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François Truchaud (Traducteur)
EAN : 9782265077102
416 pages
Fleuve Editions (04/12/2003)
4.11/5   141 notes
Résumé :
Martin Williams, un scénariste, fait l'acquisition d'un miroir ayant appartenu à Boofuls, enfant-star d'Hollywood, assassiné en 1939 dans circonstances aussi tragiques que mystérieuses.

Les miroirs, c'est bien connu, peuvent être des portes sur d'autres mondes. Celui-là est une porte sur l'enfer, sur un " Hollywood à l'envers " où, sous ses dehors de petit garçon angélique, Boofuls va se révéler la plus diabolique des créatures...
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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Pour mon premier Masterton, j'ai voulu éviter le choc frontal...Du genre Zidane et Materazzi. Alors je m'en suis remis à un ami, spécialiste du Bloody Scotish, un certain Johnny Graylois^^...Johnny me dit : "essaye le Miroir de Satan, c'est le premier que j'ai lu et ça reste encore mon préféré"...Et mois je crois Johnny car il est l'honnêteté incarnée...

"le Miroir de Satan", c'est un bouquin avec un décors (Hollywood) et des personnages secondaires qui auraient bien plu à Bret Easton Ellis...Et puis les 80's aussi, avec moult références télévisuelles et cinématographiques à l'époque (avec un personnage principal scénariste, ça aide bien^^).

L'histoire peut-être vue comme l'interprétation Mastertonienne de l'Apocalypse (au sens du texte biblique), le tout dans le cadre d'un hommage à Lewis Caroll ("de l'Autre Côté du Miroir") et, plus généralement, aux contes qui, je suis sur que Graham sera d'accord, déguisent de l'horreur en bonbons... En creux, on perçoit également la critique de la superficialité et de la vanité du microcosme hollywoodien.

Globalement j'ai bien aimé MAIS (stp Graham, pose ce hachoir !)...Que Martin (le héros ?) me parût fade, sans profondeur et d'une naïveté confondante : c'est l'histoire, en 400 pages, d'un miroir satanique. A la page 350, Martin propose de tenter de briser le miroir...Merci Martin.

Sinon (repose cette fourche Graham !) je dois reconnaître à l'écossais ténébreux une imagination fertile, pour ce qui est du sadisme, à un point tel que la fascination pointe (discrètement, elle tient à la vie) le bout de son museau. Et puis quel sens de la métaphore qui fait mouche, du genre "il frissonna comme si on venait de marcher sur sa pierre tombale...ah ah ah ah". Mais finalement c'est cet art de poser trois détails clef pour qu'immédiatement l'image surgisse qui me laissa le plus admiratif. "Scénaristiquement" parlant c'est quand même très linéaire et la fin n'est pas suffisamment travaillée mais finalement (repose cette pelle Graham) je ne boude pas mon plaisir (du coup, c'est peut-être le signe que je dois consulter...)

PS : merci à toi Johnny, tes goûts littéraires et musicaux, n'ont d'égale que ta gentillesse (oui c'est un compliment, repose ta caisse claire Johnny)
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«… - Si j'embrasse ce miroir, tout ce qu'il arrivera, c'est que je laisserai sur la glace deux grosses lèvres bien pourprées… » … C'est un danger de croire ça si tu entres dans ce monde occulte qu'à créer Graham Masterton

Je ressens encore des frissons suite à ma lecture. C'est mon deuxième livre de cet auteur. C'est un livre de 412 pages. Il est édité par «Presse Pocket». Je trouve l'image fidèle au lieu principal. Je vois qu'elle t'invite à plonger au coeur de ce miroir. Je t'avertis, c'est un piège car un coup que tu entres, tu ne t'en sors pas indemne. Et comme il l'indique : «Ce ne sont pas tant les miroirs qui devraient réfléchir davantage, que ceux qui s'aventurent de l'autre côté… »

Martin, c'est un jeune scénariste. Il est obsédé par l'histoire de Bootfuls. Il sait tout de lui. Martin veut écrire son histoire. Un jour, il fait l'acquisition d'un miroir, qui lui appartient. Au début, il n'a rien d'inquiétant. Après un certain temps, il se passe des phénomènes étranges. Au fil des pages, tu sens la peur et l'inquiétude de Martin qui s'agrandit. Tu le vis vraiment comme si tu es avec lui. Quand on fait des choix, c'est là qu'on se rend compte, que ça peut affecter notre entourage. Et c'est là que Martin, s'aperçoit qu'il est en danger ainsi que ses proches. C'est ainsi, qu'il essaie de prendre tous les moyens pour s'en sortir…

Je crois qu'il n'y a pas vraiment de mot pour décrire cette aventure rocambolesque. Je me suis attachée aux personnages, et parfois je repère qu'il y a des longueurs. Je le mentionne mais on ne s'en rend pas compte car je me suis liée aux personnages. Ils sont tous importants. Tu n'es pas capable de lâcher ton livre car tu es attirée, tu es curieuse de voir ce qui va arriver. Quand tu entends des refrains d'une chanson comme :
«Les pommes sont plus douces que les citrons,
Les citrons sont plus doux que les limes. » …
Tu sais qu'il va arriver quelque chose de malheureux.

Dans ce livre, il y a des thèmes sur l'occulte, sur l'aspect religieux. Il aborde aussi le sujet sur Satan. Il évoque aussi Lewis Caroll, pour Alice. Voici une citation : «À présent, tout cela ressemble pour moi à un cauchemar… le pays au-delà du miroir, où chaque homme revêt sa véritable apparence». En fait, tout est une question de croyance et de perception...

Il y a des scènes où j'ai eu mal au coeur. Je sentais les odeurs, le sang et la mort. Voici une citation : «La main droite du Dr. Rice se raidit, une crispation musculaire au ralenti, et referma les branches des ciseaux. Il trancha la chair jusqu'à la première entaille, et la moitié de la langue tomba dans le lavabo. Puis, parcouru de frissons sur tout le corps, il leva sa main gauche et prit entre ses doigts l'autre moitié de sa langue, par le bout et il la coupa également. »

Beurk….. C'est dégoûtant… n'est-ce pas ?

Le livre «le miroir de Satan» c'est tout ça et beaucoup plus… C'est un univers où le surnaturel, la manipulation et la violence sont au rendez-vous. Il y a un côté cannibale, un aspect apocalypse. Il me fait penser à ma lecture «le rituel de chair». Je mets en garde les coeurs sensibles…

Je ne veux pas oublier de dire, ce qui m'a séduit, dans ce thriller à la fois terreur et majestueux, c'est l'entraide et l'amitié entre les personnages. C'est crucial. Peu importe ce qui t'arrive, si tu es bien entouré, tu vas être capable de traverser n'importe quelle épreuve…

Voilà, ici, c'est du très bon Graham Masterton ! Il rentre dans mes livres préférés et encore une fois attention. Soyez prudent si un voeu est fait devant un miroir : «Quelle est la marche à suivre, d'abord faire un voeu et ensuite embrasser le miroir – ou bien l'embrasser d'abord et ensuite faire un voeu ?»

Ne tentez pas le diable, qui sait ce qui peut arriver ?
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Graham Masterton fut inspiré par de nombreuses de ses lectures, comme « le portrait de Dorian Gray » de Oscar Wilde qui a donné naissance à « Le portrait du mal », mais encore « La Reine des Neiges » de Hans Christian Andersen pour « Hel ». Ici, c'est encore une fois une version bien à lui d'un des contes de Lewis Carroll : « Alice : de l'autre côté du miroir ». le miroir de Satan fut parut en 1987.

Martin Williams est un scénariste. Depuis plus son plus jeune âge, il s'éprend d'une star-enfant des années 30, décédé dans d'atroces circonstances. Il rêve de faire une comédie musicale en son honneur. Il collectionne tout ce qu'il se rapporte à, Boofuls, l'enfant prodige. Un jour, il apprend, que son mobilier est en vente, il tombe sous le charme d'un immense miroire.

Lire Graham Masterton peut provoquer l'apparition de nouvelles phobies. En plus de se méfier des murs, de lavabo, suite à « Démences » et à « La maison de chair », de tableaux, à cause de « Le portrait du mal », de certains restaurants, voir « Le rituel de Chair », il faudra désormais éviter de faire face aux miroirs. « Le miroir de Satan » fait partie des grands classiques de l'auteur, livre à lire. Je remarque qu'il n'y à pas grand chose à jeter dans ses oeuvres. On devrait dire tout et bon chez Masterton. Oh que oui, je n'ai pas peur de le dire, Graham Masterton est de mieux de se qu'il se fait en matière de littérature horreur, voir même en littérature. D'une écriture agréable et fluide, je me laisse facilement bercé par ses écrits. Ici, une fois de plus, le charme opère.

« Le miroir de Satan » est une oeuvre majeure de l'auteur. Dès les premières phrases, l'immersion est là. Remercions Graham Masterton pour ses recherches démoniaques, une fois de plus. Après avoir refermer le livre, j'ai envie de dire, mais jusqu'où ira-t-il ? Cet auteur, ne cesse de m'impressionner par son imagination fertile et sans limite, son histoire captivante. Bien peu sont capable d'aller aussi loin que lui. Un livre mélangeant avec brio les genres fantastique et horreur.
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Je n'en suis pas à mon coup d'essai avec ce roman de Masterton. Mais le peu que j'ai lu m'a donné envie de m'approvisionner avec ses romans fantastiques ou horreurs. Mais la lecture de le miroir de Satan me fait regretter cet emballement.

Pourquoi ? Parce que j'ai fini par m'ennuyer pendant cette lecture. Même s'il arrive beaucoup de choses, j'ai eu le sentiment que cela se déroulait sur un temps très long... alors que ce n'est pas le cas. Je l'ai lu avec enthousiasme jusqu'à un peu plus du tiers. Et là, la magie s'est envolée. J'ai trouvé que ça se mettait à patiner. Alors quand la scène du mec qui se coupe la langue manipulé par... on ne sait pas encore quoi est arrivée... Elle aurait pu relancer mon intérêt pour cette histoire. Au contraire. Je l'ai trouvée ratée. Comment dire ? le mieux est sans doute de la raconter comme je l'ai ressentie : Un homme qui a donné quelques informations au héros est agressé via son miroir par une créature maléfique qui prend le contrôle de tous ses gestes pour le forcer à se couper la langue. Il est quelque peu réticent. L'idée ne plus plait guère. Pourtant, j'ai eu l'impression qu'il le fait comme il aurait plié des cocottes en papier un jour de pluie ennuyeux. Ç'a été la goutte qui a fait déborder le vase. J'ai bien d'autres choses à lire (dont d'autres romans de Masterton) pour m'acharner sur ce roman.

En bref : Il annoncé comme une superbe revisite du roman de Lewis Carroll de l'autre côté du miroir. Je ne saurai en juger, mais il est certain les références sont nombreuses. Toutefois ce lien n'est pas suffisant pour que je perde mon temps à cette lecture.
Lien : http://livres.gloubik.info/s..
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Voici du grand Masterton, qui fait peur, qui donne des cauchemars et qui est même parfois écoeurant avec ses détails gore.
Âme sensible s'abstenir car avec le grand Graham Hollywood la ville des rêves peut vite se transformer en cité de l'horreur.
Et de l'horreur il y en a, assez bien détaillée pour que les images décrites nous hantent bien après la lecture…
Allez y, n'hésitez pas, prenez vos places pour un petit tour de train fantôme!!!! Vous ne le regretterez pas!!!!
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Citations et extraits (48) Voir plus Ajouter une citation
-L'Eglise de nos jours ne reconnaît plus les vieilles légendes bibliques comme exacts. En particulier ce qui est dit dans l'Apocalypse [...] Nous ne pouvons pas avoir des gens qui croient en Satan, pas de nos jours. Ils ont tellement d'autres problèmes à régler. Chômage, dettes, divorce, drogues, criminalité, n'est-ce pas suffisamment de soucis ? Alors pourquoi devraient-ils se soucier du dragon ardent de l'Apocalypse ?
Martin resta silencieux un moment. Puis il dit :
-Sauf votre respect, il ne vous est jamais venu à l'esprit que tous ces maux contemporains dont vous parlez - divorce, dettes, agressions dans la rue, et tout le reste - il ne vous est jamais venu à l'esprit que ces maux ne sont rien d'autre que le visage moderne de ce dragon ardent des temps bibliques ?
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- Vous ne me croyez pas, dit Martin. Vous ne me croyez pas une seule seconde.
- Oh si , je vous crois, répliqua Mr. Capelli, le visage crispé. Lorsque j'étais gamin, ma mère et mon père me racontaient toutes sortes d'histoires où il était question de revenants, de monstres et de créatures qui vous observent depuis des miroirs. Mon père me racontait souvent l'histoire suivante : une nuit, alors qu'il allait à la cuisine, il regarda le miroir dans la salle à manger et assises autour de la table, il y avait six personnes vêtues de noir, le visage dissimulé par des voiles noirs, assises en silence, mais seulement dans le miroir.
Martin regarda fixement Mr. Capelli mais ne sut pas quoi dire.
- Je ne veux plus entendre parler d'autres mondes, de gens apparaissant dans des miroirs. La vie est suffisamment difficile dans ce monde-ci.
Il se tourna vers véhémence vers le miroir.
- Les miroirs sont MALÉFIQUES. Les miroirs servent uniquement à flatter votre orgueil, car vous contemplez votre propre visage et non le visage d'autres personnes.
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Martin reposa sa tête sur l'oreiller et réfléchit un moment, puis il dit :
- Tu veux que je te dise ? Nous avons besoin d'un médium.
- Un médium quoi ? demanda Ramone.
- Un médium medium. Une personne extralucide. Quelqu'un capable de communiquer avec les esprits dit Martin.
- Tu te paies de ma tête ? répond Ramone.
- Non, lui dit Martin. Je suis sérieux. J'ai la sensation que ce miroir agi comme UNE SORTE DE PORTE, tu vois ce que je veux dire, entre le monde réel et le monde des esprits. Tu ne peux pas me dire que Boofuls n'est pas un esprit, d'accord ? Et ces médiums - ils ont certainement l'habitude de ce genre de situation, tu ne crois pas ? C'est la même chose lorsqu'ils parlent aux esprits, il crée leur propre voie pour entrer en contact avec l'au-delà, d'accord ? J'aurais dû y penser plus tôt : tout médium digne de ce nom devrait sauter sur l'occasion de parler avec des esprits aussi facilement que Emilio a parlé avec Boofuls. Tout de même, voir un esprit aussi nettement que ta main placée devant ta figure, c'est autre chose !
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Il s'approcha du miroir à pas lents. Une chose était différente. Une chose qu'il ne pourrait jamais prouver, pas même à lui-même, était différente. La balle bleue avait disparu.
Il regarda vers la porte réfléchie par le miroir, entrouverte, et l'aperçu du couloir au-delà. Ce que l'on en voit ressemble fort à notre couloir, à nous, mais plus loin, vois-tu, il est peut-être tout différent.
Différent de quelle façon ? pensa Martin, la bouche sèche. Différent de quelle façon ? Parce que si une balle était arrivée en rebondissant dans la pièce réfléchie par le miroir, il y avait eu nécessairement quelqu'un là-bas pour la lancer ; et puisqu'elle avait disparu, alors quelqu'un avait dû entrer dans la pièce du miroir pendant qu'il dormait et la ramasser.
- Oh ! mon Dieu (Il déglutit) Oh ! mon Dieu, faites que ça ne soit pas
Bootfuls !
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Peut-être devriez-vous relire la Bible, sourit le Père Lucas. L'évangile selon saint Marc, chapitre 5 : "Et aussitôt qu'Il fut descendu de la barque, vint à sa rencontre, sortant des tombeaux, un homme possédé d'un esprit impur. Et Jésus dit : "Sors de cet homme, esprit impur !" Et il lui demanda : "Quel est ton nom" Et l'esprit impur répondit : "Légion est mon nom, car nous sommes beaucoup."
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Catherine Dufour, l'autrice du Goût de l'immortalité (Prix Rosny aîné 2006, Grand Prix de l'Imaginaire 2007), d'Entends la nuit (Prix Masterton 2019) et, plus récemment, de Danse avec les lutins (Prix Imaginales 2020) nous explique en quoi l'ordre des Bene Gesserit est… une… plantade. En gros. Si, si.
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