Alix se rend dans un royaume de Mésopotamie pour y ramener le prince local, Oribal, destiné à y devenir roi dés qu'il aura coiffé la fameuse tiare magique que ses ancêtres ont fabriqué. Cette tiare en effet n'accepte sous sa coiffe que le seul roi du royaume. La magie de la tiare rend fou les autres prétendants. Mais le retour d'Oribal est contrecarré par le vizir nommé entre-temps, qui n'est autre que Arbeces, l'inévitable ennemi d'Alix.
La présence du grec Arbeces, revenu encore une fois d'entre les morts, à la tête d'un royaume mésopotamien ne choquait pas
Jacques Martin. Elle est significative d'une époque où le méchant devait être clairement identifié, dés le début de l'intrigue, et développer une haine absolue du héros. Les oppositions de BD ne pouvaient être que totales et perdurer d'épisode en épisode. Aujourd'hui le procédé paraît absurde.
Cet album vaut essentiellement par quelques belles vues de la ville et de son fleuve. Pour le reste, comme d'habitude, Enak gaffe, se fait prendre, est sauvé par Alix; belote et rebelote.