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Première expérience du manga pour moi, grâce à masse critique et Babelio que je remercie.

Noir, très noir... Voilà comment je qualifierais cette histoire et son illustration.
On y parle de monstres revenants, immortels sauf si on les incendies, de vengeance aussi sur fond d'histoire familiale d'un petit employé sans prétentions, un peu surpassé par les désirs de son épouse de voir leur fils réussir à l'école à tout prix et par le manque de dialogue avec celui-ci.

J'ai du mal avec les mangas, je n'avais pas du tout accroché il y a quelques années lors d'une première lecture, non aboutie d'ailleurs.
Cette fois, je l'ai lu d'une traite mais je pense que je choisirai une histoire me convenant mieux pour la prochaine fois. Je ne suis pas fan des tortures, du sang et de la violence en général.
Mais je dirais que l'opportunité offerte par masse critique a porté ses fruits, je relirai des mangas!
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C'est le genre de thriller un peu horrifique que j'aime bien. Il faut dire que j'apprécie également son auteur Motorô Mase pour posséder dans ma collection Ikigami - Préavis de mort. C'est l'une des rares collections de mangas que je possède sur un coup de coeur. J'aime bien le style de l'auteur ainsi que son dessin fort bien travaillé.

On est tout de suite pris dans cette histoire au relent un peu fantastique avec ces mort-vivants mais qui s'inscrit dans la réalité. J'ai bien aimé le passage en deux temps de ce récit qui va se transmettre du père au fils sur une période plus ou moins longue. Il y a des détails qui sont bien pensés. On regrettera juste une fin un peu trop convenue et une mise en nuance un peu absente. Cependant, dans l'ensemble, on passe un bon moment de lecture.

A la fin, nous aurons droit à la nouvelle qui faisait office de pilote de la série Ikigami. Cela aurait pu être un récit totalement indépendant intégré à un moment donné dans la série mère. Cela n'apporte pas grand-chose en plus.
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Un garçon au visage monstrueux, qui attire à lui des adolescents rendus à demi invincibles pour constituer une sorte de secte cruelle, ne tolérant aucune offense. le principe de ce manga était prometteur, mais son traitement ne m'a pas vraiment convaincue.
Bien sûr, des thèmes intéressants sont esquissés, tout particulièrement la manière dont le monde des adultes, en infligeant trop de pressions à ses enfants, en oubliant de leur accorder une réelle estime, une attention digne de ce nom, risque de se les aliéner, voire de créer des monstres lorsque leurs instincts les plus noirs sont récupérés à mauvais escient. Bon. C'est intéressant, mais ce n'est pas révolutionnaire non plus, et il aurait fallu un traitement beaucoup plus en nuances, en ambiguïtés, pour donner un poids réel à la démonstration. Ici, on obtient un récit d'horreur somme toute assez banal, à mi-chemin entre Ring et Sa Majesté des Mouches, mais qui n'a pas la puissance terrifiante de ces deux références, ne serait-ce que par le manque de profondeur de personnages somme toute assez clichés et une action qui ne s'écarte guère des codes du genre.
C'est dommage, car j'aurais vraiment aimé pouvoir me laisser fasciner par ce Kyo Ichi, qui au fond aurait eu beaucoup pour me plaire.
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Un thriller palpitant, et horrible

Je connaissais Motorô Mase via sa saga Ikigami et je le trouvais déjà bien cruel. Mais je ne connaissais pas du tout Kyo Ichi. Et maintenant, je dois dire que je comprends mieux son style bien particulier. En effet, nous avons ici un père de famille qui ne discute quasiment plus que par email avec son fils. Mais lors d'une de ses sorties, il tabasse un homme (Kyo-Ichi) qui meurt. Mais en fait, non, il ne meurt pas et s'acharne lui demander de s'excuser, et décide de tuer tout ce qui se trouve autours de lui.

Autours de cet acharnement contre notre père de famille, on voit déjà une critique du système d'éducation japonais avec des enfants qui sont toujours au cours du soir, un manque de dialogue avec les parents, ce qui favorise, selon l'auteur, je pense, un certain désespoir, une jeunesse perdue. Et c'est ce filon qu'il développera dans ce manga là. Ces jeunes perdus seront pris en main par quelque chose de diabolique. La question est : les parents iront ils à combattre cette force là ?

Un manga à la beauté acide.

Bien entendu, le trait de crayon de Motorô Mase étant précis, incisif, magnifique tout de même bien que ce soit particulièrement dérangeant (pour faire court, c'est vraiment destiné à un public averti, certaines scènes peuvent choquer), on ne peut s'empêcher d'admirer la mise en scène et à garder le suspense jusqu'à la fin. Autre caractéristique de l'auteur, il vous laissera justement sur votre fin, et sur votre réflexion. A vous, j'ai envie de dire de poursuivre l'histoire dans votre esprit. Certains en seront déçus. Moi pas du tout. J'adore quand on me laisse en cours de route, parfois.

Petit bonus, vous aurez un épisode de ma petite saga fétiche Ikigami. Vous aurez donc le loisir de découvrir un peu plus le travail de l'auteur.

Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Très motivée par le résumé et les graphisme, cette histoire a été une déception. Pas mauvaise, mais vraiment sans plus. L'histoire, d'abord intrigante, s'avère plutôt linéaire et sans surprise malgré le côté sombre et macabre qui m'attirait au premier abord; on est clairement dans de l'horreur, c'est graphique, mais c'est plat. Quant aux graphismes, les personnages se ressemblent tous et sont très difficiles à distinguer, sauf lorsqu'ils sont à la limite de la caricature.
Je n'aurai pas persisté avec cet auteur si je n'avais pas lu la nouvelle bonus qui se trouve à la fin, et qui appartient à la série "Ikigami". le niveau est clairement supérieur et j'ai tout de suite enchaîné sur cette nouvelle série à laquelle j'adhère complètement. Comme quoi...
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Kyo-Ichi est donc un manga horrifique frisant le surnaturel. On commence cette histoire avec Keiji Masuda, un homme normal, ne supportant plus d'être chez lui et faisant tout pour rentrer le plus tard possible afin de ne pas à avoir à supporter son épouse. Il ne communique avec son fils que par mail et le laisse sous les exigences de sa femme.

C'est un soir comme les autres où il accepte d'aller boire avec des collègues que les choses changent, en effet, ronds comme des queues de pelles, le quatuor essaye de "sauver" un couple d'un jeune mais tout ne se passe pas comme prévu...

L'agresseur est somme toute assez classique, mais le quatuor s'énerve, la soirée termine mal et les choses s'emballent. On découvre peu à peu ce qui se trame. Secte, meurtre, vengeance et suspense. le côté "monsieur-bien-rangé" du héros se découvre, il prend son courage à deux mains et veut faire le maximum pour protéger sa famille, mais surtout protéger son fils. Son fils qu'il n'a pas su protéger face à sa femme qui cherche à en faire une grosse tête. Ce petit garçon qu'il aime mais qu'il ne voit plus depuis trop longtemps, ce petit garçon qu'il fuit comme il fuit sa maison.

Au fil des pages, malgré le fait qu'on aime pas forcément ce genre, on trouve l'histoire très haletante, elle nous entraîne dès le début et ne nous lâche plus. C'est une histoire en huis-clos mais à ciel ouvert. On sait que dans ce genre il n'y a généralement qu'une seule fin possible et si ce n'est pas celle-ci on se demande alors comme Keiji va faire pour protéger sa famille et se protéger lui-même.

Les actions du petit garçon sont touchantes bien que maladroites, il veut aider mais ne fait qu'envenimer la situation qui est déjà fortement précaire. On notera tout de même une conclusion forte, mais pas si terminale que ça.

En effet, ce one shot est coupé en deux parties, la seconde est une suite plus ou moins directe puisqu'on y retrouve en héros le fils de Keiji quelques années plus tard. Discret et traumatisé, il nous tiendra à son tour en haleine pour connaître enfin le fin mot de l'histoire. Fin mot qui nous laisse songeur, qui nous reste dans les tripes, une fin assez banale mais percutante.

En conclusion, il est plutôt sympathique et réussi son effet, à la fin nous-même ne sommes pas trop rassuré. On peut toujours se demander "et si c'est possible ?", nous ne sommes pas naïf, mais des points comme l'enrôlement ou hypnose sont vraisemblables.

C'est un one shot très intéressant et divertissant mais à ne pas mettre entre les mains de tout le monde, ça pourrait donner de mauvaises idées qui risquent d'être fortement compromettantes, donc ne soyez pas naïf ! Et, surtout... ne reproduisez pas les actions de ce manga !


Lien : http://www.onirik.net/Kyo-Ic..
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Masuda est un petit employé de bureau sans grande envergure. Sa femme ne manque d'ailleurs pas de lui reprocher constamment son manque d'ambition quant elle ne s'adresse pas à leur fils Koji qu'elle accuse de fainéantise et qu'elle n'a de cesse d'exhorter à plus de travail. Un soir, Masuda décide pour une fois d'accompagner ses collègues à une beuverie après le travail. Mais la soirée finit par tourner mal : ivre, le groupe tente de défendre un couple agressé par un sale type. L'homme est tabassé sans ménagement et Masuda, mal à l'aise, laisse faire, jusqu'à ce que ce dernier lui blesse la jambe. Masuda réagit par un coup de pied et l'agresseur meurt, la nuque brisée. Masuda et ses collègues s'enfuient alors et tentent d'enterrer le terrible accident. Pourtant, les jours qui suivent, ceux qui étaient présents décèdent chacun à leur tour. Masuda qui craint pour sa vie et celle de sa famille tente de remonter la trace de leur agresseur et découvre que ce dernier, Kyo-Ichi, n'est pas mort et semble diriger une sorte de secte.

Les amateurs reconnaitront dans l'auteur de ce one-shot, MASE Motoro, celui des excellents Heads et Ikigami. Dans cette oeuvre de jeunesse, publiée début 2000 au Japon, on retrouve pourtant les qualités qui ont fait sa réputation. Kyo-Ichi s'avère ici d'un genre tout à fait différent : l'horreur.

Le récit se fait autour de deux figures d'importance : Masuda, ce terne employé de bureau qui semble peu satisfait de sa vie entre une femme exigeante et acariâtre et son fils avec lequel il n'arrive plus à communiquer ; et Kyo-Ichi, cet être étrange au visage difforme que rien ne réussit à tuer. Un personnage effrayant et mystérieux autour duquel gravitent de violents compagnons, tout aussi immortels et avides de vengeance. Des "amis" que Kyo-Ichi semble recruter par téléphone interposé, à l'aide d'une chaîne de mail qui fait boule de neige et renforce les rangs de cette secte, dont les membres portent tous la marque rouge en forme d'oeil. Ces derniers menaçant de plus en plus la population, Masuda tente d'intervenir pour protéger son fils, avec qui il tente par ailleurs de renouer le dialogue avant qu'il soit trop tard.

Le manga nous plonge en pleine tradition horrifique avec ce personnage charismatique qui donne son nom au manga. Kyo-ichi présente un aspect des plus repoussant. Son corps garde la trace des agressions physiques qu'il a reçu (nuque brisée, chairs explosées, cicatrices, etc...) mais il continue de vivre et de se mouvoir. La violence que lui et les siens subissent ou font subir est mise au premier plan et l'histoire comprend de toute évidence plusieurs scènes violentes qui raviront les amateurs.En face de lui, Masuda a le profil plus classique de celui qui va trouver rédemption et du sens à sa vie en voulant protéger ce qu'il avait négligé jusqu'à présent.
L'angoisse et la tension sont présentes tout au long de la narration et sont également palpables dans le dessin du jeune mangaka qui manque encore de la finesse qu'on retrouvera dans ses titres suivants.
Si cette histoire convainc facilement, on ne peut pourtant manquer de pointer quelques faiblesses. Condensé en un seul volume, Kyo-Ichi aurait mérité d'être développé sur plusieurs tomes. L'intrigue semble ne pas aller au bout de ses promesses. Quelques raccourcis de scénario entame la part de crédibilité de l'histoire et les personnages mériteraient un développement encore plus dense. Enfin, l'histoire se clôture en laissant certaines zones d'ombres, au point que j'ai crû un moment que j'étais devant le premier tome d'une série.

Malgré ces quelques bémols, je vous recommande la lecture de ce petit opus malgré tout bien fichu. le côté trash et horrifique de l'histoire, des personnages à la personnalité marquée, l'ambiance noire et malsaine d'un scénario fort rythmé sont déjà la garantie d'une lecture addictive à réserver bien évidemment aux plus grands.

A noter :
L'histoire de Kyo-Ichi se voit ici complétée par un autre récit en une cinquantaine de pagees. Limit s'avère en fait l'histoire pilote du manga Ikigami, du même auteur. Intéressant à découvrir et à comparer avec l'oeuvre en question.
Lien : http://legrenierdechoco.over..
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