Alix, tome 9 : Le Dieu sauvage

En 1969, Jacques Martin continuait avec le dieu sauvage à mener Alix et ses compagnons partout dans l'immense empire roman. Dans ce tome, Alix est attiré par une fausse lettre du général Horatius dans la cité nouvelle d'Appolonia en Cyrénaïque (la Libye d'aujourd'hui). La région est à peine pacifiée, le peuple local se terre dans des grottes dans le désert. Une statue aux étranges pouvoirs est découverte aux abords de la cité, enfouie dans le désert. Elle est transportée dans le temple et devient la divinité locale. Mais, la nuit, elle luit et émet de vives forces qui commencent à détruire les bâtiments de la ville. Pendant ce temps, la légion menée par un légat cruel cherche à utiliser les bonnes relations d'Alix avec les locaux pour découvrir leur cache secrète. Qu'attend t-on d'Alix ? Pourquoi l'attirer dans cette ville à la lisière du désert ?

Un tome qui me réconcilie avec Alix après le (trop) sombre Tombeau étrusque. Cet album est beaucoup plus positif : il permet à plusieurs reprises de rappeler l'humanité d'Alix, son refus de l'esclavage et son respect des autres cultures. Bref d'instiller un peu de pensée moderne dans une antiquité violente.
L'intrigue est assez dynamique, les personnages manichéens à souhaits. Il est encore une fois question de la survie d'une ancienne civilisation face l'avancée inexorable du monde romain. Et encore une fois Alix va « pacifier » une région et lui rendre une forme de paix.

Voici nos jeunes héros en Afrique du Nord cette fois, en Cyrénaïque pour être précis (Lybie actuelle). Dans cette aventure où les personnages féminins sont plus présents, Héraklion fait un retour vers ses origines sur une terre qui lui est pourtant étrangère. Les Cyrénéens introduisent, à la manière d'un cheval de Troie, une statue d'Appolon (dont les traits ne sont pas sans rappeler ceux des Kouroï Cléobis et Biton que l'on peut admirer au musée de Delphes) dans la colonie d'Appollonia. Cet album n'est pas totalement manichéen : les romains sont à la fois bons et démoniaques, tout comme les autres personnages. L'histoire se tient bien et apporte une touche d'exotisme. C'est plutôt bien fait.

Dans cette 9ème aventure d'Alix, apparition du fantastique ce qui est plutôt étonnant dans une BD historique. Alix, Enak et Heraklion sont attirés en Cyrénaïque (ouest de la Libye actuelle) dans la nouvelle colonie romaine d'Apollonia. Très vite, Alix se révolte contre le traitement infligé aux esclaves noirs et se met à dos l'armée romaine présente. En même temps, Heraklion échappe à la surveillance d'Enak (toujours le même boulet !) et disparaît. Pour couronner le tout, va se jouer un épisode semblable au cheval de Troie de l'Iliade : les Cyrénéens enterrent une statue d'Apollon découverte peu après par les Romains qui l'introduisent dans leur temple et qui sera la cause de leur perte.
Un album qui m'a laissé sur ma faim puisque nous n'avons pas d'explication sur le pouvoir de la statue autre que de se contenter du fantastique.
Jacques Martin continue avec les personnages féminins importants puisque c'est le troisième album consécutif en comportant un mais cette fois elle est plutôt nettement hostile à Alix. Nous retrouvons également deux personnages que l'on croyait décédés à la fin d'un précédent album.

Alix, accompagné d'Enak et du jeune Heraklion débarquent dans une citée en pleine construction, Apollonia . Ils vont vite découvrir que la lettre qui les invitait à rejoindre un ami était en réalité un faux.
Tout en essayant de découvrir l'auteur de cette supercherie, Alix et ses amis assistent à la découverte d'une mystérieuse statue d Apollon qui semble dotée de bien curieux pouvoirs.
Dans ce neuvième tome, on va redécouvrir des personnages que l'on croyait morts et qui ont evidemment un lien direct avec la raison de la venue des trois jeunes gens à Apollonia.

Je n'ai pas beaucoup apprécié cet album dont l'histoire m'a ennuyée. J'ai le sentiment que cela aurait pu être mieux. Cette statue divine retrouvée dans le désert qui émet de mysterieux rayonnements, semblait être une bonne intrigue mais le récit nous perd dans un flot d'informations, ça part un peu dans tous les sens et ça pêche par des longueurs.