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Et toi quand est-ce que tu t'y m... tome 1 sur 2
EAN : 9782352071013
52 pages
Audie-Fluide glacial (16/03/2011)
3.29/5   81 notes
Résumé :
Une jeune femme harcelée de toutes parts par la famille, les amis, qui la pressent de devenir mère à son tour. Sauf que Jeanne ne veut pas d'enfants. Et ce n'est pas toujours évident de faire valoir son choix.

Beaucoup ne la comprennent pas, lui disent qu'elle va changer d'avis, jusqu'à son fiancé, qui finit par retrouver sa raison et lui dire préférer rester sans enfant avec elle, qu'avoir des enfants sans elle.

Le thème est intéressan... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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Voilà bien une BD que je pourrais prêter à tous ceux (et surtout celles) qui me demandent pourquoi je ne veux pas d'enfant ! ; )

Bien sûr, on a tous nos raisons pour vouloir ou non des enfants, et cette BD en aborde une partie seulement, mais avec humour et légèreté, et c'est agréable.

Agréable de se sentir un peu moins seule dans une société où, effectivement, la maternité est (sur)valorisée, et les personnes qui ne veulent pas d'enfant encore trop regardées de travers.

Bien sûr, ce récit reste surtout drôle, un peu caricatural, et pourtant j'y ai retrouvé tant de ces questionnements de la part de certains de mes proches face à mon choix, et tant de mes propres réflexions sur ce sujet.

Et il est vrai qu'on ne demande jamais vraiment à ceux qui veulent des enfants la raison de leur choix, mais qu'on questionne tant en retour ceux qui n'en veulent pas... Et si on laissait chacun être simplement libre de ses envies, et de son choix de vie ? Je crois que c'est un peu la conclusion à laquelle veut arriver cette BD...
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Faire une bande dessinée sur le choix des femmes de ne pas avoir d'enfant était prometteuse. En effet, on en trouve beaucoup plus sur le désir d'enfants, l'accompagnement médical à fécondation, les grossesses difficiles, l'éducation des enfants... Bref, tout autour de la volonté de maternité et la maternité qui rencontrent leur petit succès. Les ouvrages sur le choix de non-maternité se comptent sur les doigts d'une main. Alors quand on les trouve, on y met beaucoup d'espoir car cela propose un autre regard sur c'est quoi être une femme. Mais à trop d'attente, on est vite déçu. En effet, après la lecture de “Je ne veux pas être maman” d'Irène Olmo, on veut lire une production d'une qualité similaire. Nous voilà plutôt dans un album avec des gags assez courts, souvent en une page. En même temps, c'est publié chez Fluide Glaciale. Fallait-il s'attendre à mieux? On retrouve quelques phrases types que les biens pensants disent sur le fait que l'on est une femme si on se reproduit ou que l'on est un être égoïste. Mais c'est juste histoire d'inscrire une petite remarque de retour. Est-ce bien constructif au final? N'oublions pas, le fait de suivre un couple qui ne veut pas d'enfants, c'est pour faire rire. D'ailleurs, on s'amuse avec le fait que toutes les femmes veulent des enfants secrètement. Sinon à quoi leur servirait leur utérus? Pourquoi ne demande pas à un homme de faire inlassablement à de nombreuses femmes au vu du nombre incroyable de sperme en sa possession. Surtout dans une société phallocrate, il pourrait se donner encore plus le beau rôle. Pourtant, cela ne se fait pas et ils ne vont pas non plus faire des dons régulièrement à la banque du sperme. Pourquoi deux poids deux mesures? le champ des possibles était très vaste sans devoir aller dans le cliché et la facilité. Une femme oublie sa pilule contraceptive, ce n'est qu'un oubli significatif. Elle rêve secrètement de devenir maman, pas d'autres choix. Quelle dommage d'en arriver à ça pour faire rire. La déception est aussi dans les détails. L'héroïne se voit comme une dirigeante d'un groupe de femmes qui font le choix de sans enfant. le terme de chef est au masculin. Pourquoi ne pas féminiser d'autant plus pour un ouvrage sur la femme actrice de sa vie? Par chance, cela se lit relativement vite grâce aux dessins assez grand et le peu de texte présent. Une certitude, le tome suivant aura perdu des lectrices.
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Je suis très étonné de la BD, qui est éditée par Fluide glaciale et se présente comme une BD d'humour mais qui est avant tout sérieuse. Un mélange des genres qui doit surprendre et explique sans doute que plusieurs personnes ne s'y retrouvent pas en le lisant. Mais personnellement j'ai beaucoup aimé la façon dont cette BD prend à partie les idées autour de la non-parentalité.

Les auteures se font un plaisir de lister les différentes phrases que l'on entends autour de la parentalité, le fameux "tu en auras envie" et autres conneries qu'on sort aux femmes, au point de les faire culpabiliser lorsqu'elles ne veulent pas enfanter. Ce souci qui est bien plus sociétal que naturel, contrairement à ce qu'on veut nous faire croire, est ici bien exposé dans les différentes façons dont le problème est abordé.
Et franchement, je suis assez étonné que les auteures aient un discours qui me parle autant. C'est simple et efficace, mais rien que son copain qui déclare préférer "ne pas avoir d'enfants avec toi plutôt que d'en avoir avec une autre" est franchement touchant. Et dans plein de situations, je m'y suis retrouvé : à voir certains parents expérimenter la paternité, je suis content de ne pas en avoir actuellement.

Le graphisme fait faussement blog-girly, mais c'est une représentation qui fait presque décalée avec le propos, assez peu drôle et surtout sérieux. C'est un peu couverture mensongère, mais l'intérieur est franchement de bon ton et de bonne qualité pour ceux qui se posent des questions sur la paternité. La multiplicité des témoignages est franchement agréable à lire, avec plusieurs façons de comprendre le refus d'enfanter, aussi bien pour des garçons que pour des filles. Ce genre de témoignage est intéressant et précieux, alors que se multiplient les prises de paroles autour de la question de la parentalité. J'ai entendu nombre de personnes déclarer qu'avoir eu un/des enfant(s) ne les a jamais comblé et qu'ils considèrent désormais cela comme une erreur. Ce genre de BD, sans faire de considération sociale énorme, permets de faire une petite place aux voix qui ne sont pas d'accord avec les courants majoritaires, et rien que ça me fait déjà plaisir. C'est principalement ce qui motive ma note, et je suis très content d'être tombé dessus par hasard.
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Depuis Margaux Motin et Pénélope Bagieu, la mode est aux BD féminines, dans lesquelles on suit des femmes qui nous ressemblent, dans leur quotidien. Des femmes, mères ou non, célibataires ou non, qui s'assument ou non, mais qui toujours nous font rire ou en tout cas nous divertissent. Malheureusement pour Véronique Cazot et Madeleine Martin, ça n'a pas du tout été le cas de ma lecture de "Celle qui ne voulait pas d'enfant".
L'idée de départ était pourtant séduisante, les dessins plutôt agréables, dans la veine de ce que l'on voit en ce moment, les couleurs pimpantes et très "girly". Et pourtant, je n'ai pas du tout été touchée par cette trentenaire qui ressent le besoin de crier haut et fort son absence de goût pour la maternité. Les gags sont creux et tombent à plat, les personnages sont clichés et sans profondeur et l'histoire a vraiment tendance à tourner en rond. le besoin de cette femme de se justifier en permanence finit par lasser et me laisse perplexe quant au deuxième tome qui doit suivre...
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Je n'avais jamais entendu parler de ces BD avant de les croiser sur Vinted pour compléter une commande. Je dois bien avouer que le thème me parlait fortement, même si j'avais une légère appréhension par rapport aux dates de parution (2011 et 2012).
C'était donc il y a dix ans et les discours sur les femmes qui ne veulent pas être mères n'étaient pas les mêmes qu'aujourd'hui.

Tout ça pour dire que je n'attendais finalement pas grand chose de ces deux lectures et que j'en ai été très agréablement surprise. La position des autrices est finalement très actuelle, féministe et elle met magnifiquement en avant la liberté des femmes à disposer de leur corps.

Dans le premier tome nous rencontrons donc Jeanne, qui a 35 ans, est en couple depuis pas mal d'années et ne veut pas d'enfants. Elle l'a toujours dit, a toujours été très claire à ce sujet et son compagnon semblait être sur la même longueur d'ondes jusqu'à la naissance de sa nièce, qui lui fait remettre en question ce non-désir de paternité.

On sent dans ce tome toute la frustration de Jeanne, à qui on demande sans cesse quand elle fera un enfant et l'invisibilisation de son désir de ne pas en avoir, à coup de "Mais si, tu verras tu changeras d'avis" et autres "Les enfants c'est merveilleux, ça te change la vie".
Rajoutons à cela son compagnon qui soudainement se demande s'il n'aurait pas envie d'un enfant et reproche à Jeanne sa position sur le sujet. Alors qu'elle avait été claire dès le départ.

Le second tome aborde le sujet de l'avortement à travers le personnage de Lucie. Celle-ci tombe enceinte par accident et se retrouve confrontée aux insensées et interminables démarches afin d'obtenir un rendez-vous.
Là encore, on nous présente très justement la réalité de cette situation, entre les coups de fil interminables, les différents rendez-vous gynéco et l'absence d'empathie de certain·es. praticien·nes.

Malgré les dérives que dénoncent ces deux tomes, ceux-ci ne sont pas exempts de défaut. En effet, ils présentent la soeur de Jeanne comme une énorme caricature ambulante de la mère au foyer.
C'est à la fois une bonne et une mauvaise chose, car à travers Adeline on se prend en pleine face le concept de charge mentale et la violence psychologique qui en découle, mais à côté de cela on peut également se poser la question du manichéisme de cette représentation: si tu es mère tu es esclave de ton foyer alors que si tu ne l'es pas tu es totalement libre.

On sait très bien que la réalité est bien plus nuancée et très honnêtement c'est le seul défaut que j'ai trouvé à cette duologie. Pour le reste, les sujets sont amenés de manière intelligente, plutôt pédagogique et avec humour évidemment.
Ce sont des BD qui mériteraient vraiment d'être plus connues.
Lien : http://www.cranberriesaddict..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
- Tu sais tellement y faire avec les enfants ! C'est évident que tu adorerais être mère !
- Je cuisine aussi très bien et je n'ai aucune envie d'ouvrir un restaurant !
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Faire croire que le bonheur passe forcément par la case maternité, c'est comme ces filles dans les magazines : de la publicité mensongère !
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- Vous êtes encore en retard !
- Désolée, vous savez ce que c'est, quand on n'a pas d'enfant...
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