Encore deux nouveaux ikigami de livrés dans ce tome.
J'avoue avoir été moins sensible au malheur des peronnages dans ce tome, mais complètement révoltée face à cette loi de sauvegarde de la prospérité nationale.. qui est complètement ridicule , non pas parce qu'elle existe mais dans son fonctionnement. Je veux bien admettre qu'il faut une régulation de la population mais pourquoi attendre 18 ans ou 24 ans pour savoir si on est "l'élu" de 1/1000 qui va mourir. Déjà il coûte à la société parce qu'il faut éduqué l'éventuel enfant qui a la chance de gagner l'ikigami. Mais en plus de cela il fait souffrir toute la population.
Si cette loi sert à réguler les éventuelles dérives potentielles de la population c'est aussi raté puisque quasi chaque ikigami "gagnant" pète un cable ou désobéi à la loi.
Bon je sais sans cette loi il n"y aurait pas ce manga génialissime.. qui me fait bondir à chaque nouvelle page. Mais ce qui est également intéressant c'est de suivre l'évolution du livreur d'ikigami.. qui je pense n'est pas loin de penser comme moi.. mais comme beaucoup il est bien obligé d'avoir un job alimentaire.
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Nous nous retrouvons encore face à deux vies bousculées par l'intrusion de l'Ikigami.
Un professeur qui souhaitait être le meilleur et le plus attentionné, se trouvant suspecté d'être un voyeur et une jeune femme, mère de famille qui essaye de joindre les deux bouts.
Hormis le coté tragique de ces morts ayant peu de sens, elles en trouvent malgré tout pour les survivants.
Nous voyons aussi dans ce tome, le ressentiment de Fujimoto à l'égard de l'ikigami.
Pour le moment, ce ne sont que des pensées qu'il se fait à lui même mais aura-t-il le courage de se rebeller ?
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Un tome où on en apprend plus sur l'Histoire du pays et surtout sur la loi de prospérité et l'Ikigami. C'est le patron de Fujimoto qui nous fait ces révélations. Après la guerre, le pays et le vainqueur ont signé le « traité dit de responsabilité des charges ». La loi de prospérité nationale faisait partie de ce traité. Les enfants étaient vaccinés à 14 ans, et il y avait beaucoup de protestation surtout à la première mort qui est apparu comme un drame, trop proche, trop concret. Motorô Mase part de faits réels, c'est très troublant et ancré encore plus cette uchronie dans la réalité. C'est flippant!
La première histoire « Dernière leçon » présente un professeur qui essaie d'être tolérant avec ses élèves, ses collègues le trouvent un peu laxiste, car pour lui les responsables du comportement et des résultats des enfants viennent du traitement des adultes. Il va avoir sur le dos un de ses élèves qui va monter un mensonge énorme et le faire accuser de voyeurisme. Il est obligé de démissionner. Il reçoit l'Ikigami, que va-t-il faire ?
Ce type de comportement se retrouve de plus en plus chez nos jeunes… Flippant de réalisme.
La deuxième histoire « Un endroit tranquille » raconte l'histoire d'une jeune fille de 17 ans qui tombe amoureuse d'un jeune gars dont la passion est le pilotage amateur, elle tombe enceinte, malgré l'avis défavorable de sa famille, ils se marient. Plusieurs années plus tard, la jeune mère reçoit l'Ikigami. Elle redoute de laisser sa fille asthmatique à son mari criblé de dettes et paresseux. Elle refuse surtout que la petite soit vacciné à son tour et encours le risque de recevoir un jour l'Ikigami. Que va-t-elle faire? On apprend dans ce tome que pendant les 24h avant leur mort, les détenteurs de l'Ikigami ont quelques « privilèges », cinéma, essence, restaurant gratuit par exemple. Mais n'est-ce pas juste un moyen de museler l'opposition ? Fujimoto est de plus en plus enclin à dire qu'il n'apprécie pas telle ou telle chose dans la loi. Mais son patron lui dit de se méfier car la police infiltrée est partout et on risque beaucoup à être arrêté pour être un élément dégénéré.
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Voici deux chapitres bien sombres, le premier, un professeur dévoué se voit être l'objet d'un plan machiavélique de la part d'un de ses élèves et de sa mère. Il va être couvert de honte, perdre son emploi et gagner son Ikigami, dure journée... le deuxième, un jeune maman dans une situation très difficile avec un mari en qui, finalement, elle n'a aucune confiance, manque de maturité, feignant, qui ne s'occupe ni de la famille ni des problèmes et ne trouve aucun moyen de les résoudre. Elle va gagner son Ikigami également, et face à cette situation désespérée, elle va tenter l'impossible pour sauver sa fille.
Ces deux histoires très tristes, sont très similaires. Chaque personnage va littéralement exploser de fureur pour se venger ou accomplir un dernier objectif, quitte à enfreindre la loi.
Finalement l'Ikigami se révèle dangereux, au milieu de tout ça nous suivons le personnage qui remet les Ikigami qui, lui à l'air de subir son boulot.
Une ambiance très froide et mélancolique dans ce tome.
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le personnage continue de livrer les Ikigami tout en se posant des questions sur le bien fondé de la loi mais il doit faire attention car la police spéciale surveille les gens qu'ils appellent les "dégénérés" et sont prêts à les éliminer. J'adore ce manga
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Dans un pays asiatique imaginaire, régie par une "loi de prospérité nationale", tout les jeunes dont l'âge est comprit entre 18 et 24 ans, sont susceptible recevoir une carte appelé "Ikigami", qui annonce leur décès 24 heures à l'avance. le manga suit le quotidien de Fujimoto, livreur de ces préavis de mort.
Autant le dire tout de suite, cette critique sera valable pour tout les tomes de la saga. C'est une série que j'ai dévoré, tout en ayant eu un peu de mal au début car il s'agit au premier abord de deux histoires différentes et indépendante dans chaque tome. Cependant, une fois les deux premiers tome posés, le manga s'axe alors sur "l'arrière plan", l'organisme et l'histoire de la loi. Au fil des volumes, les révélations sur l'évolution de la loi se succèdent et se superpose aux différentes mésaventures des personne recevant leur préavis de décès. Certains épisodes mettent d'ailleurs la boule à la gorge, tant dans leur intensité que dans leur sentimentalisme. Pour ma part, ce fut "Photo souvenir" (Tome 7) qui parvint à m'arracher une petite larme.
L'épisode final est riche en découvertes, en suspense, et surtout en retournement de situation même si j'aurais bien aimé si la loi a finalement été abolie ou non , ce point étant, à mon sens, le seul point négatif du mangas.
Mangas choc par moment, Ikigami est une bonne découverte, pour de très bon moment de lecture dans un monde qui, on l'espère, ne deviendra pas réel.
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Deux nouvelles histoires donc deux Ikigami de livrés.
C'est le 4e tome et j'avoue que je commence à m'ennuyer. Les histoires commencent à se ressembler et je n'arrive plus à trouver de l'empathie pour ceux qui reçoivent l'ikigami.
Même l'histoire du personnage principal n'avance pas. Je commence vraiment à me lasser du manga et je ne pense pas que je vais continuer.
Tout n'est pas négatif mais je n'accroche plus à l'histoire. ça traine trop.
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La trame des tomes d'Ikigami semble toute tracée et ce nouveau tome est donc une nouvelle occasion pour Fujimoto pour remettre deux ikigamis. On a donc droit aux derniers instants de deux nouveaux personnages entre 18 et 24 ans, condamnés à mourir dans les 24 heures après avoir reçu l'ikigami, et, en arrière-plan, on a également droit au développement psychologique de Fujimoto, le fonctionnaire chargé de délivrer l'Ikigami. le mangaka invite donc de nouveau à suivre la détresse de deux victimes de ce compte à rebours qui frappe les jeunes dans la fleur de l'âge, alors qu'ils n'ont plus que quelques heures pour donner un sens et une conclusion à leur vie.
La première histoire est celle d'un professeur d'anglais passionné par son métier, qui travaille avec le sourire malgré des élèves parfois difficiles. le jour où il reçoit l'ikigami, il va cependant péter un plomb et mettre sa gentillesse de côté, pour se venger du piège qu'un élève vient de lui tendre. En développant la situation familiale compliquée de l'élève, l'auteur livre bien plus qu'une simple histoire de vengeance.
La deuxième histoire est encore meilleure et se concentre sur Ryuta, Naoko et leur petite fille. le jeune père de cette famille criblée de dettes est passionné par le tuning et consacre toute son énergie et son argent aux voitures. Lorsque que la mère reçoit l'ikigami, il ne lui reste que très peu de temps pour prouver qu'il est capable de prendre ses responsabilités parentales. le récit de cette mère tentant d'utiliser ses derniers instants pour protéger et assurer l'avenir de sa fille est très prenant et parfaitement maîtrisé.
En marge de ces deux histoires, l'auteur invite de nouveau à suivre le développement psychologique de Fujimoto, qui, en tant que pion au sein d'une mécanique mortelle arbitraire et parfaitement huilée, remet son métier en question, ainsi que la loi de prospérité nationale. Ce tome va d'ailleurs nous en apprendre plus sur la mise en place de cette loi et, au passage, développer les débuts d'une relation affective pour Fujimoto.
Une excellente saga !
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