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EAN : 9781093363272
Flamant Noir (23/11/2016)
4.43/5   7 notes
Résumé :
Ville de Reims, un dimanche soir.
Caroline Dufrêne, une jeune femme qui élève seule sa fille de trois ans, est retrouvée pendue dans son appartement.
Boris Thibert, jeune officier de police, se rend sur les lieux. C'est sa première affaire.
À son arrivée, la porte est verrouillée. Aucune trace d'effraction, pas de témoin, pas d'indices. L'affaire est classée sans suite : c'est un suicide. Mais la mère de la victime en est persuadée : sa fille ... >Voir plus
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Le Kronik d'Eppy Fanny
Ville de Reims. Un jeune lieutenant de police, Boris Thibert, nouvelle recrue du commissariat.
Une permanence, un appel, une première mission. Arrivée sur les lieux, la découverte d'une jeune femme décédée dans son appartement. Un banal suicide. Affaire classée.
Ce premier contact avec la mort touche Boris.
Il ne ressemble pas à ses confrères. Il est à fleur de peau, timide, il a une vision pure et envahissante de la justice. Une justice qu'il souhaite identique pour tous. Les interrogations le submergent. le voilà menant l'enquête sur son temps libre avec toute son inexpérience, ses maladresses, mais toujours avec sa volonté de rendre la justice. Pour cette jeune femme morte prématurément, pour la jeune enfant qu'elle laisse et pour sa mère effondrée et qui ne croit pas au suicide de sa fille.
Ses recherches le mettent sur les traces de notables. Recherches qui peuvent mettre sa carrière en péril. Mais sa détermination est intacte.
La mort d'une nouvelle jeune femme, puis encore un meurtre, un accident…
Sa collaboration souterraine et efficace avec un journaliste va lui permettre de dénoncer publiquement, d'interroger et de forcer sa hiérarchie à le suivre.
Il va également pousser l'assassin à se découvrir.
Boris ira au bout de son enquête. La justice sera rendue.
Il trouvera la force d'affronter ses propres fantômes pour enfin construire sa vie personnelle.
Ce premier roman est prometteur. Il est bien construit. L'écriture contemporaine.
Le personnage, qui possède beaucoup des traits communs de l'auteur, attachant.
Hâte de voir évoluer l'écriture de Jacques-Yves Martin et de découvrir son prochain récit.
Lien : https://collectifpolar.com/
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Enquête policière bouclée sur suicide mais la véracité de l'enquêteur fit que c'était un assassinat.
Après investigations de la part du policier et ce, en cachette, l'enquête s'avérât positive sur la nature du décès et le véritable coupable attrapé !!

Bonne histoire mais pas transcendante.
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Un nouvel auteur à découvrir, son premier polar, le genre que j'apprécie, et en plus publié par une bonne maison d'éditions. Je n'ai pas été déçue par cette lecture ! le style de Jacques-Yves Martin est accrocheur, fluide, addictif. Il sait faire monter la tension, tenir le suspense, et embarquer le lecteur jusqu'à la fin sans s'en rendre compte. Enfin ce fut mon cas !
Le résumé en dit déjà largement assez, je ne vais pas trop en rajouter, cela dévoilerait trop l'histoire et il faut préserver le suspense ! Boris Thibert est un jeune lieutenant de police à suivre de près ! J'ai beaucoup aimé ce personnage, il est très sérieux dans son travail et surtout il aime la justice. Alors il est évident pour lui d'éclaircir le mystère de la mort de Caroline, sa mère ne croit pas du tout en un suicide, mais la hiérarchie de Boris veut classer l'affaire au plus vite. Un autre meurtre va être perpétré, il va accaparer le jeune lieutenant, délaissant l'affaire de Caroline. Il arrête une personne, mais pour lui quelque chose cloche. Il n'a pas peur de désobéir à ses supérieurs et continue en parallèle à l'enquête, à chercher des indices sur le suicide de Caroline.
Boris Thibert est un homme droit, il ne lâche rien, va jusqu'au bout des choses, à ses risques et périls comme on dit ! Avec tout ce travail, très peu de place pour l'amour, et pourtant, pourtant, une femme occupe son esprit. Ils vont vivre de bons moments ensemble. Toute une panoplie de sentiments animent Boris, et c'est ce qui le rend si attachant !
Le suspense est entier, et à partir de la moitié du roman, le rythme s'accélère pour nous mener vers un superbe final. J'ai eu des soupçons, des doutes, mais à chaque fois balayés par un nouvel élément dans l'enquête ! Et tout cela reste crédible, ce n'est pas tiré par les cheveux, cela pourrait faire partie de la rubrique « faits divers » d'un journal ! J'aimerais beaucoup lire une nouvelle enquête de Boris ! Là, c'était sa première, comme le premier roman de l'auteur...
Un polar comme je les apprécie, où le mystère reste entier, où le lecteur ne devine rien. Jacques-Yves Martin est un auteur que je garde dans ma liste d'auteurs à suivre ! Un grand merci à lui et aux Éditions Flamant Noir pour ce très bon moment de lecture.
Lien : http://marienel-lit.over-blo..
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Je viens de finir ce roman policier et j'espère vivement que l'officier Boris Thibert verra ses prochaines enquêtes révélées dans un prochain livre parce qu'il m'est sympathique !
Il serait même assez intéressant de surveiller sa carrière au sein de la Police. Voilà un personnage attachant, simple, j'oserai même dire innocent, et surtout humain avec ses forces et ses faiblesses. Boris n'est pas encore blasé par les affaires qu'il côtoie, il est plein de fougue et d'espoir. Et pourtant on sait qu'avec cette première grande affaire, il va certainement aborder les suivantes avec plus de sang froid.
J'ai aimé aussi cette alliance avec son ami Franck et le journaliste.
J'ai apprécié que l'enquête soit au coeur du récit, et très réaliste.
Dans la première partie, nous enquêtons avec Boris pour connaître l'assassin, et dans la seconde moitié du livre, un peu à la "Colombo", nous cherchons à collecter les preuves pour le coincer. Bref, vous l'aurez compris, j'ai passé un bon moment de lecture grâce à vous, Merci Jacques-Yves Martin !
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Je viens de terminer ce premier roman de Jacques-Yves Martin, petit nouveau dans le monde des auteurs de polars. J'ai suivi avec beaucoup d'intérêt les investigations du Lieutenant Boris Thibert, petit nouveau, lui aussi, dans le métier d'enquêteur de police judiciaire.
Pour sa première enquête de découverte de cadavre qu'il estime d'origine criminelle, il est confronté au problème épineux de faire valoir ses convictions auprès de sa hiérarchie, ses collègues de travail et le procureur de la République ; ces derniers étant peu disposés à considérer l'affaire autrement que comme un dossier sans histoire.
Le rythme et la crédibilité de l'ensemble en font un bon roman où l'ennui n'est pas au rendez-vous, le tout couronné par un dénouement final surprenant.
A recommander.

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Citations et extraits (53) Voir plus Ajouter une citation
La genèse de leur amitié était très ancienne. Ils avaient partagé ensemble tous les événements forts qui avaient façonné leur adolescence, puis leur passage dans le monde adulte. En somme, ils ne s’étaient jamais perdus de vue. Mais, au-delà de ce lien affectif inébranlable, Franck exerçait la profession d’interne en médecine légale, ce qui lui conférait un jugement différent de celui de Boris. Une analyse des faits tout aussi pragmatique et rationnelle, mais enrichie d’une compétence scientifique incontestable.
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Avec un doigt si ensanglanté, tu aurais dû noter du sang un peu partout. Ici, on ne constate rien, sauf à l’endroit où la main reposait. Pareil pour le cou, on n’observe aucun frottement, juste un hématome causé par la pression de la corde. Tout est ordonné, rangé, contrôlé.

Boris, stupéfait, écoutait son ami étayer la thèse du meurtre. Une conclusion qu’il refusait inconsciemment d’entendre, par peur de ne pas être à la hauteur de l’engagement tacite qu’il s’était toujours imposé d’honorer, c’est-à-dire : lutter contre l’injustice.

Le rapport de Franck lui parut durer une éternité. Il se sentait désemparé. Ses membres devenaient cotonneux, il s’inquiétait et voulut comprendre :

— Tu es en train de me dire qu’il est fort probable que cette femme ait été assassinée ? Moi qui n’attendais qu’une chose, que tu me dises que je faisais fausse route. Quelle merde ! Comment vais-je faire pour prouver tout ça ? Le procureur a clos le dossier.
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Sa main arrêta sa course vers la bouteille de whisky lorsque la sonnerie du téléphone posé sur la table basse retentit.
Il décrocha sans attendre :
— Allô ?
— Ouais, c’est moi… annonçait l’interlocuteur, d’une voix pressée.
— Bon sang, tu en as mis du temps ! Alors, raconte… ?
— J’ai fait ce que j’ai pu. Mais c’est bon.
— Quoi, « C’est bon » ? Tu es sûr ? Je veux que toute cette histoire se termine !
— Calme-toi. Je te dis que ça va. C’est fait ! Par contre, je te préviens, pas un mot. À personne !
— Entendu. Mais tu…
Le type semblait téléphoner pour confirmer que la mission avait été effectuée, mais n’avait pas l’intention de s’éterniser sur les détails :
— … Je te laisse, j’ai à faire.
— Ouais, bon… Ciao. Eh, non, attends !
— Quoi encore ?
— Maintenant, je veux que tu arrêtes tes conneries… lui ordonna-t-il, un peu anxieux.
L’autre type raccrocha sans répondre.
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L’arme du crime n’avait pas été retrouvée sur place et il n’y avait aucune marque au sol. La seule information que les deux policiers purent obtenir fut l’identité de la victime. Elle s’appelait Natacha Vernoscky et était domiciliée dans le bâtiment où elle avait été assassinée. Rien ne semblait manquer dans son sac à main. Il y avait un porte-monnaie contenant soixante euros et trente-huit centimes. S’y trouvaient aussi sa carte bancaire et un trousseau de clés. Le vol ne semblait pas être le mobile. La victime était habillée ; le crime sexuel pouvait certainement être exclu.
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Issu d’une famille modeste, il avait fait des études en droit pénal et avait longuement hésité entre le métier de policier et celui d’avocat. Son choix avait été difficile. Son rejet de l’injustice et sa soif pour les causes perdues leprédestinaient au métier d’avocat. Pourtant, une fois son diplôme en poche, il ne souhaitait plus se consacrer aux études. Il éprouvait le besoin de se sentir utile, alors il se présenta tout de suite au concours d’entrée au grade de lieutenant de police, qu’il empocha avec facilité et qui lui permit de satisfaire son appétence pour le terrain.
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Video de Jacques-Yves Martin (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jacques-Yves Martin
Salon du Livre du Touquet, 11/2016 Bob Garcia interviewe Jacques-Yves Martin sur la sortie de son premier roman policier.
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