AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de gillesvoirin


Plus que de la poésie, parfois rébarbative comme on peut la subir à l'école, l'auteur nous offre la possibilité d'une île. Une île sur laquelle on peut se réfugier, mots après maux, comme autant de caresses qui nous renvoient inéluctablement à notre histoire, au hasard d'un poème tout entier, d'un vers ou encore d'une virgule qui en dit long... sans vraiment le dire. Alors que "la petite poucette" (Michel Serres) se fatigue les doigts (et surtout les pouces !) à tapoter ses SMS pour combler un vide abyssal en mode "wesh bro, tu f koi ?", FM. Matinet fait danser les mots - les vrais - pour leur donner une résonance toute particulière. Celle qui allie l'esthétique et le sens de la vie. Celui de l'amour aussi. Tout ce qui peut se trouver entre les deux est invité. Plutôt que de chercher impérativement qui a tué qui, ou qui a fait quoi, le jeune poète nous invite à trouver que ce que l'on a envie de chercher. C'est une offrande avec un joli plateau bien garni, il suffit de se servir. Une fois que vous aurez goûté à la douceur de ces poèmes, vous vous resservirez et vous aurez bien raison. Merci pour ces délicatesses poétiques dans ce monde de brutes. Puissent "Les Rêves Éclos" vous permettre de faire éclore les vôtres, avec autant d'élégance et de pudeur. Ab imo pectore. Gilles V.
Commenter  J’apprécie          80



Ont apprécié cette critique (1)voir plus




{* *}