AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

François Truchaud (Traducteur)
EAN : 9782266027878
377 pages
Pocket (27/08/2005)
3.81/5   228 notes
Résumé :
Un village paisible au bord de la mer, non loin de Salem, la ville des sorcières. La femme de John Trenton a trouvé la mort dans un accident de voiture. Un mois plus tard, des phénomènes étranges commencent à se produire, la nuit. John croit voir sa femme... ou son fantôme. Hallucinations causées par le chagrin... ou réalité encore plus terrifiante?
L'explication se trouve peut-être dans un bateau, le David Dark, qui a sombré au large de Salem, trois siècles ... >Voir plus
Que lire après Le démon des mortsVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (40) Voir plus Ajouter une critique
3,81

sur 228 notes
Dans l'ensemble un bon roman, Masterton a une écriture directe, franche et assez addictive.
Comme a son habitude, il reprend des légendes connues, ou moins connues pour peaufiner ses romans.
Ici sur une légende aztèque, il arrive a décrire un scénario qui fait froid dans le dos. Néanmoins certains éléments font que ce livre ne m'a pas complètement convaincu.

J'ai aussi beaucoup pensé a un autre roman que j'ai lu il y a bien longtemps (30 ans environ) … complètement différent en soit mais pas sur le fond, celui de Simetierre de Stephen King.


De même je n'ai pas lu beaucoup de romans de Masterton (3) mais la reprise d'éléments vus dans le portrait du mal du même auteur m'ont beaucoup dérangé. J'ai trouvé cela trop facile.

Néanmoins un très bon moment de lecture. Je vais continuer a faire connaissance avec l'auteur mais pas tout de suite.
Commenter  J’apprécie          745
" Bonjour à tous, chers amis Babélio. Bienvenue dans notre « Book Show ». Bonjour Liégeoise.
- Bonjour Pictura. Alors quelle trouvaille allez-vous nous présenter aujourd'hui ?
- Regardez ! Admirez ! Voyez ce livre de 380 pages. Il est beau non ? Écrit par un auteur m-a-g-i-s-t-r-a-l. Irremplaçable ! Un prodigieux auteur de romans terrifiants !
- Eh, cher Pictura. Un instant. Vous allez un peu vite en besogne ! Laissez les lecteurs se faire leur propre opinion, tout de même !
- Vous avez raison. Je m'emporte quand le roman est bien écrit et qu'il charme le lecteur que je suis et j'aime il est vrai me laisser aller à des digressions poétiques, des joutes verbales et endiab….
- Stop !!! On est en train de perdre les lecteurs, là ! Reprenez- vous bon sang ! Ça devient impossible de travailler avec vous dans ces conditions !
- Oui, certes. Bon, par quoi commencer, alors ? Il y a tellement à dire que…
- Allez à l'essentiel, pour changer ! Présentez- nous simplement le livre, mon ami. Bon, laissez- moi faire ! On ne va jamais y arriver. Pffff ! Jamais mieux servi que par soi-même !
Ami Babélio, nous vous proposons cette semaine un livre de terreur. Ca change non ? Tout le monde connait Stephen King, Maxime Chattam
- Ah non Liégeoise ! Je refuse qu'on compare Masterton à Chattam ! Ce brillant auteur anglais, qui a acquis sa notoriété à travers une quarantaine de romans fabul…
- Mais nom d'un chien, l'été sera fini et on n'aura toujours pas présenté « le Démon des morts » ! Même si je dois reconnaître que ce livre est absolument formidable !
-Vous voyez qu'on est d'accord !
- Ma foi, c'est la première fois que je lisais Graham Masterton et j'avoue que j'ai été ensorcelée.
- Plus que pour un Karine Giebel, alors ? Hein, avouez- le !
- Incomparable !
- Mais allez-y, voyons ! Ne laissez pas nos lecteurs s'impatienter, Liégeoise !
- Mais c'est vous qui m'avez interrompue à nouveau ! Il nous reste un seul lecteur… Les autres se sont dirigés vers une autre critique. Vous savez quoi ? Débrouillez-vous ! Allez, au travail, que diable !
- Humm, que diable. Que démon devriez-vous dire… ! ha ha…
- Minable jeu de mots !
- C'est parce qu'on parle de démons dans ce livre, pas du diable. Un puissant démon …
- Euh, l'ami. Faudrait pas non plus prendre le seul lecteur qu'il nous reste pour un demeuré.
- Bon d'accord, d'accord. Bref, avançons, avançons ! Vous retardez la critique, vous alors. L'histoire en deux mots : un homme perd sa femme et l'enfant qu'elle portait dans un accident. Un mois après le drame, une nuit, il entend la balançoire grincer…
- Elle fait creakk-squik, creakk-squik, creakk-squik.
- Mais fermez- là Liégeoise, nom d'un chien ! C'est quoi l'intérêt de ce détail, franchement ?
- Faut être précis. On nous demande une rigueur à toute épreuve. Et au passage, je ne vous autorise pas à me parler sur ce ton ! Je vais vous faire bouffer le livre si vous recommencez.
- Pardonnez-moi. J'en étais où maintenant ?
- A creakk-squik.
- Merci. A creakk-squik… Mais non, b***** ! On s'en fout du bruit de la balançoire. L'important, c'est le spectre de sa femme assis dessus. Voilà. Et il a peur, le bonhomme. Il a la frousse. Il a une bonne suée, le gars. Il a les chocottes, le mec. Il a une frayeur comme il n'en a jamais eue, le garçon. Il a une panique monstre, le type. Il a…
- Pictura, vous travaillez sur l'édition d'un dictionnaire de synonymes ?
- Ben non, pourquoi ?
- Pour rien. Continuez, je suis sûre que le dernier lecteur vient de s'endormir maintenant. C'est malin.
- le héros est pourtant cartésien, au départ. Patron d'une boutique d'antiquités à Salem, il remarque des phénomènes étranges dans la grande demeure où il habite, près du bord de mer : chute soudaine de la température, sensations étranges, bruits de voix… Il a l'impression de devenir fou ! Pourtant, d'autres que lui ont été victimes de manifestations similaires…
-Continuez Pictura, notre lecteur s'est réveillé !
- Les phénomènes paranormaux s'étendent à toute la ville. Mais d'où viennent-ils ? Qui les provoque ? Quel lien y a-t-il entre le massacre de dizaines de femmes pour sorcellerie plusieurs siècles auparavant et ces esprits qui tuent les plus proches parents des personnes récemment décédées ?
-Vous le saurez en découvrant « le Démon des morts » ! Un roman certes effrayant et ô combien captivant…
-Oui, Masterton est un maître du genre !
- Je n'en doute pas, Pictura, mais nous critiquerons un autre de ses romans une autre fois car j'entends venir le générique de fin de notre « Book Show »
- Oh déjà ? Mais j'ai à peine parlé. J'avais encore tant de choses à dire. Par exemple, savez-vous que Salem était déjà … euh, la régie ? Techniciens ? Pourquoi il fait tout noir ? Allumez bon sang ! ... heu y a quelqu'un ? S'il vous plait ! Hou hou ... Répondez-moi...

Donc, chers lecteurs, si vous avez survécu à cette critique commune, n'hésitez pas à vous procurer le livre. Même si ce type de lecture n'est pas votre tasse de thé, à la base, vous serez automatiquement aspirés dans cette histoire originale à vous glacer le sang !
Commenter  J’apprécie          3612
Il y a des auteurs qu'on aime pour leur style, d'autres pour le genre d'histoires qu'ils racontent, d'autres encore pour leur sensibilité et leur façon de faire passer des émotions. Graham Masterton est un auteur que j'aime pour toutes ces raisons, car il écrit des romans qu'on range généralement dans la catégorie « horreur », « épouvante »ou « fantastique » mais en réalité cet auteur va bien au delà de ça. Il crée des personnages avec de vraies personnalités, des gens normaux confrontés soudainement à des choses qui ne le sont pas, il nous fait ressentir la peur, la vraie, celle qui noue les tripes et nous laisse parfois paralysé d'angoisse, sans pouvoir bouger, sans être capable de prendre la fuite ou même de hurler de terreur.
On s'immerge totalement dans ses histoires, qu'elles soient crédibles ou non au départ, car les plus petits détails, les bruits, les odeurs, les objets du quotidien ont tous un rôle à jouer dans la montée lente mais inexorable de l'angoisse.

Dans ce roman, il est question de fantômes, certaines personnes arrivent à apercevoir leurs proches récemment décédés, mais ici, ces apparitions s'accompagnent d'un froid glacial, de bruits terrifiants car familiers mais impossibles, et des choses évidemment abominables vont se produire.
Tout se déroule dans une petite ville proche de Salem, ville bien connue pour ses procès contre les sorcières, ce qui rajoute à l'ambiance un côté ancien et maléfique.
Ajouter à tout ceci un tableau intriguant acheté une bouchée de pain dans une vente aux enchères, un vieil ermite dont tout le monde a peur, un bateau ayant fait naufrage trois cent ans plus tôt et des meurtres aussi atroces qu'inexpliqués et vous voila parti pour une plongée dans la terreur pure.
Commenter  J’apprécie          430
«Les démons ne sont pas des fées, comme dans Peter Pan. Ils n’acquièrent pas plus de puissance parce qu’un million de personnes dans le monde entier disent : «Nous croyons aux démons» De surcroît, Mictlantecuhtli est l’être le plus vindicatif et le plus puissant qui ait jamais existé, à l’exclusion du Seigneur Notre Dieu.»

Le démon des morts contient 478 pages. Il est édité par Milady, l’édition Brage-lonne. C’est dans la catégorie fantastique, c’est traduit par François Truchaud. J’aime beaucoup la page couverture, j’ai l’édition de 1983 où on voit une maison, sur le bord de l’eau. On croit que c’est calme mais il ne faut pas se fier aux apparences.

J’ai eu vraiment du mal à lire le «Démon des morts», c’est la deuxième fois que je le reprends.

C’est un livre, comment dire, sur le surnaturel. Il y a une atmosphère angoissante. John, perd sa femme, il se retrouve seul dans sa maison. Il entend des bruits, et une nuit, il pense qu’il voit sa femme. Est-ce qu’il hallucine ? Il est aussi dans un village où il habite près de Salem. Il entend une rumeur : il y a d’autres apparitions qui se manifestent. Il n’est pas le seul à vivre ça. Il pense que la cause ça peut être un bateau «le David Dark» qui est au fond de l’eau depuis trois siècles. Pourquoi ce bateau porterait-il malheur ? Qu’est-ce qu’il contient donc de dangereux ? Est-ce qu’il dégage vraiment une énergie malfaisante ?

Je trouve que l’histoire est très bien écrite, on apprend à connaître l’environnement de John.
On ressent sa tristesse, on sent ses peurs et on le voit évoluer parmi ses réflexions et ses choix au cours du roman. Je mets ici une citation :


On retrouve dans ce livre les légendes autour de Salem. On parle bien sûr des sorcières, des démons, des zombies et des morts vivants. Parfois, j’avais l’impression de me retrouver dans un vidéo de «Thriller» à la Michael Jackson. Il ne faut pas se le cacher, c’est eux les vedettes ici. J’aime beaucoup les descriptions macabres, j’apprécie les explications détaillées qui donnent sur ces phénomènes.

Dans ce récit, il y a aussi des moments romantiques et les faits cocasses qui me font sourire. Graham Masterton est vraiment un conteur exceptionnel. Il sait donner le ton qui veut et faire réagir le lecteur. Je mets ici un extrait qui me fait rire. Pauvre John ! Je cite :

Pour terminer, je suis vraiment partagée pour ce livre :

Point positif :
On distingue une écriture endiablée, on suit des personnages uniques et on se laisse transporter par l’ambiance maléfique et on veut découvrir l’énigme.

Point mitigé :
Il comprend beaucoup de longueurs. C’est certain qu’en le reprenant plus tard, j’oublie des détails et je ne suis pas complètement dans le roman.
Je crois que pour ma part, il manquait quelque chose de magique mais je n’enlève rien à l’histoire.

Conclusion :
Je ne suis pas la personne la plus crédible pour conseiller ce livre mais autour de moi mes amis disent que c’est encore du bon Graham Masterton. C’est une histoire qu’on doit vraiment lire. C’est pour cela que j’ai repris ma lecture et je suis contente car j’ai eu un bon moment de lecture.

Graham Masterton démontre encore une fois son talent remarquable et il peut bien être considéré comme un des Maîtres du fantastique/Horreur.

«Si ta balançoire fait ce bruit «Creakkk-squik», «Creakkk-squik», et qu'il n'y a personne autour, je crois que tu peux bien avoir peur...
Commenter  J’apprécie          358
**** Vers une réconciliation ? ...****

Après avoir subi des échecs cuisants sur deux romans de Graham Masterton, le petit lot de bouquins chiné dans un vide-grenier est resté au fond de mes étagères en attendant un jour meilleur.
Ce jour meilleur est arrivé avec la lecture le démon des morts, qui m'a emporté dans un monde de sorcières à Salem et une grande aventure sous-marine, deux thèmes que j'affectionne.

John Trenton, antiquaire à Salem et vivant dans une petite bourgade au joli nom de Granithead, a perdu sa femme Jane et son enfant pas encore né.
Un soir, dans sa grande demeure, craquements et chuchotements l'appelant par son nom se manifestent de plus en plus fortement, jusqu'à l'attaque ...
Se croyant pris de folie, John se rend compte qu'il n'est pas le seul dans la ville a être en proie de revenants qui s'avèrent maléfiques.
Recherches faisant, il se lie d'amitié avec Edward du musée Peabody, qui lui apprend qu'un navire, le David Dark, a été coulé il y a presque trois cent ans, avec dans sa cale, un coffre en cuivre scellé, renfermant un démon. Alors que la ville des sorcières s'embrase, il faut renflouer le David Dark afin de tuer le démon qui est la source de tous les malheurs frappant Granithead et Salem.

Bien écrit avec beaucoup de suspense et une théorie de légende indienne qui tient la route, j'ai passé un bon petit moment avec cette lecture qui m'a fait penser à du style Stephen King.
Alors .... réconciliation avec l'auteur Graham Masterton ? Où suis-je tombée sur son meilleur roman ...?
A voir ...
Commenter  J’apprécie          222

Citations et extraits (48) Voir plus Ajouter une citation
[...] ... Il y avait quelque chose d'anormal et de grotesque sur la photo, mais je fus incapable de trouver ce que c'était. Jane me souriait tout à fait normalement ; et à part le reflet pâle sur le carreau de la fenêtre, derrière elle, la maison semblait inchangée. Mais la photographie était différente ; quelque chose clochait. On aurait dit que Jane était soutenue pour rester debout, au lieu de se tenir toute seule sur ses jambes ; comme l'un de ces terribles clichés de police des victimes d'un meurtre. Gardant la photographie à la main, j'allai jusqu'à la fenêtre de la bibliothèque et regardai au-dehors, vers le jardin.

La photographie avait dû être prise au milieu de l'après-midi, parce que le soleil descendait déjà à l'ouest, et toutes les ombres s'étalaient à l'horizontale, d'un côté à l'autre de la photographie. L'ombre de Jane se projetait jusqu'au milieu de l'allée ; Jane elle-même se trouvait à un peu moins de trois mètres de l'allée, sur la gauche, et ses jambes étaient cachées par le buisson de lauriers qui nous séparait. Ainsi, je pouvais repérer l'endroit exact où elle se trouvait dans le jardin.

Je levai la photographie plusieurs fois, la comparant avec le jardin. Je sentis le désespoir monter en moi et je me serais presque cogné la tête contre la vitre. C'était impossible. C'était totalement et absolument impossible. Et pourtant, la preuve était là ; sur cette photographie qui me souriait narquoisement. C'était impossible et pourtant, c'était indiscutable.

Jane, sur cette photographie, se trouvait dans le seul endroit du jardin où il était humainement hors de question que quiconque se trouvât ... au-dessus de la surface du bassin. ... [...]
Commenter  J’apprécie          101
[...] ... - "Le Mexique est le point crucial et central dans l'histoire du "David Dark", répondit Douglass Evelith. "Car, quels que fussent les esprits ou créatures que David Dark avait fait apparaître dans sa maison de Mill Pond, tous étaient subordonnés au plus effroyable de tous les démons du continent américain. Je veux parler du squelette vivant qui avait été adoré par les Aztèques, sur l'Ile de Tenochtitlán, qui devint par la suite la ville de Mexico. Comment David Dark apprit-il l'existence de ce démon, le juge Saltonstall [juge de Salem et diariste] ne le dit pas ; mais très certainement, ce fut le faiseur de merveilles Narragansett qui lui en parla. En tous cas, David Dark persuada Esaü Hasket [riche marchand puritain local] d'organiser une expédition vers le Mexique, de trouver les ossements de ce démon et de les rapporter à Salem afin de frapper de terreur et discipliner ses habitants. Après tout, les Aztèques l'avaient utilisé ainsi ... comme un moyen d'inciter les relaps à adorer le nouveau Huitzilopochtli et Quetzacoatl.

- Mais les Espagnols contrôlaient la ville de Mexico à cette époque," fit remarquer Forest. "Quand Cortez a-t-il détruit l'Empire des Aztèques ? En 1520 ?

- En 1519," le corrigea Douglass Evelith. "Mais souvenez-vous que les Aztèques étaient un peuple remarquablement organisé. Bien longtemps avant que Cortez n'atteignît l'Ile de Tenochtitlán, le squelette vivant avait été emporté loin de la ville, sur l'une des chaussées reliant l'île à la terre ferme, et caché sur les pentes du volcan Ixtacihuatl. A nouveau, il fut impossible au juge Saltonstall d'établir comment David Dark avait découvert cela mais Dark avait effectué plusieurs voyages entre 1683 et 1689, et il est tout à fait concevable qu'il soit allé au Mexique. Il a très bien pu se mettre en rapport avec certains des magiciens aztèques, dont le devoir héréditaire était de protéger le démon des envahisseurs espagnols et de faire un arrangement avec eux pour que le démon soit embarqué secrètement sur un navire, et quitte le Mexique à destination du Massachusetts. D'un autre côté, plutôt que de perdre du temps à conclure un accord avec eux, il a fort bien pu les faire assassiner. C'est ce que pensait aussi le juge Saltonstall. ... [...]
Commenter  J’apprécie          70
Mais il y en a Un Autre, dont le Nom n'est jamais prononcé, car il est proscrit du Ciel comme de l'Enfer; un Etre que l'on fuit dans chaque Royaume spirituel ou temporel. Son Nom a été retiré de chaque livre et de chaque Tablette, et son Image a été bannie de tous les Endroits ou les Gens cherchaient à l'adorer. Cet Etre est un Paria et il est tout à fait redoutable, car sur son Ordre les morts ressuscitent, et le Soleil lui même est éteint dans le Ciel.

- Le "dernier paragraphe interdit" du Codex Daemonicus, 1516, lui même un "livre interdit" jusqu'à ce qu'il soit réimprimé (sans le dernier paragraphe) par les presses Ibis à Paris , en 1926. Le seul exemplaire complet du Codex que l'on connaisse se trouve à présent dans les casiers secrets de la Bibliothèque du Vatican.
Commenter  J’apprécie          190
- Et le démon lui-même a-t-il un nom ? s'enquit Edward.
- Bien sûr. Le maître de Mictlampa est nommé explicitement dans le Codex vaticanus A qui fut rédigé par des moines au XVIe siècle. Il y a même une illustration le représentant : il surgit de la nuit, la tête en bas, comme une araignée descend le long de sa toile, pour prendre au piège les âmes des vivants. Il domine tous les autres démons aztèques des enfers, y compris Tezcatlipoca, ou ''Miroir Fumant'' et il est le seul avec Tonacatecuhtli, le maître du soleil, à avoir le droit de porter une couronne. Il est toujours représenté avec un hibou, un cadavre et un plat contentant des coeurs humains, qui sont sa principale nourriture. Son nom est Michtantecuhtli.
J'ai senti un frisson glacé descendre le long de mon échine, et décochai un vif regard à Edward.
- Michtantecuhtli, répétai-je.
- Oui, dit Edward, ''Mick the Cutler''.
Commenter  J’apprécie          110
Je poussai le chariot du dîner jusque dans le couloir puis je reviens dans la chambre et m'allongeai sur le lit, les mains jointe derrière la tête. Gilly resta où elle était, agenouillée sur la moquette.
- Vous savez, dis-je, je n'ai jamais vraiment compris ce qui se passe lorsque deux êtres se rencontrent, ou lorsqu'ils décident qu'ils sont attirés l'un vers l'autre, ou ce que vont être les règles de base de leurs relations. Il me semble que tout cet aspect de la question, la partie la plus importante, doit se décider de presque instantanément, sans la moindre discussion; et tout discussion, après cela, est simplement une affaire d'orienter les voiles ici et là.
- Hé, s'exclama Gilly, vous êtes un vrai marin !
- C'est le fait de vivre ici. Je n'ai pas encore de sel dans mon sang mais j'ai commencé à en verser sur ma salade.
Elle se leva et baissa les yeux vers moi. Ses lèvres étaient légèrement entrouvertes et il y a une lueur pensive, érotique dans ses yeux, comme je n'en avais plus vu chz une femme depuis que j'avais fais la connaissance de Jane.
- Vous voulez bien éteindre la lumière ? dit-elle doucement.
Commenter  J’apprécie          70

Videos de Graham Masterton (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Graham Masterton
Rejoignez-nous sur Ulule : https://fr.ulule.com/dune
Catherine Dufour, l'autrice du Goût de l'immortalité (Prix Rosny aîné 2006, Grand Prix de l'Imaginaire 2007), d'Entends la nuit (Prix Masterton 2019) et, plus récemment, de Danse avec les lutins (Prix Imaginales 2020) nous explique en quoi l'ordre des Bene Gesserit est… une… plantade. En gros. Si, si.
autres livres classés : horreurVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (739) Voir plus



Quiz Voir plus

Les titres de Graham Masterton

Peur ...

Aveugle
Sourde
Muette

7 questions
27 lecteurs ont répondu
Thème : Graham MastertonCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..