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Critique de Nathalire
J'ai découvert Agnès Martin-Lugand lors de la parution de son premier roman “Les gens heureux lisent et boivent du café” dont le titre m'avait immédiatement attirée - évidemment ☺ - et qui m'avait énormément plu.
J'aime son style fluide, son écriture tout en finesse, sa capacité à évoquer une grande palette d'émotions à travers ses mots.
Même si ses histoires sont parfois un peu prévisibles, je passe toujours un bon moment avec ses personnages, qui sont comme nous, faillibles, imparfaits, mais si attachants grâce à cette petite lumière de résilience, cette capacité à se remettre en cause qu'ils possèdent toujours.
Je me suis vraiment identifiée au personnage principal, Reine, malgré le fait que je ne sois pas, moi-même, une maman. Le choix narratif de l'auteure, de parler en "je", n'y est pas pour rien : il m'a permis de ressentir intensément ce qu'elle vivait et de me demander si j'aurais fait les mêmes choix.
Car si "Une évidence" est un roman sur l'amour, les liens familiaux, l'espoir et le pardon, les secrets parfois trop lourds à porter, il nous invite surtout, à mon avis, à nous interroger sur la vérité (toute vérité est-elle bonne à dire ?), sur la nécessité de résoudre certains problèmes du passé afin de pouvoir mieux avancer, et de faire le deuil d'une part de soi pour envisager une renaissance...
Enfin, le plus de ce roman, selon moi, est l'immersion à Saint-Malo, grâce aux magnifiques descriptions, qui permettent de déambuler dans ses rues, de se promener sur ses remparts et sur sa plage, et de sentir littéralement l'air marin.
Bref , si, pour moi, "Une évidence" ne sera pas un roman inoubliable, il me semble être le livre idéal à lire en week-end sous un plaid, bercé.e par le bruit de la pluie sur les vitres...
J'aime son style fluide, son écriture tout en finesse, sa capacité à évoquer une grande palette d'émotions à travers ses mots.
Même si ses histoires sont parfois un peu prévisibles, je passe toujours un bon moment avec ses personnages, qui sont comme nous, faillibles, imparfaits, mais si attachants grâce à cette petite lumière de résilience, cette capacité à se remettre en cause qu'ils possèdent toujours.
Je me suis vraiment identifiée au personnage principal, Reine, malgré le fait que je ne sois pas, moi-même, une maman. Le choix narratif de l'auteure, de parler en "je", n'y est pas pour rien : il m'a permis de ressentir intensément ce qu'elle vivait et de me demander si j'aurais fait les mêmes choix.
Car si "Une évidence" est un roman sur l'amour, les liens familiaux, l'espoir et le pardon, les secrets parfois trop lourds à porter, il nous invite surtout, à mon avis, à nous interroger sur la vérité (toute vérité est-elle bonne à dire ?), sur la nécessité de résoudre certains problèmes du passé afin de pouvoir mieux avancer, et de faire le deuil d'une part de soi pour envisager une renaissance...
Enfin, le plus de ce roman, selon moi, est l'immersion à Saint-Malo, grâce aux magnifiques descriptions, qui permettent de déambuler dans ses rues, de se promener sur ses remparts et sur sa plage, et de sentir littéralement l'air marin.
Bref , si, pour moi, "Une évidence" ne sera pas un roman inoubliable, il me semble être le livre idéal à lire en week-end sous un plaid, bercé.e par le bruit de la pluie sur les vitres...
