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Critique de nilebeh
La Datcha, c'est une maison de campagne en Russie. Ici, c'est une ancienne ferme transformée en hôtel-restaurant de bon niveau par le couple constitué par Jo et Macha. Elle seule est russe, mais sa forte personnalité va imprégner toute l'histoire, tous les lieux.
La narratrice passe du passé - rencontre entre Hermine, jeune fille paumée et blessée avec Jo, au présent, les obsèques du même Jo. Entre les deux se raconte une histoire belle, trop peut-être, voire idéalisée. Blessures d'enfance pour Hermine, accueil inconditionnel par le couple, lui-même meurtri par la perte d'une fille quasi du même âge. Bienveillance, amour presque paternel et maternel pour cette gamine tombée du ciel, rencontrée à bout de forces dans un bistrot du Luberon. Magnifiques cartes postales du lieu.
La datcha est un lieu de vie intense, les métiers de l'hôtellerie-restauration sont abondamment évoqués, avec leurs immenses satisfactions mais aussi leurs contraintes et l'engagement physique et mental qu'ils requièrent. Presque un tableau à afficher dans le hall d'un lycée hôtelier !
Le rom an s'étire souvent en longueur, nous posant inlassablement la même question : pourquoi donc Vassily, fils de Jo et de Macha, a-t-il quitté si vite la Datcha vingt ans plus tôt, juste trois mois après l'arrivée d'Hermine ? Pourquoi maintenant qu'elle est disponible (elle a quitté son mari Samuel le jardinier de l'auberge) et que manifestement ils sont attirés l'un par l'autre, pourquoi donc se refrène-t-il tout le temps ? On s'attend au pire, une maladie horrible, voire un lien fraternel entre eux (qui sait de qui elle est la fille!) . Ce sera plus subtil finalement.
Voilà un roman attachant par son côté romanesque, pas si mal écrit, mais tout de même qui traîne passablement en longueur. de jolies scènes retiennent l'attention, telles la fête de l'été ou les obsèques de Jo.
Au final, une lecture facile et plutôt agréable. Sans trop de prétention.
La narratrice passe du passé - rencontre entre Hermine, jeune fille paumée et blessée avec Jo, au présent, les obsèques du même Jo. Entre les deux se raconte une histoire belle, trop peut-être, voire idéalisée. Blessures d'enfance pour Hermine, accueil inconditionnel par le couple, lui-même meurtri par la perte d'une fille quasi du même âge. Bienveillance, amour presque paternel et maternel pour cette gamine tombée du ciel, rencontrée à bout de forces dans un bistrot du Luberon. Magnifiques cartes postales du lieu.
La datcha est un lieu de vie intense, les métiers de l'hôtellerie-restauration sont abondamment évoqués, avec leurs immenses satisfactions mais aussi leurs contraintes et l'engagement physique et mental qu'ils requièrent. Presque un tableau à afficher dans le hall d'un lycée hôtelier !
Le rom an s'étire souvent en longueur, nous posant inlassablement la même question : pourquoi donc Vassily, fils de Jo et de Macha, a-t-il quitté si vite la Datcha vingt ans plus tôt, juste trois mois après l'arrivée d'Hermine ? Pourquoi maintenant qu'elle est disponible (elle a quitté son mari Samuel le jardinier de l'auberge) et que manifestement ils sont attirés l'un par l'autre, pourquoi donc se refrène-t-il tout le temps ? On s'attend au pire, une maladie horrible, voire un lien fraternel entre eux (qui sait de qui elle est la fille!) . Ce sera plus subtil finalement.
Voilà un roman attachant par son côté romanesque, pas si mal écrit, mais tout de même qui traîne passablement en longueur. de jolies scènes retiennent l'attention, telles la fête de l'été ou les obsèques de Jo.
Au final, une lecture facile et plutôt agréable. Sans trop de prétention.
