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EAN : 9782745944580
64 pages
Milan (19/01/2011)
3.87/5   15 notes
Résumé :
Ouvrage récompensé pour ses illustrations du prix BolognaRagazzi 2011, à la Foire du livre de jeunesse de Bologne. (catégorie Fiction)

Retrouvez les fables les plus connues d’Esope, qui inspira le célèbre La Fontaine. Une adaptation fidèle et moderne du texte original et des illustrations de Jean-François Martin pour découvrir ou redécouvrir ce grand classique de la littérature.
Pour remercier un lion de lui avoir sauvé la vie, un rat prome... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Biberonnée (comme tous les écoliers de France) aux fablesDe La Fontaine, j'ai découvert les "originaux" avec autant si ce n'est plus de plaisir que les enfants, pour qui les textes étaient assez complexes et qu'il était nécessaire d'expliciter.
Les illustrations de Jean-François Martin sont toutefois très explicites et permettent aux plus jeunes de pouvoir déchiffrer un peu mieux l'essence des textes.

Super album !
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Qui connait les célèbres Fables de la Fontaine ? Tout le monde. Peut-être moins connaissent les Fables d'Esope qui remontent au Vie siècle avant Jésus-Christ. J'ai souvent entendu que Jean de la Fontaine s'est inspirée de ces Fables pour écrire les siennes.
J'ai trouvé une belle édition avec les dessins très beaux et expressifs de Jean-François Martin. Un dessin par fable, pas de jaloux. J'ai trouvé les fables, très dures, j'avais commencé à les lire à mes enfants mais les leçons qu'on peut en tirer sont avancées. Les animaux sont cruels et ne font pas de quartier. Quelques fables donnent des conclusions identiques (La cigale et les fourmis, La fourmi et le scarabée par exemple). Intéressant à découvrir mais l'ensemble n'est pas très optimiste…
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Les fables De La Fontaine, une oeuvre classique, sans doute plus connue auprès des jeunes lecteurs que les fables d'Esope.

Des moralités inoubliables qui parfois ne feront leur chemin qu'en grandissant mais passionnantes.

Nous avons toujours besoin d'un plus petit que soi, nous laisse à comprendre la Fable de Jean de la Fontaine avec "le lion et le rat".

C'est très juste, besoin d'un plus petit ou d'un autre à qui l'on n'accorde pas le respect qui lui est dû, avons-nous envie de compléter.

Cette fable fait méditer les grands et les petits lecteurs sur ces deux pensées philosophiques importantes fondées sur le respect et la solidarité et c'est l'une de nos préférés du lot.

Chacun aussi trouvera une fable qui lui fera écho ou d'une pertinence à noter, c'est à cela que serve les fables, entre autres.

Nous les avons gardé précieusement consigné pour leur leçon de vie et de philosophie et également pour la belle écriture.

Les écrits glisseront doucement vers un usage utile et scolaire pour introduire souvent la poésie et la verve d'un autre temps auprès des jeunes lecteurs, avec l'adaptation De La Fontaine.



L'album "Fables, Esope" de Jean-François Martin s'en détachera pour ne conserver que la substance, celle d'origine et d'Esope, le fond de l'histoire, de quoi parle ces histoires sans la barrière de la langue parfois difficile pour certains.

C'est un peu l'équivalent des résumés d'oeuvres qui existent pour les grands lecteurs sauf qu'ils seront eux à l'initiative des rimes De La Fontaine.

Une version expurgée et pratique, nous serons aussi dans une utilité complémentaire avec les fables postérieures De La Fontaine.



Avant d'aborder l'album de Jean-François Martin, nous devons aussi expliquer à quoi rimaient ses oeuvres à une époque qui n'étaient pas celle de la littérature jeunesse (celles d'Esope et De La Fontaine, car c'est intéressant).

Nous le savons, sous-couvert de belles métaphores, il est toujours possible de dire et de contourner les interdits, c'était le cas ici, où La Fontaine astucieusement s'en donnait à coeur joie et avait un mot taillé comme une pointe envers les "grands" de son monde.

Pour éviter l'arrestation pour trahison royale, qui sait, et la diffamation des nobles, l'auteur transposait les situations qui le souciaient dans un monde d'animaux.

Malin.

Aussi, nos leçons de vie sont des critiques de personnages mondains de son époque.

Ainsi, il faisait rire ses contemporains qui cherchaient à deviner de qui l'on parlait.



Jean-François Martin reprendra d'Esope les oeuvres empruntées et connues De La Fontaine, le poète Esope, plus ancien.

Qui est Esope?



ALLO WIKI?

"Ésope (en grec ancien Αἴσωπος / Aísôpos, viie – vie siècle av. J.-C.) est un écrivain grec d'origine phrygienne, à qui on a attribué la paternité de la fable..."

...Selon un récit, « Ésope était le plus laid de ses contemporains ; il avait la tête en pointe, le nez camard, le cou très court, les lèvres saillantes, le teint noir, d'où son nom qui signifie nègre ; ventru, cagneux, voûté, il surpassait en laideur le Thersite d'Homère ; mais, chose pire encore, il était lent à s'exprimer et sa parole était confuse et inarticulée10. » Ces traits caricaturaux ont suffi à certains auteurs pour spéculer sur sa négritude... « Tout le récit de la vie d'Ésope est parcouru par la thématique du rire, de la bonne blague au moyen de laquelle le faible, l'exploité, prend le dessus sur les maîtres, les puissants. En ce sens, Ésope est un précurseur de l'antihéros, laid, méprisé, sans pouvoir initial, mais qui parvient à se tirer d'affaire par son habileté à déchiffrer les énigmes..."



MERCI WIKI!



Jean La Fontaine (17ème siècle) s'inspire d'Esope et poursuit l'héritage du bon mot et du rire sous cape.



Retrouvons notre Lion et notre rat de l'histoire choisie.

Le titre, "Le lion et le rat reconnaissant".

Un lion un jour s'apprête à dévorer un rat quand celui-ci lui propose un service en retour, en échange de sa vie sauve.

Dans sa grande bonté, couplé d'un brin de mépris couvert de rires, le lion accorda au rat de s'échapper.

Ils ne se croiseront que le jour où le lion sera finalement capturé par des chasseurs et pris au piège sous un filet.

Une délicieuse fable et un retournement de situation à graver dans la pierre.



La fable rappelle le conte de George le chrétien cédé à l'appétit des lions dans une fosse romaine.

George quelques temps plus tôt délivra le lion d'une épine qui le maintenait dans une rage folle, lion que l'on avait aussi affamé et piqué pour le rendre redoutable et donner du spectacle.

Ainsi, le lion qui lui avait promis un service en retour si il le délivrait de son épine, se coucha paisiblement aux pieds de George sans le manger, devant une arène médusée.

Le besoin d'un plus petit ou d'un autre à qui l'on n'accorde pas le respect qui lui est dû, vous disait-on plus haut.



Nous rions des illustrations de Jean-François Martin qui habillent les héros de costumes élégants et modernes, traduisant une toute nouvelle passation des fables à notre époque et s'adaptant à de nouvelles générations.

L'auteur remet en revanche en perspective le rôle d'Esope dans le succès des fables qui ont rendu La Fontaine célèbre, sans prologue néanmoins.

Un album accessible et intéressant du coup.
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2011 Jean-François Martin publie son livre Fables (éd. Milan), reprenant 28 Fables d'Ésope, écrivain grec qui a inspiré La Fontaine. Les Champs Libres proposent une exposition de 14 illustrations tirées de ce recueil récompensé de nombreux prix. L'illustrateur affuble ses créatures anthropomorphes d'un costume sombre évoquant la publicité des années 50-60, révélant l'ambivalence de leur caractère, entre animalité et humanité. L'exposition constitue par ailleurs le coeur d'un cycle plus vaste, nous invitant à réfléchir à nos relations avec les animaux à travers : conférences, concerts, spectacles, projections, lectures, ateliers créatifs... Jusqu'à juin 2015 aux Champs Libres de Rennes
Lien : http://desecrits.blog.lemond..
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"Fables, Ésope" illustré par Jean-François MARTIN, adapté par Jean-Philippe MOGENET nous présente ainsi une vingtaine des "premières" fables de l'histoire, celles du philosophe grec ÉSOPE, pour certaines reprises et complétées par Jean DE LA FONTAINE. Bien qu'elles aient survécu par oralité, cette adaptation offre une belle mise en scène du propos humoristique.
Nous découvrons ainsi les premiers duels animaliers: le lièvre et la tortue, le renard et le corbeau, le loup et l'agneau, la cigale et la(les) fourmi(s)...
Sous couvert d'anthropomorphisme animale, il est bien-sûr question des travers humains et d'une critique de la société. La vanité de rats chapeautés, la sottise d'un corbeau tenant dans son bec un morceau de viande, d'un renard goinfre ou d'une tortue inconsciente, l'humilité d'un rat des champs, d'un rat reconnaissant, la méchanceté de certains loups.
Les relations humaines sont ici décrites dans leur rapport de pouvoir, dans une forme de fatalité et de prise de conscience.

Le lexique est parfois complexe et l'apport de la morale demande souvent un temps de partage parent-enfant mais (ou bien, ainsi) cet album est à recommander. Ces fables sont effectivement très appréciables pour une lecture enfantine : le texte est court et ne nous emmène pas dans un vieux français et des tournures de phrase complexes comme les offre Jean DE LA FONTAINE. Elles proposent aussi par l'exemple ces morales qui donnent à réfléchir.

Le travail de Jean-François MARTIN est très graphique, il offre à ces fables une modernité et une théâtralisation. Et que dire de ses pages, elles sont magnifiques de textures, d'ombres et de couleurs, bonifiées même par le papier gaufré.
Lien : http://1pageluechaquesoir.bl..
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
La Tortue mal satisfaite de sa condition, et ennuyée de ramper toujours à terre, souhaita devenir Oiseau, et pria très instamment l'Aigle de lui apprendre à voler. L'Aigle s'en défendit d'abord, lui représentant qu'elle demandait une chose contraire à son tempérament ; cependant se laissant vaincre par les prières de la Tortue, il la prit entre ses serres et l'enleva ; et l'ayant lâchée au milieu des airs, elle tomba sur une pointe de rocher, se brisa le corps, et mourut de cette chute.
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La cigale et les fourmis

C'était l'hiver ; le grain était mouillé et les fourmis le faisaient sécher. Une cigale qui avait faim leur demanda à manger. "Pourquoi, lui dirent-elles, n'as-tu pas fait de provisions pendant l'été ?
- Je n'étais pas oisive, dit-elle, je chantais en artiste.
- Ah l'été, tu étais musicienne repartirent les fourmis en riant ; en hiver fais-toi danseuse."

Il ne faut être négligent en rien, sous peine de s'exposer aux chagrins et aux périls.
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Un loup, voyant un agneau qui buvait à une rivière, voulut alléguer un prétexte spécieux pour le dévorer. C’est pourquoi, bien qu’il fût lui-même en amont, il l’accusa de troubler l’eau et de l’empêcher de boire. L’agneau répondit qu’il ne buvait que du bout des lèvres, et que d’ailleurs, étant à l’aval, il ne pouvait troubler l’eau à l’amont. Le loup, ayant manqué son effet, reprit : « Mais l’an passé tu as insulté mon père. — Je n’étais pas même né à cette époque, » répondit l’agneau. Alors le loup reprit : « Quelle que soit ta facilité à te justifier, je ne t’en mangerai pas moins. »

Cette fable montre qu’auprès des gens décidés à faire le mal la plus juste défense reste sans effet.
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Hermès et le bucheron

Un bûcheron, en suivant le bord d'un fleuve, y avait laissé tomber sa hache. Fort embarrassé, il s'assit sur la berge et se mit à gémir. Hermès, ayant appris la cause de son chagrin, eut pitié du malheureux : il plonge dans le fleuve, en rapporte une hache d'or et lui demande si c'est là celle qu'il a perdue : " Non, " répond le bûcheron. Hermès plonge à nouveau et rapporte une hache d'argent. Le bûcheron déclarant que ce n'était pas la sienne, le dieu plonge une troisième fois et retire de l'eau la hache du pauvre homme. Et comme celui-ci s'écriait que c'était bien là celle qu'il avait perdue, Hermès, charmé de sa probité, les lui donna toutes trois. De retour chez lui, le bûcheron raconte l'aventure à ses compagnons. L'un d'eux voulut faire comme lui : il se rend au bord du fleuve, y laisse tomber exprès sa cognée et s'assoit en pleurant. Hermès se présente à lui comme à l'autre et lui ayant demandé pourquoi il se lamente, descend dans l'eau comme il l'a déjà fait. Il en retire une cognée d'or et demande au bûcheron si c'est celle qu'il a perdue. " Oui, c'est bien elle ! " s'écrie l'homme tout joyeux. Mais, indigné d'une pareille impudence, le dieu non seulement garde la hache d'or, mais ne lui rend même pas la sienne.

Autant les dieux sont favorables aux justes, autant ils sont contraires aux méchants.
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Un homme avait une belle poule qui pondait des œufs d’or. Croyant qu’elle avait dans le ventre une masse d’or, il la tua et la trouva semblable aux autres poules. Il avait espéré trouver la richesse d’un seul coup, et il s’était privé même du petit profit qu’il tenait.

Cette fable montre qu’il faut se contenter de ce qu’on a et éviter la cupidité insatiable
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