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Citations sur Le drame du Titanic (7)

Le mercredi 10 avril 1912, au début de l'après-midi, sous un ciel gris typiquement britannique, le Titanic, le plus grand et le plus luxueux paquebot du monde, appareille de Southampton. Lentement, majestueusement, l'énorme bâtiment descend le chenal, double l'île de Wight par le Solent et pénètre dans la Manche.
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Tout le monde a le sentiment de vivre une aventure, d'obéir à une lubie ou plutôt à un souci de prudence excessif du commandant. Le TITANIC ne peut couler.
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La catastrophe tient encore à une malchance diabolique. En 20 ans, de 1890 à 1910,le Board of Trade avait constaté que 89 000 traversées de l'Atlantique avaient été effectuées par des bâtiments battant pavillon britannique. On n'avait enregistré que 13 accidents liés à la glace,sans la perte d'une seule vie humaine. Or le Titanic a eu la malchance de heurter un iceberg imposant dans le cadre d'une situation climatique exceptionnelle.
Il a encore eu le malheur de naviguer par une nuit qui n'était pas comme les autres,sans brume, sans vent, sans la moindre houle. Les veilleurs et les hommes de passerelle n'ont pu bénéficier de leur repère habituel,la frange d'écume qui signale la base des icebergs à bonne distance. Pour clore le tout,l’iceberg a été aperçu trop tard et trop tôt. Trot tard pour l'éviter. Trop tôt pour ne pas tenter une manœuvre d'évitement qui a conduit à un choc latéral plus grave,plus pernicieux qu'une collision de plein fouet.
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Chose étrange, aucune commission ne relève une faiblesse,la plus grave peut être du Titanic, la lenteur à réagir de la barre,qui a largement contribué à la gravité de l'accident,empêchant le bateau d'éviter l'iceberg. La superficie du safran était probablement trop faible et ce défaut se retrouvait sur l'Olympic. Au lendemain de la catastrophe,de nombreuses expériences seront effectuées à bord du sister-ship du Titanic et il faudra bien constater qu'un délai de 35 secondes intervenait entre le moment ou la barre était mise à gauche ou à droite toute et celui ou le navire commençait à réagir.
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Dernière innovation, enfin : les passagers de troisième classe, à la surprise générale apparaissent spécialement favorisés. L'entrepont obscur et nauséabond,ou s'entassaient il y a un demi siècle encore des centaines de malheureux émigrants avec leurs provisions,n'est plus qu'un mauvais souvenir. Décidée à attirer au maximum une clientèle qui assure la fortune des compagnies allemandes,la White Star a pratiquement renoncé à ces dortoirs de 40 ou 50 personnes que l'on trouve encore sur tous les paquebots de l'époque. Il n'en subsiste plus que quelques - uns limités à 8 ou 10 couchettes et installés à l’extrême avant.
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Le drame du 15 avril 1912 annonce également la fin d'une catégorie de super-paquebots particulièrement racés,ou la technique s'associait au luxe et à un gout raffiné. Après 1919,on construira encore des géants des mers, les "Bremen "et "Europa" allemands, les "Rex" et "Conte du Savoia" italiens, les deux "Queen" britannique,"l' Ile de France" et le "Normandie". Ces prestigieux bâtiments céderont à la tentation du grandiose et aux fantaisies pas toujours heureuses de l'art moderne.
Après la Seconde Guerre Mondiale enfin, on assistera sur le "United States"ou le "France", ou le "Queen Elisabeth II", les trois derniers représentants des grands paquebots,à l'apparition d'une nouvelle tendance,celle du fonctionnel, associé à un style totalement dépouillé, voir inexistant.
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Une des toiles les plus impressionnantes de Ken Marschall représente le Titanic au cœur de la nuit fatale sur le point d'aborder l'iceberg. Elle porte un titre significatif : "A l'approche de la fin d'une époque." Un titre dont l'artiste n'est nullement l'auteur,qui en a fait l'objet d'abondants commentaires et n' a pas toujours été bien compris.
On a voulu y voir parfois la fin d'une certaine catégorie de passagers . Certes,au lendemain de la Première Guerre Mondiale, avec l'inflation, les lois sociales,la crise économique,on ne retrouve plus à bord des grands paquebots la cohorte prestigieuse des happy fews,ces "rois" ou ces rejetons des vieilles familles aristocratiques. On rencontre encore des financiers ou des industriels comme les Deterding, les Krueger, ou les Vanderbilt, mais il s'agit plus de managers. Il y a bien quelques belles héritières comme Barbara Hutton et l’habituelle faune d'aventuriers, mais les passagers de marque sont désormais les représentants du monde du théâtre,du cinéma ou du sport.
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