille. Les choses ne se sont pas passées comme prévu. Une très bonne amie de Jeanne, Marie, est tombée amoureuse d’un jeune homme durant le voyage où elle devait aller rejoindre l’homme qu’elle devait épouser, Simon. Jeanne, ne voulant pour rien au monde détruire le rêve de Marie décide de se faire passer pour elle et épouser le mari choisi pour Marie. Connaissez-vous une personne avec un cœur aussi grand que le sien?

Deuxièmement, les personnages sont très attachants, leurs aventures nous intéressent de plus en plus au cours de l’histoire. L’histoire d’amour entre Jeanne et Simon nous surprend beaucoup, elle est magnifique. Simon s’avère être l’homme parfait pour Jeanne. «Ton cousin, Simon de Rouville, est exactement le mari qu’il me fallait.»p.120 dernier chapitre. Ce récit nous transporte littéralement au 17ème siècle. Pour conclure, ce livre est rempli de bouleversement à couper le souffle. Il vous fera vivre la vie d’une fille du Roy pas comme les autres.
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Je cherchais, parmi les bourgeois qui attendaient à l'écart, le monsieur bedonnant et âgé qui répondrait à l'image que je m'étais faite, depuis la première lecture de sa lettre, de ton futur mari.
Un homme grand et mince s'est avancé, vêtu de la chemise à franges des coureurs des bois. Il s'est appuyé sur sa longue carabine et m'a regardée longuement, en silence. Le soleil couchant m'empêchait de voir son visage et éclairait le mien que je sentais déjà rougissant. Pour un fiancé, il ne me parut pas galant. Peut-être était-il déçu ? J'avais juste eu le temps de poser au hasard, probablement de travers, une coiffe sur mes cheveux ébouriffés. La vie de camp n'est pas propice à la coquetterie.
Pourtant, une phrase aimable ne coûte rien, ni un mot de bienvenue. Le sieur de Rouville a dit brusquement: «Je vous verrai ce soir à Bon-Secours», et, tournant les talons, il s'en alla discuter avec un des Hurons qui nous accompagnait. Il parlait avec des gestes autoritaires, et les autres semblaient le craindre.
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Tu escalades bien, pour ton âge.
Simon s'arrête net, et la contemple à ses pieds. Il proteste:
-Pour mon âge ? Me prends-tu pour ton ancêtre ?

Candide, Jeanne se laisse emporter une fois de plus par sa langue indiscrète.
Elle affirme avec conviction:

-Ce ne sont pas tous les hommes de quarante ans qui grimpent aussi vite.

-Quarante ans ?

De saisissement, Simon se laisse glisser à califourchon sur une branche. Il répète, incrédule:
-Quarante ans ? Où as-tu appris que j'avais quarante ans ?

Jeanne regrette sa remarque. Trop tard, elle constate qu'elle a dû le blesser. Elle s'était pourtant bien juré de ne jamais faire allusion à leur différence d'âge. Penché vers elle, Rouville insiste:
-Qui t'a dit ça ?
-Mais, c'est le Rouquin. Il n'a pas dit ça précisément, mais il a raconté que tu contruisais des forts en 1665 et que tu étais capitaine. Hubert de Bretonville est capitaine, et il a plus de quarante ans. Alors... j'ai calculé... j'ai cru...

Confuse, elle bafouille et se tait.
D'un bond de chat, Simon saute près d'elle. Il la regarde, tête penchée, les poings sur les hanches.
-Madame fait de savants calculs. Madame tire des conclusions. J'étais capitaine dans la milice canadienne, non dans l'armée. Et en Nouvelle-France, on n'est pas très âgé quand les responsabilités nous sont imposées. Je suis vieux, c'est vrai, plus vieux que toi. J'ai trente-deux ans, et non pas quarante.

Il se détourne dignement et s'éloigne à grandes enjambées, poursuivi par Jeanne et les enfants. Ils l'entendent marmonner de temps en temps:

-Quarante ans. Un vieux mari. Bah !

Pour la centième et non la dernière fois de sa vie, l'orpheline résolut de tenir sa langue et de la tourner un grand nombre de fois dans sa bouche avant de parler.

Tout de même, elle est bien heureuse de s'être trompée dans ses calculs. Simon est beaucoup plus jeune qu'elle ne le croyait. Cela veut dire qu'ils seront ensemble plus longtemps. Il faudra qu'elle lui dise cela, à l'oreille, ce soir.
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