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Critique de mfrance
Non seulement ce livre m'a laissé le coeur cousu, mais aussi l'esprit et le cerveau avec !
Me sentant donc incapable d'une critique constructive (Ouarf !) je vais simplement me contenter d'émettre ici quelques-unes de mes réserves.
Le "charme", la "magie" de ce roman ? Pfffff ! Foutaise.
J'avoue être restée hermétiquement fermée à cette histoire alambiquée qui m'est apparue tout simplement grotesque. Peut-être n'ai-je pas eu les bonnes clefs ?
Je n'y ai perçu qu'une succession de saynètes décousues, pouvant parfois être lues indépendamment les unes des autres. Presque une enfilade de petits contes, parfois touchants, parfois drôles souvent exaspérants.
Je ricane.
Un village reculé dans un paysage pelé au fin fond de l'Espagne ; des villageois superstitieux, envieux, méchants, aigris, détestant tout ce qui leur apparaît différent de leurs us et coutumes habituels. Et des femmes "désignées" pourvues par le destin (?) de dons exceptionnels, qui, bien entendu, les font passer pour sorcières !
Je ricane à nouveau.
Le ridicule coq de village, mari de Frasquita, l'héroïne, insensible aux talents de son épouse, obnubilé par son coq rouge, vrai coq celui-là, misérable gallinacé destiné au combat, que le mari, persuadé d'obtenir richesse et considération, n'hésite pas à sacrifier sur l'autel de sa bêtise.
Je ricane encore.
La femme fleur qui s'épanouit en corolle dans sa robe de noces/deuil sur le seuil de sa masure, déflorée par celui qui l'a conquise au jeu, le vieil hidalgo, maître du village, patron de l'oliveraie, et employeur de la plupart des villageois.
Je ricane toujours.
Ce mélange de magie et de réalisme sordide, la magie se mêlant tout à coup à l'histoire, intrusion rocambolesque en l'occurrence de la terrible guerre d'Espagne, avec les affrontements de la garde civile et des paysans, m'a laissée pantoise.
Là, je ne ricane plus .... non, je m'esclaffe !
Certes, Carole Martinez sait écrire. Elle a le vocabulaire et les tournures. Sa plume s'envole en tirades inspirées. Elle a l'art de faire respirer au lecteur les senteurs de la garrigue, les puanteurs des corps en décomposition, elle sait créer une atmosphère ....
Je conçois que cette écriture si recherchée puisse séduire. Oui ! quoique ... tellement travaillée qu'elle manque complètement de naturel et finit par laisser indifférent, voire exaspérer.
Pour parfaire le tout, je me pose la question : mais quel diable de projet Carole Martinez avait-elle dans l'esprit en écrivant cette histoire ? pour moi sans queue ni tête, tout simplement !
Me sentant donc incapable d'une critique constructive (Ouarf !) je vais simplement me contenter d'émettre ici quelques-unes de mes réserves.
Le "charme", la "magie" de ce roman ? Pfffff ! Foutaise.
J'avoue être restée hermétiquement fermée à cette histoire alambiquée qui m'est apparue tout simplement grotesque. Peut-être n'ai-je pas eu les bonnes clefs ?
Je n'y ai perçu qu'une succession de saynètes décousues, pouvant parfois être lues indépendamment les unes des autres. Presque une enfilade de petits contes, parfois touchants, parfois drôles souvent exaspérants.
Je ricane.
Un village reculé dans un paysage pelé au fin fond de l'Espagne ; des villageois superstitieux, envieux, méchants, aigris, détestant tout ce qui leur apparaît différent de leurs us et coutumes habituels. Et des femmes "désignées" pourvues par le destin (?) de dons exceptionnels, qui, bien entendu, les font passer pour sorcières !
Je ricane à nouveau.
Le ridicule coq de village, mari de Frasquita, l'héroïne, insensible aux talents de son épouse, obnubilé par son coq rouge, vrai coq celui-là, misérable gallinacé destiné au combat, que le mari, persuadé d'obtenir richesse et considération, n'hésite pas à sacrifier sur l'autel de sa bêtise.
Je ricane encore.
La femme fleur qui s'épanouit en corolle dans sa robe de noces/deuil sur le seuil de sa masure, déflorée par celui qui l'a conquise au jeu, le vieil hidalgo, maître du village, patron de l'oliveraie, et employeur de la plupart des villageois.
Je ricane toujours.
Ce mélange de magie et de réalisme sordide, la magie se mêlant tout à coup à l'histoire, intrusion rocambolesque en l'occurrence de la terrible guerre d'Espagne, avec les affrontements de la garde civile et des paysans, m'a laissée pantoise.
Là, je ne ricane plus .... non, je m'esclaffe !
Certes, Carole Martinez sait écrire. Elle a le vocabulaire et les tournures. Sa plume s'envole en tirades inspirées. Elle a l'art de faire respirer au lecteur les senteurs de la garrigue, les puanteurs des corps en décomposition, elle sait créer une atmosphère ....
Je conçois que cette écriture si recherchée puisse séduire. Oui ! quoique ... tellement travaillée qu'elle manque complètement de naturel et finit par laisser indifférent, voire exaspérer.
Pour parfaire le tout, je me pose la question : mais quel diable de projet Carole Martinez avait-elle dans l'esprit en écrivant cette histoire ? pour moi sans queue ni tête, tout simplement !
