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Mayotte et son statut de Département d'Outre Mer en cours (nous sommes en 2009), ses expatriés français, ses autochtones mahorais, ses clandestins comoriens.
Mayotte au crible du social et non carte postale de vacances réussies avec lagon, crabes, soleil. Pourtant y a du soleil et des nanas darladiladada… Et on s'en met jusque là de ces cinglants portraits au travers desquels Charles Masson échographie l'Île.

Ah le gérant du magasin SFR! Des claques!!! Que dis-je des claques? Un uppercut, un coup de pied dans les parties et dans son romantisme collégien ridicule étalé dans un journal intime (on le plaint le papier!). L'as de la bêtise, le Dieu de la complaisance pétainiste, le gratin de l'humain que l'on ne voudrait jamais côtoyer, lui qui se paye une histoire d'amour autochtone en cautionnant (dans le sirop) les pires injustices.

Le médecin dont la vie amoureuse hésitante s'écartèle entre île et métropole, par paresse, veulerie. Pas méchant dans le fond. Mais dont les actes parlent et ne disent aucun bien.

Le carré indispensable des femmes d'expatriés habitées par les muses. Peinture, sculpture, cuisine, broderie. Manque le macramé.
La sage femme qui arrive pleine de foi dans sa mission et va se heurter à une administration obtuse. Sans renoncer.

Les cons divers mais pas variés. le bientôt retraité qui veut épouser la bientôt bachelière pour aider. le cul, c'est une oeuvre de charité. L'adipeux qui craint la mise en place du RSA. Ben oui, si elles ont le RSA, elles seront plus difficiles à b… les autochtones, non?

L'exploitation sexuelle généralisée est aussi généralisée que le racisme ambiant.
Entre blancs et noirs. Entre Mahorais et Comoriens. Entre celui qui a et celui qui a moins ou n'a pas. Entre celui qui a moins et celui qui n'a rien. Celui qui n'a rien c'est ce clandestin en quête du paradis français où l'herbe ne sera pas plus verte mais qui espère mieux que ses Comores affamées. Qui débarque (ou se noie) chaque nuit.

Droit du sol c'est la dénonciation d'une France qui, en proposant un statut, exclut mieux et plus fort. Désormais, il convient d'expulser. Ce roman graphique n'est pas un prêchi-prêcha mais un témoignage qui s'achève dans l'apothéose d'une horreur ordinaire.

Monsieur Masson, si vous n'existiez pas je voudrais qu'on vous inventât.
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Charles Masson s'est servi de son expérience de médecin ORL dans "les îles" pour témoigner de la misère sociale qu'il y a vu.

Avec quelques destins croisés de personnages fraichement débarqués de métropole, ou non, il nous montre, sans fard, l'arrière du décor sur l'île de Mayotte. Et chacun en prend pour son grade, du vieux lubrique aux gentils médecins philanthropes en passant par des marginaux qui voulait décrocher de l'héroïne.

L'auteur nous parle aussi des clandestins qui cherchent à tout prix à y arriver dans l'espoir d'une vie meilleure, mais à quel prix , ....
Bien sûr, tous les lieux communs sur leur fainéantise et leur statut de profiteur y passent !
Les lois et les mesures sur les expulsions passées sous notre précédent gouvernement prend un visage humain.

Ce que j'ai surtout aimé, c'est le portrait sans complaisance qu'il fait des expatriés français, qui, il faut bien l'admettre sont absolument insupportables - plein de suffisance, de mépris pour les autochtones et chauvins à outrance !!!
(mais pas d'inquiétude, les travers des mahorais y passent aussi !)

Une BD qui fait réagir, ou du moins qui ne peut pas laisser son lecteur indifférent.
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Mayotte. Petit territoire français perdu au large des côtes africaines, au nord de Madagascar. Île paradisiaque ? C'est ce que pensent les centaines de Malgaches, de Comoriens et d'Anjouanais qui tentent, chaque mois, de rejoindre les côtes de l'île aux parfums. Au risque de leur vie, ils s'entassent dans des kwassas, barques rudimentaires qui peuvent se retourner ou s'échouer sur les platiers qui entourent l'île. Mais tout vaut mieux que la vie de misère qu'ils ont dans les autres îles de l'océan Indien. Et tant pis si les autorités françaises les rattrapent et les renvoient chez eux : ils rassembleront encore tout l'argent possible pour se payer une traversée vers l'El Dorado français. Parmi eux, il y a des femmes qui sont prêtent à tout pour accoucher en terre française, pour que leurs enfants bénéficient du droit du sol et, peut-être, d'une chance de vivre mieux que leurs parents.

Pour Danièle, sage-femme fraîchement débarquée de métropole, Mayotte est pleine de beautés. Même sa saleté et son manque d'organisation la charment. Enfin, Danièle va exercer auprès de populations qui ont vraiment besoin d'elles. Enfin, son travail aura du sens. Et l'accueil qu'elle reçoit est bien plus chaleureux que celui qui attend les malheureux qui débarquent de nuit. « C'est quand même merveilleux d'être accueillie sur une île par des types qui pêchent dans un lagon et vous font coucou. » (p.11)

Il y a d'autres métropolitains sur l'île, comme ce philosophe qui a fui Paris pour échapper à la drogue et qu'une belle Mahoraise a pris dans ses filets, entre amour vache et vache à lait. Il y a Serge, vendeur en téléphonie mobile, grand romantique qui cherche le grand amour et qui a des idées très nettes sur ce qu'il faut faire pour endiguer le flot de clandestins qui essayent de rejoindre l'île. « Ah, les rigolos, ils sont censés arrêter les clandestins qui arrivent par la mer […] Et toutes les gendarmeries sont dans les terres, loin des plages, avec les fenêtres orientées vers la forêt… Ils surveillent les lémuriens. Ouais ! Belle efficacité, la gendarmerie française ! » (p. 119) Il y a Pierre, médecin volontaire en pleine quête existentielle. Mayotte accueillerait-elle ceux que l'Hexagone ne juge plus dignes de lui ? « Il est vrai que trop de personnes ici ne pouvaient plus être ailleurs, tant ils sont désocialisés… Ce sont des gens dont plus personne ne veut en métropole ! » (p. 157) Où s'arrête donc le paradis mahorais et où commence l'enfer ?

On suit les destins de ces Blancs sur plusieurs chapitres. Perdus dans une communauté composée à 99 % de Noirs, ils vivent pour la plupart repliés dans la sécurité relative de la communauté d'expatriés, pour échapper à la violence et aux vols. Ces « mouzoungous », ou étrangers, sont tous aussi français que les Mahorais, mais l'intégration semble impossible en raison des différences culturelles, religieuses et économiques entre Blancs et Noirs. Et pourtant, il y a des rapprochements entre eux : ce sont surtout de belles et très jeunes Mahoraises qui cherchent des Blancs pour les faire vivre. Attention, il ne s'agit pas de faire entretenir, mais bien de survivre dans une île où tout coûte très cher en raison des taxes et des frais d'importation. Alors, quand un Blanc passe, même s'il est vieux, laid ou gros, les Mahoraises sont prêtes à l'aimer.

Dans ce très beau roman graphique, Charles Masson se garde bien de choisir un camp ou de donner raison à une population plutôt qu'à une autre. Mayotte est française, la plus africaine des îles françaises, avec ce que cela suppose de pauvreté, de corruption et de retard de développement. Sans complaisance, l'auteur évoque la politique métropolitaine à l'égard de ce petit caillou qui flotte dans les eaux de l'océan Indien. Mayotte a refusé l'indépendance en 1974, au contraire des Comores : elle est française et elle attend que l'État la reconnaisse pleinement comme telle.

Que dire des clandestins qui tournent leurs espoirs vers Mayotte ? N'ont-ils pas raison de vouloir échapper à la misère dans laquelle ils ont été plongés après l'indépendance ? Ce n'est pas l'avis de nombreux métropolitains expatriés qui s'étonnent que la France soit encore vue comme une terre d'asile. « La gabegie doit s'arrêter : les illégaux doivent comprendre que cette île peut vivre sans eux. » (p. 280) Mais eux, peuvent-ils vivre sans elle ? La fin du roman graphique déchire le coeur, coupe le souffle et retourne les tripes. On a envie de gerber sur l'injustice, parce que crever sous les tropiques, dans une eau fabuleusement bleue, c'est toujours crever.

Le dessin n'est que noir et blanc. Ce minimalisme s'accorde à merveille à la rapidité du trait. Chaque image semble croquée à toute allure : pas le temps de raffiner, il y a trop à dire et trop à montrer. Et on tourne les pages de ce roman graphique avec une émotion avide, impatiente. Non, Charles Masson ne nous envoie pas une carte postale de Mayotte, mais plutôt le négatif de la carte postale, l'envers du décor. Mayotte, ce n'est pas que les plages de sable noir, les lémuriens aux mimiques adorables ou les tenues bigarrées des Mahoraises.

Quelle émotion de reconnaître cette île sous la plume de Charles Masson ! Les questions et les sujets qu'il soulève, je les ai vus, vécus ou approchés. Les bons souvenirs sont revenus, les mauvais aussi. le droit du sol est une notion que je connais, mais que je ne comprends pas, n'ayant pas eu à me battre pour obtenir la nationalité française. Droit du sol n'est pas un pamphlet antigouvernemental, c'est un plaidoyer en faveur de ceux qui ne pourront jamais se défendre.
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Pas facile d'exprimer son opinion au terme de cette lecture assez peu banale.

D'abord, je pense que l'expression roman graphique porte magnifiquement son nom ici. 430 pages ! Une bande dessinée de 430 pages... Personnellement, je ne me pensais pas capable d'en venir à bout. 430 pages, surtout, d'émotions multiples qui s'entrecroisent autour du thème de l'immigration. Immigration sous toutes ses formes, et c'est là un des tours de force de Charles Masson. Clandestins, touristes, expats, bénévoles... profiteurs ou convaincus, ils sont tous au rendez-vous de cet incontournable récit.

Nous sommes à Mayotte. Et personnellement, j'ai dû réfléchir un peu pour positionner l'île sur une carte. Puis, j'ai un peu rassemblé mes esprits, Mayotte, ce n'est pas que le rêve océanique, plages de sable fin et lagons bleu azur que les agences de voyage nous vendent... C'est davantage une pauvreté et un déni lié à l'éloignement par rapport à la métropole. Mayotte, appelée à devenir le 101è département, c'est la dèche...

Et Charles Masson plonge le lecteur très rapidement dans cette misère. On va suivre Danièle, une sage-femme qui débarque, nouveau projet de vie: aider les démunis. Charles Masson ne l'épargne pas vraiment, une Parisienne avec ses beaux discours... Mais l'auteur, assez clairement, a de la tendresse et de l'empathie pour cette femme. C'est celle qui est le moins étrillée par l'auteur. Il a moins d'indulgence pour les blancs qui viennent envahir, phagocyter, se remplir les poches et s'envoyer des jeunes filles en leur brandissant leur pognon à la figure.

Puis viennent les kwoiça-kwoiça ou kwassa-kwassa... les barques d'immigrés anjouans ou comoriens (il y a quand même une sacrée distance). le moins pauvre attire le plus pauvre, c'est le cercle de la vie... ou plutôt le cercle de la mort. Et ces migrants, on n'en parle pas. Ces drames ponctuent régulièrement le récit, comme un refrain que le griot chantonne à la veillée. Des corps sur les plages, il y en a souvent.

Charles Masson nous dresse des portraits au vitriol d'une île qui survit avec courage et bonhommie insulaire, d'une société en perte de repères et de solidarité. le gérant d'une boutique SFR qui fait de belles affaires à vendre des GSM et des cartes aux migrants et s'invente une belle histoire de fesses avec Lucie, une indigène. Jeff et Jacques qui tuent le temps à la pêche au gros en buvant des coups et sniffant quelques lignes. Pierre le médecin partagé entre Berline à Paris et Anissa à Mayotte. Mais surtout les femmes d'expats... elles n'apparaissent qu'une 20aine de pages sur 430, mais c'est un rare moment de bonheur... au milieu d'un oocéan de tristesse et de spleen.

Oui, 430 pages d'émotions entre rires et larmes, entre désespoir et soleil (plus de larmes et de désespoir, à mon avis, que du reste). Charles Masson aborde le racisme, le nationalisme... l'élu local est FN... Que dire du médecin chef de service néonatologie (surnommé bleu-blanc-rouge) qui part en faisant disparaître les bonbonnes de gaz analgésique pour que les femmes mahoraises souffrent à l'accouchement... Et les réflexions sur "y'a même pas de McDo" ou "pas d'IKEA"... le mépris, le racisme, c'est aussi celui de la métropole. de Balladur à Sarko, en passant par Baroin dont la venue va déclencher des vagues d'expulsions musclées. Et que dire des soins qui étaient gratuits pour tout le monde, fruit d'une longue pratique et d'une tradition, avant que la France n'introduise la Sécurité Sociale où seuls ceux et celles qui cotisent ont droit aux soins gratuits... exit les clandés... Je lisais encore dans le Monde du 23 avril dernier: "Le gouvernement s'apprête à déclencher une série d'interventions policières contre la délinquance et l'immigration illégale à Mayotte, en procédant à des expulsions massives d'étrangers en situation irrégulière et à des destructions de bidonvilles." Quand on pense que le récit de Charles Masson date de 2009... il est long le chemin, papa, comme disait le chanteur.

Récit largement autobiographique, Charles Masson étant ORL à la Réunion, il fait régulièrement des passage à Mayotte, à lire par petites lampées, ou à dévorer d'un coup. Mais à lire... A mesure que j'écrivais cette chronique, je me suis rendu compte à quel point ce récit allait mettre du temps à mûrir en moi, à vivre et se développer. Mentionnons aussi le parti pris de la colorisation en 2 tons, le bleu-gris pour la métropole et la nuit, et l'orange-ocre pour Mayotte.
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Droit du sol (2009) est un roman graphique en noir et blanc de Charles Masson. On suit le destin de différents personnages à Mayotte. Des clandestins qui tentent de survivre et des français venus de la métropole. La situation déjà compliquée devient intenable quand la répression s'accentue. Les dessins sont simples mais servent l'intrigue. Un constat édifiant.
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L'Afrique et la France se mélangent à Mayotte. Dernier département français depuis peu, Mayotte est une île qui attire chaque jour des dizaines d'immigrés des Comores ou de Madagascar. A Mayotte donc, on croise des Maorais qui découvrent partiellement le Service Public à la française, des immigrés dans le plus grand dénuement qui ont débarqué à bord d'embarcations de fortune, des expatriés médecins qui s'affairent face à la détresse des hospitalisés, des "Blancs" racistes aux allures de colons pervers... Il y a celle qui débarque fraîchement, sage-femme au tournant de sa vie, décidée à laisser ses enfants à son ex-mari en métropole pour aider les démunis dans cet ailleurs dépaysant et fascinant. Sur l'île, depuis pas mal de temps déjà, il y a le Français qui tient une boutique SFR, et va vivre une idylle inattendue avec la belle Lucie, il y a un ex-toxicomane, il y a le médecin consciencieux, humaniste et optimiste, et d'autres... Tout ce monde d'"expatriés" et puis en face, des prostituées, des malades, des habitants de Mamoudzou, et puis Anissa et Yamina, émigrées malgaches qui rêvent du prince charmant salvateur, à trouver parmi la riche faune venue de métropole...

En ouvrant les pages de ce pavé dessiné lourd de plus de 400 pages, on est fermement invité à prendre en pleine face les réalités de cette île Française mais si lointaine, si paradisiaque et siège de tant d'inégalités et de drames humains. Comme dans un bordel à grande échelle, la prostitution va bon train, apparaissant presque comme le seul espoir de survie de milliers de jeunes femmes en situation irrégulière qui constituent pour une grande partie l'énorme population d'immigrés venus des îles alentours de l'océan Indien. Dans le même bateau mais logés dans une cabine bien plus confortable, on trouve des "expatriés", terme impropre d'ailleurs puisque nous sommes toujours en territoire français. Des expatriés hommes pour la plupart, qui ont laissé souvent femmes et enfants, et qui s'adonnent sans vergogne aux plaisirs de la chair dans les boîtes de nuit de Mamoudzou ou dans leur seconde vie conjugale sur l'île. Des hommes qui plaignent ces belles filles attirantes et démunies. Et puis, on trouve aussi forcément le gros raciste écoeurant, qui, loin d'être un mythe, se rencontre toujours dans les parties reculées du globe où les filles sont faciles à acheter et leurs propos immondes et racistes jamais décriés.

(........)
Lien : http://chezlorraine.blogspot..
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Vous voulez en savoir plus sur Mayotte, ne lisez pas ça.
Enfin si, vous pouvez lire ça si vous voulez en savoir plus sur les blancs de Mayotte. Donc les blancs de Mayotte sont tous plus ou moins des monstres, pour des raisons divers et variés. Les autres sont géniaux, si ils ont des défauts (c'est rare), c'est uniquement à cause de la faute de la situation/climat/insérez ce que vous voulez.
En somme, cette Bd présente les blancs, des personnages plutôt négatifs mais avec des enjeux intéressants et divers, des psychologies intrigantes, des "backgrounds recherchés"; et les autres qui ne sont visiblement qu'un décor.
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Je ne suis jamais allé à Mayotte, mais je connais un peu cette île et ses soeurs des Comores, car j'ai souvent accueilli des jeunes qui en venaient. Avec eux, j'ai pu découvrir la situation compliquée de ces lieux entre deux civilisations et le difficile équilibre.
Ce livre de Charles Masson donne des éléments pour mieux comprendre cette situation. D'une manière générale, je trouve le dessin épais et peu clair. Je déplore également que la narration soit un peu hachée car il faut un peu de temps pour se mettre dans l'histoire et faire le lien entre les épisodes et les personnages que l'on y rencontre. Mais cette galerie de personnages fait toute la force du livre. Il y a l'idéaliste qui part là-bas pour se mettre au service de la population, il y a le profiteur, il y a le paumé, il y a le rêveur, il y a le pragmatique ; il y a les désespérés pour qui Mayotte est le seul salut et pour qui le rêve devient vite cauchemar.
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Livre profondément humaniste sur la situation de Mayotte et celle des clandestins. Une bande dessinée qui apporte beaucoup. Mais je n'aime pas du tout le dessin. Dommage car c'est quand même essentiel !
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C'est un livre né de la colère et du dégoût de ce que peut faire la France dans ses territoires éloignés de la métropole. Je l'ai lu en oscillant entre dégoût et colère moi aussi, entre honte de ce que fait la France et de ce que je ne fais pas, entre compassion, compréhension et admiration pour ceux qui vivent là-bas : habitants de Mayotte décrits plus hauts, mais aussi les médecins et personnels hospitaliers qui se battent pour soigner convenablement tous ses habitants quels qu'ils soient.
Surtout, si vous trouvez cette BD, ne passez pas votre chemin sans l'ouvrir ; on y croise aussi des gens "normaux" avec leur petites lâchetés et faiblesses, des gens heureux de rendre service et d'autres, heureux de vivre tout simplement !
Lien : http://lyvres.over-blog.com/..
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