Dans la tradition du roman français et écrit dans un style remarquable, un voyage à Dubaï, dans cette ville particulière et insolite, qui met en scène la rencontres de deux individus en quête de réponses, à un tournant de leur existence. Échanges et prises de conscience, au milieu d'une faune issue de l'immigration asiatique. C'est contemporain mais on ne peut s'empêcher de penser à une ambiance d'un certain cinéma américain, à la Casablanca...
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Une Inde propre, dit Esèbe en englobant d'un geste large les trottoirs d'Al Burj Street, les immeubles de quatre étages avec du linge à sécher et des paraboles sur les balcons, les boutiques proprettes aux enseignes arabes, indiennes, chinoises, les voitures au ralenti qui ne klaxonnent pas et même, miracle, s'arrêtent pour vous laisser passer. Une Inde propre, calme et ordonnée, avec ses odeurs de jasmin et d'encens mais sans les mauvaises. Quand je pense qu'à Dehli, on risque sa peau rien qu'en traversant une rue et que, si on en réchappe, ce sont la pollution, le bruit, la chaleur, les rabatteurs de tous poils qui vous lessivent et vous laissent sur le carreau.
Pas de chance au Leopold Café
Où le temps, la vie s'éternisent
J'avais demandé "the bill, please"
J'ai pris trois balles dans le buffet
Un bon Idien, disait John Wayne
Est un Indien mort
Je me glisse entre tes draps blancs
Café Noir
Tu es belle à croquer
Chocolat Noir
Choisir entre ce boudin blanc
Et la peau noire (non !)
Tes courbes profilées
La grâce d'un Renoir
Les Martiens nous envahissent l'été prochain
Le monde va mal
Au bureau, je me donne un mal de chien
Pour foutre que dalle