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EAN : 9782246794394
352 pages
Grasset (02/05/2012)
3.26/5   69 notes
Résumé :
"Des années durant, j'ai cherché par tous les moyens à devenir aussi légère qu'un papillon. Et j'y suis presque arrivée. En termes de kilos, s'entend. Car pour ce qui est du reste, la vie a souvent été trop pesante pour moi. De devoir être la meilleure. De m'efforcer de répondre aux attentes des autres. D'oublier Alessandro, d'abandonner mon pays, de faire du français ma langue. Mais le plus pesant fut de recommencer à vivre..."Dans ce livre intime et émouvant, la p... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Ce livre "thérapie" a été écrit par une femme qui a souffert sa vie durant du manque d'harmonie dans le couple de ses parents. le père, plein de principes, aime sa fille et croit en elle, mais la pousse à toujours se surpasser pour être la meilleure. La mère, écrasée par les idées de son mari, manque de confiance en elle. La fille essaiera de se libérer du poids de son éducation en devenant" légère" (anorexique), puis elle tentera ensuite, dans sa vie professionnelle et amoureuse de se libérer des idées reçues dans son enfance. Une expérience de vie qui fait réfléchir et montre le poids d'une éducation castratrice ! G.
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J'ai eu beaucoup de mal à laisser ici mon avis car je pense être passée à côté de cette lecture.
La philosophe #michelamarzano nous parle du mal être qu'elle a vécu dès le début de son adolescence et qui l'a mené dans l'enfer de l'anorexie.
Face à un père plus qu'exigent, Michela a toujours essayé de le satisfaire, de lui plaire, d'aller dans son sens pour qu'ainsi un jour il soit fier d'elle. Mais à force de s'épuiser à chercher l'amour d'un père, elle s'est perdu dans la nourriture soit en abusant pour se remplir de cet amour inexistant soit dans l'absence de nourriture afin de pouvoir au moins maîtriser une chose dans sa vie si ce n'est l'amour paternel.
On va donc suivre Michela tout au long de ses études qu'elle va, malgré la maladie, réussir haut la main.
J'ai aimé la façon dont l'autrice parle de sa maladie car oui les troubles du comportement alimentaires sont une véritable maladie et non un caprice comme on ne cesse de lui répéter puisqu'elle « elle a la possibilité de manger comparé aux enfants africains qui eux meurent de faim ». C'est très difficile de voir à quel point les mentalités n'évoluent que doucement concernant ces troubles et qui sont une vraie maladie pourtant.
Au delà de sa maladie Michela parle énormément des relations de couple qu'elle a du vivre et qui n'ont pas abouti à cause encore une fois de ce manque d'amour paternel et c'est la que j'ai un peu tourné en rond. le rythme était pour moi trop lent et parfois décousu donc je n'ai pas été très satisfaite de cette lecture
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Voilà, je crois que c'est bon, je le tiens, mon livre-coup de foudre de l'année 2012!

Je suis tombée sur lui, comme toujours dans ces cas-là, par hasard. Un livre qui s'est retrouvé dans mes mains sans que je sache pourquoi, et qui fera partie de ceux qui comptent dans mon cheminement. le titre m'a sûrement d'abord accrochée, moi qui suis une toquée des papillons. Et puis, dès les premières phrases, une connivence, ce sentiment que ce texte n'est écrit que pour moi, que c'est forcément de moi qu'elle parle!

Un auteur-philosophe qui raconte son parcours en partant de son anorexie (mais pas uniquement), et qui décortique tout ce qui s'est construit autour de ça, ce qu'il y avait avant, et ce qu'il y a eu après. Ce mal-être, ce désir de plaire à tout prix et de chercher la perfection dans tous les domaines, quitte à y laisser perdre celle qu'on est vraiment, mais qu'on n'ose pas laisser s'exprimer.

Un bonheur de lecture et certainement une aide, un espoir, pour celles et ceux qui se cherchent, qui se débattent dans leurs contradictions, avec un passé qui fait mal et qui s'obstine à rester bien présent quoi qu'il arrive.
Je crois que l'idée principale de ce livre, c'est “devenir soi”!
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Voici un livre écrit pour parler de l'anorexie, des causes qui le sous-tendent, ou pas, des idées reçues, des problèmes des rapport père fille... Et dire que quelqu'un me l'a offert pour me montrer qu'il y a plus malheureux que moi et m'expliquer que je devais arrêter de me plaindre! Franchement, si ce n'avait pas été un cadeau, je ne l'aurai pas lu jusqu'au bout.

Pas que le thème me dérange, non, c'est la structure du livre qui m'a empêchée de l'apprécier. Très décousu, pas de chronologie, plus un ensemble de réflexions jetées sur le papier. Peut-être qu'il saura toucher, et aider ,d'autres personnes, sûrement, même mais il ne correspondait pas à ce que moi je recherchais.
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Michela vit une enfance heureuse et protégée mais son père d'une exigence obsessionnelle la contraint à se surpasser constamment.
Peu à peu Michela a perdu pied souffrant de dépression et d'anorexie, ce qui l'a conduite à l'hôpital psychiatrique.
Sa vie durant, par le biais de la philosophie, qu'elle a étudié et qu'elle enseigne, elle explique ce que peut être le doute, le besoin d'être aimé, la recherche de l'absolu, ce qui provoque le mal être.
Un roman humaniste autobiographique qui dresse le portrait d'une jeune fille victime d'anorexie de longues années durant, mais aussi de son parcours professionnel.
Le texte est émaillé de réflexions introspectives sur sa vie, ses rapports aux autres et au monde ainsi que de nombreuses références à Kant, Freud, Kafka, etc...
Un roman qui est également un cri de souffrance et de solitude mais aussi d'espoir.
" Avec le temps va tout s'en va
Et l'on se sent blanchi comme un cheval fourbu
Et l'on se sent glacé dans un lit de hasard
Et l'on se sent floué par les années perdues..."
Mais le temps efface aussi les peines.
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critiques presse (1)
Lexpress
04 août 2012
Réflexion sur le couple, la liberté d'être soi, le passé dont il faudrait dénouer les lanières comme celles d'une sandale qui blesse la chair, le texte de Michela Marzano laisse une empreinte. Légère, mais tenace.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Comment faire comprendre aux autres que dans ce tout magnifique, il manque l'essentiel ? Comment leur expliquer que manque la simple petite preuve que la vie est belle ? Comment trouver les mots pour dire qu'il manque la joie. La paix. La force d'affronter le monde. L'envie... (p.165)
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Comment peut-on à la fois être autonome et dépendant ? Il en va pourtant bien ainsi. On ne devient libre qu'en acceptant la dépendance. Car on accepte alors cette part de fragilité qui est en nous. On admet alors de ne pas "tout avoir" et de ne pas "être tout". On comprend que l'autre "a quelque chose" que nous n'avons pas, qu'il "est quelque chose" que nous ne sommes pas.
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Car pour respecter les autres et les traiter avec équité, nous ne devons pas oublier que nous avons tous besoin de quelqu'un. Que nous sommes tous dépendants. Sans exception. Et que la dépendance n'est pas nécessairement négative.
Comment pourrait-on envisager d'aimer quelqu'un si on ne dépendait pas, au moins un instant, des mots qu'il nous dit, des regards qu'il nous offre, des attentions qu'il nous réserve ? (p.168-169)
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On peut être anorexique ou boulimique, on peut s'automutiler ou se droguer...C'est le "pourquoi" qui compte. Pourquoi est-on passé par là? Et au-delà du "pourquoi", le "comment"....
Comment retrouver l'envie de vivre ? ce très long chemin qu'on parcourt dès lors que l'on cherche à briser le cercle vicieux de la souffrance. (p.14-15)
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J'ai toujours été une enfant sage. Mais à quel prix? Qu'est ce qu'il m'a fallu sacrifier à jamais pour être sage? Si sage qu'en cours de route, j'ai oublié ce que je voulais... Pire encore, qui j'étais....
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Videos de Michela Marzano (10) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Michela Marzano
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Valentin Musso nous dévoile un roman à la construction diabolique et au dénouement vertigineux.
Né en 1977, Valentin Musso est l'auteur de nombreux succès traduits dans plusieurs langues. En quelques années, il a su s'imposer comme l'un des meilleurs auteurs de thriller psychologique de sa génération, notamment avec "Le Murmure de l'Ogre", "Une vraie famille", "Dernier Été pour Lisa", "Un autre jour" et "Qu'à jamais j'oublie". "L'Homme du Grand Hôtel" est son dixième roman.
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